Analyse. La France au Liban 2024: l’ultime test d’une puissance en déclin



📉 UN SIÈCLE DE RECUL (1924-2024) 🇫🇷
– De puissance mandataire à acteur marginal
– Perte progressive des leviers d’influence traditionnels
– Dépendance croissante aux capitaux du Golfe
– Effacement diplomatique accéléré depuis 2000

🎯 L’ACCORD DE 2024 : UN MOMENT DE VÉRITÉ 🇮🇱 🇱🇧

1. CONTEXTE FRAGILE
– Résolution 1701 (2006) : échec historique
– Hezbollah : contournement systématique des accords
– FINUL : inefficacité chronique
– Position française ambivalente (CPI vs diplomatie)

2. MÉCANISME DE L’ACCORD 🇫🇷 🇱🇧
– Comité international sous direction américaine
– Participation française fragilement négociée
– Système complexe de vérification
– Risques élevés de contournement

⚠️ RISQUES MAJEURS 🇮🇱 🇱🇧

1. Pour l’accord :
– Bureaucratie paralysante
– Absence de force de réaction rapide
– Dépendance au renseignement israélien
– Faiblesse de l’armée libanaise

2. Pour la France 🇫🇷 :
– Crédibilité diplomatique en jeu
– Rôle secondaire dans le dispositif
– Absence de moyens autonomes
– Risque de marginalisation accrue

🔄 PERSPECTIVES 🇫🇷 🇮🇱 🇱🇧

1. Immédiates :
– Gestion des premières violations
– Capacité de réaction limitée
– Coordination internationale complexe
– Fragilité du cessez-le-feu

2. Stratégiques :
– Dernière chance diplomatique française
– Nécessité de prouver sa pertinence
– Enjeu de repositionnement régional
– Reconstruction de crédibilité urgente

💭 CONCLUSION
Cette nouvelle tentative diplomatique représente peut-être la dernière chance pour la France de maintenir une influence significative dans la région, sur fond de déclin historique centenaire.

📈 POINTS CRITIQUES 🇫🇷 🇮🇱 🇱🇧
– Efficacité du contrôle
– Gestion des violations
– Coordination internationale
– Influence sur le Hezbollah alors que de lourds nuages planent sur la soumission à cet organisme génocidaire notamment lors de contrats liés à la gestion du port de Beyrouth
– Indépendance décisionnelle à l’heure où le Qatar paie lourdement les anciens du Quai d’Orsay

Ce moment diplomatique crucial s’inscrit dans une longue trajectoire de déclin de l’influence française, rendant son succès vital pour l’avenir de la présence française au Moyen-Orient. C’est aussi la crédibilité des institutions françaises qui se joue sur la scène intérieure française, fracturée par les convergences entre islamistes et la mouvance LFI qui a phagocyté la gauche historique.

© Joel Hanhart

Joel Hanhart is Ophthalmologist @ Shaare Zedek | Head of the Medical Retina Unit. Jerusalem

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1 Comment

  1. Le Micron recommande aux libanais d’élire un Président. Il s’aperçoit aujourd’hui de cette « defaillance » libanaise.
    Il manque un oeil a Micron, pour s’apercevoir
    que les Libanais ont choisi le mauvais cheval.
    Pourquoi Micron n’ose t il pas de recommander (enfin) à ses amis libanais de reconnaître (enfin) l’Etat d’Israel, son voisin immédiat, membre comme le Liban des Nations Unies…
    La réponse est tout simplement la « Politique Arabe » de ce « grand Pays de…. » initiée par ke grand Charles.
    Recommander au libanais de signer un traité de Paix avec Israël aurait fortement déplu aux arabes qui n’ont qu’un seul but, une seule obsession : détruire Israël et tuer du Juif.
    Honte à la diteplomatie froncaaaise, et ses eratiques erreurs d’analyses !!!!

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