
I. La matrice historique : Burkhardt et le « problème juif »
La présidence de Carl Burkhardt (1939-1945) a établi le cadre conceptuel qui structure encore aujourd’hui l’approche du CICR. Au-delà de la simple inaction face à la Shoah, c’est toute une vision du « problème juif » qui s’est cristallisée : méfiance instinctive envers les victimes juives, relativisation systématique de leurs souffrances, priorité donnée aux relations avec leurs bourreaux.
II. L’axe UNRWA-CICR : une circulation des élites révélatrice
L’analyse des parcours de trois dirigeants récents révèle un système de vases communicants entre institutions théoriquement distinctes :
A. Pierre Krähenbühl
– 2014-2019 : Commissaire général UNRWA
– Contacts documentés avec le Hamas et le Jihad islamique
– Démission forcée suite à des scandales de corruption
– 2024 : Nommé directeur général du CICR malgré ou plutôt grâce à ce passif
B. Philippe Lazzarini
– Ancien coordinateur humanitaire au Liban
– Commissaire général UNRWA depuis 2019
– Rencontres régulières avec dirigeants du Hamas
– Documentation extensive d’arrangements avec organisations terroristes
C. Mirjana Spoljaric
– Présidente du CICR
– Passée par l’UNRWA
– Validation des nominations controversées
III. Une symbiose opérationnelle avec le Hamas
Modus operandi constant :
1. Contacts réguliers « discrets » avec dirigeants terroristes
2. Validation tacite de leurs conditions
3. Refus d’exercer une pression réelle
4. Mise en avant de nécessités diplomatiques inexistantes pour justifier silence et inaction face aux victimes juives
IV. La même clique
Ces organisations fonctionnent en synergie, au profit du palestinisme, trahissant les idéaux qui ont présidé à la naissance du CICR
– UNRWA fournit la couverture locale
– CICR apporte la légitimité internationale
– Hamas exploite les faiblesses des deux systèmes
V. La perpétuation d’un système
La nomination d’un Krähenbühl, après les pogroms dont il a été complice, montre :
1. Recrutement d’individus déjà compromis
2. Validation mutuelle entre institutions
3. Protection réciproque en cas de scandale
4. Circulation des mêmes cadres entre organisations
VU. Au-delà de la faillite morale
Le système CICR-UNRWA-Hamas ne relève pas de la simple dérive institutionnelle mais d’une symbiose parfaitement rodée. La circulation des élites entre ces organisations, loin d’être accidentelle, révèle une convergence profonde des cultures institutionnelles.
Le CICR n’est pas une institution neutre temporairement défaillante, mais un rouage essentiel d’un système qui perpétue, sous couvert d’aide humanitaire, les pires préjugés antisémites de l’ère Burkhardt.
Voilà ce qu’il convient de garder à l’esprit alors que leur échec patent n’empêchera pas les cadres du CICR de faire leur show autour des otages juifs qu’ils ont trahis.
© Joel Hanhart
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