Quand on est dans un pays où un “parlement” s’affaire à la rédaction d’une loi ( une loi !) sur la discrimination capillaire, où un journal ( Libération) titre “Il faut déconstruire le mythe de la coupe professionnelle qui laisse tant de Françaises sur le carreau”, on sait :
-Que la fin de notre Civilisation approche. Que nous sommes des avortons minuscules, des poux ridicules (dont certains malgré l’étroitesse infime du cerveau sont par surcroît frappés de démence sénile) sur le dos des lions qui la battirent.
-Que les blagues du premier Avril deviennent rigoureusement impossibles, puisque chaque jour produit son lot chaotique de nouvelles absurdes, abracadabrantes, inouïes, canularesques, foldingues qui montrent que l’humanité moyenne s’enfonce toujours un peu plus dans la médiocrité, le non-sens, l’aliénation mentale sectaire, la crédulité sur fond d’inculture, le narcissisme psychopathologique, la mégalomanie individualiste, la censure de la vérité, la communautarisation fanatique, l’insignifiance, la liquidation des hiérarchies, des ordres, des raisons, l’abolition du discernement, l’ignorance historique, scientifique, littéraire revendiquée, le sida mental du gauchisme, le maximalisme égalitaire fou, l’antiracisme, etc etc.
C’est tous les jours la fête des fous. On devrait bien plutôt prévoir au moins un jour dans l’année où il serait enjoint de ne dire que des choses justes et mesurées dans un langage syntaxiquement non défaillant, des choses bonnes, belles, vraies ou utiles à la prospérité, la puissance ou la gloire de… l’Occident.
© Antoine Desjardins
Professeur de Littérature, Antoine Desjardins est co-auteur de “Sauver les lettres – Des professeurs accusent” (Editions Textuel). Membre du Comité Les Orwelliens, il écrit dans le Figaro Vox, Marianne, Causeur, Tribune juive.
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