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Le président américain envisage une prise de contrôle américaine du territoire palestinien, et l’éviction de sa population pour le reconstruire.
Benyamin Netanyahou était venu à Washington avec l’Iran et l’Arabie saoudite en ligne de mire. Mais Donald Trump a remis Gaza sur la table. Avec cette nouvelle idée d’une prise de possession américaine du territoire palestinien, de le vider de ses plus de deux millions d’habitants et d’en faire « une nouvelle Côte d’Azur », le président américain a stupéfié.
Ce matin, Israéliens et Palestiniens se sont donc réveillés avec une nouvelle pierre dans leur jardin. Pour la droite nationaliste israélienne, c’est une excellente nouvelle et les meneurs des partis extrémistes l’ont aussitôt saluée : depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, ils plaident pour une prise de contrôle israélienne du territoire et pour le retour des colonies, évacuées par Israël en 2005. À commencer par Itamar Ben-Gvir. Le chef du petit parti suprémaciste « Force Juive » avait quitté le gouvernement par refus du cessez-le-feu entré en vigueur avec le Hamas le 19 janvier : il a laissé entendre qu’il pourrait y revenir maintenant que le président américain a compris que « la seule solution pour Gaza est d’encourager sa population à émigrer. »
Proche idéologiquement de Ben Gvir, mais toujours au gouvernement, Bezalel Smotrich, le leader du parti Sioniste Religieux, a lui aussi salué cette idée du président Trump en citant un extrait du Psaume 126 : « L’Eternel a fait de grandes choses pour nous. »
Laïc, mais non moins nationaliste, le chef du parti Yisrael Beitenu Avigdor Liberman salue « une solution juste qui passera par le Sinaï, avec la coopération égyptienne. »
L’Égypte, jusqu’à présent, s’y est montrée très réticente.
Extrait du Figaro
Guillaume de Dieuleveult
Que faire de ces « palestiniens » dont personne ne veut ?
leurs multiples talents pourraient servir à creuser un métro en Jordanie?