
Ce 27 janvier c’est la date de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz par l’Armée rouge.
La propagande soviétique a eu beau tenter immédiatement de faire de cette libération un instrument de propagande communiste, Auschwitz s’est vite révélé être l’un des outils principaux de la Shoah, la mise à mort des juifs par les nazis et leurs alliés.
Auschwitz est devenu le symbole du génocide , de la Shoah dans sa singularité.
Le génocide avait été défini dès 1944 par le juriste américano polonais Raphael LEMKIN en considération du sort des juifs d’Europe.
Ce mot n’existait pas auparavant.
Le génocide, c’est la volonté délibérée d’une entité militaro étatique de détruire systématiquement tout un peuple pour ce qu’il est.
Le génocide a un aspect massif et systématique.
Dans l’histoire mondiale, très peu de génocides ont été reconnus.
La spécificité de la Shoah réside dans la mise au service de ce but ultime de la totalité d’un appareil militaro-industriel , de la Shoah par balles aux trains menant vers Auschwitz qui avait été conçu comme un centre de mise à mort, il n’y avait qu’une volonté : traquer, transporter, détruire chaque juif où qu’il soit et d’où qu’il vienne et quels que soient son âge ou sa condition.
Au faite de sa puissance d’annihilation Auschwitz c’était 10 000 morts par jour.
Plus d’un million de juifs y ont été assassinés, dont 69 000 juifs de France.
Tout avait été programmé depuis la sinistre réunion de Wannsee en janvier 1942.
Jusque dans les dernières semaines de la guerre et alors que le nazisme était complètement effondré, la déportation des juifs d’Europe par le chemin de fer, la destruction des derniers survivants et des structures des camps n’ont pas cessé.
C’est cela l’obsession génocidaire.
Le massacre a été tellement massif que les juifs ont quasiment disparu de nombreux pays d’Europe et qu’encore aujourd’hui la population juive mondiale reste inférieure à celle de 1939.
Les juifs hongrois ont été déportés à Auschwitz de mai à juillet 1944. Plus de 400 000 d’entre eux y ont péri , des communautés entières disparaissant d’un jour à l’autre.
Je veux rappeler à cette occasion la mémoire du diplomate Raoul WALLENBERG qui a sauvé des milliers de juifs hongrois en leur donnant un passeport suédois et qui a été assassiné dans l’enfer concentrationnaire soviétique.
L’histoire moderne se souvient aussi du génocide des arméniens, 1 million et demi assassinés par l’Empire ottoman en 1915 et du génocide des tutsis 900 000 morts en 3 mois en 1994, à la machette.
Le dévoiement actuel de la notion de génocide n’en est que plus choquant.
De la CPI au Vatican on fait semblant de s’interroger : y aurait-il un génocide à Gaza ?
Ils savent bien sûr que c’est faux, mais la tentation est si intense de faire cette sorte de retour à l’envoyeur et d’accuser l’Etat des survivants de la Shoah, Israël, de pratiquer à son tour un génocide, que beaucoup n’y résistent pas .
Sans compter LFI et les supporters du hamas qui, eux, oubliant l’épouvantable massacre commis en Israël le 7 octobre ainsi que la prise d’otages, accusent carrément Israël d’être génocidaire.
Comme le génocide est le pire des crimes Israël et ses soutiens se retrouvent criminalisés, ce qui est le seul but recherché. Car enfin, même si l’on prenait les chiffres du hamas évidemment exagérés, la guerre de Gaza ne ressemble en rien à un génocide. A aucun endroit, à aucun moment l’armée israélienne ne s’est livrée à un massacre systématique de la population gazaouie.
Cette idée perverse d’Israël Etat génocidaire doit donc être écartée par la communauté des nations et les institutions internationales.
Raphaël NISAND
Chroniqueur sur Radio Judaïca
La découverte d’Auschwitz par quelques soldats de l’Armée rouge qui ne s’y attendaient pas. Il y avait dans ce camp d’extermination quelques survivants, les nazis s’étaient déjà enfui aprés avoir fait disparaître les traces, photos, documents,films de leurs crimes et en emmenant avec eux des prisonniers mourant de froid et de faim, et tirant dans la tête de ceux qui ne pouvaient plus avancer . Le pape de l’époque, Pie XII un italien, n’a rien fait pour aider les Juifs, il ne voulait pas contrarier Hitler. Il a également laissé partir vers la mort les 8.000 Juifs italiens , malgré les suppliques qui lui furent envoyées en se contentant de dire qu’il avait fait son possible . Le pape actuel n’ a pas eu un mot pour les israéliens massacrés le 7 octobre. Je me demande comment on peut rester catholique avec un tel passé et présent.