Pierre Saba. Israël doit saisir la Cour internationale de justice

Dans le cadre de la guerre déclarée par les molas iraniens à Israël  le 7 octobre 2023, Jérusalem affronte un organigramme qu’il doit maîtriser.

1-Organigramme

Le « maître d’œuvre » est le régime iranien, le financier est le Qatar, l’exécuteur criminel bicéphale est le hamas-hezbola, l’intervenant juridique est le régime corruptif sud-africain, l’intervenant diplomatique est l’ONU préempté par Teheran, ses affidés, et des régimes récipiendaires  des finances irano-qataris.

2-Théâtre international

A cet organigramme il convient d’ajouter le décor international.

Ce théâtre est composé d’ Etats dont l’économie est désormais contrôlée par le Qatar (Europe occidentale…), dont les rouages administratifs sont infectés par des djihadistes alliés du hamas (Europe occidentale…) et vivant sous la menace directe ou indirecte des djihadistes turcs, iraniens, qataris… 

3-Inversion du Droit au profit de l’agresseur hamas et à charge d’Israël

Puisqu’on en est là…

Puisque la règle de Droit international  se réduit à une incantation si vide qu’ elle n’est jamais précisée ni détaillée, puisqu’elle est  mentie, tronquée, truquée par ceux-là-même qui ont en charge de l’enseigner ou de la faire respecter, puisque seules des allégations inattestées, reposant sur un droit inexistant et inversé à la seule charge d’Israël, puisque jamais les agresseurs ne sont inquiétés mais qu’ils sont au contraire protégés,  Israël n’a plus le choix.

Jerusalem doit poursuivre sa légitime défense militaire, écarter les pressions circonstanciées américaines, ignorer les autres qui toutes souhaitent ou entraînent par la contrainte la disparition du peuple et de l’Etat d’Israël.

Pour autant, tout ceci ne suffit plus. Israël doit ajouter à sa réaction militaire et diplomatique une réaction judiciaire.

4-Réaction judiciaire israélienne

Devant l’acharnement djihadiste chiite et sunnite à détruire Israël par tous les moyens, il est difficile de comprendre les raisons pour lesquelles Jerusalem ne se saisit pas des instruments juridiques mis à sa disposition par les jurisprudences et par le Droit. 

L’Etat hébreu doit saisir principalement la cour internationale de Justice contre l’Iran, le Liban et l’autorité palestinienne (AP)

Il peut aussi saisir le conseil de sécurité de l’ONU contre ces mêmes Etats et la cour pénale internationale contre les criminels  de sang.

Si cela ne suffit pas, Israël peut solliciter la création d’un tribunal spécial chargé de juger les Etats criminels et leurs personnels civils et militaires. La Justice internationale est émaillée de tels tribunaux (Liban…) 

S’agissant de l’Iran

Les arguments sont légions (ordres et directions attestés de crimes de sang, crimes de guerre, crimes contre l’Humanité, etc)

Les plaintes israéliennes  sont toutes présentables dans le cadre de l’instruction d’un dossier de Jerusalem contre l’Iran. Compte tenu de l’aisance de telle instruction, il est diplomatiquement et juridiquement incompréhensible que ce ne soit pas déjà fait ni même seulement envisagé par le cabinet israélien.

Le nombre de preuves  à disposition  est tel qu’aucune menace  en provenance des mollas, du hamas ou du hezbola à l’encontre de l’instance judiciaire ne sera en mesure, cette fois, de l’exonérer de ses responsabilités.

S’agissant du Liban,

Idem que l’Iran.

Beyrouth appuie par les déclarations de son « gouvernement », de son « président du conseil », de son « parlement »,  exerçant tous sans droit ni titre, son « amitié », sa « confiance », sa « totale collaboration » avec l’organisation terroriste hezbola dans la guerre contre l’ « ennemi sioniste ».

Le fait que les “officiels “libanais tiennent un tout autre langage sur la scène internationale avec pour but de se victimiser tout en continuant de piller son propre pays n’y change rien.

Les considérations écrites, radio et télévisées des  « président du conseil » Mikati,  du président de la chambre Berri (membre du parti chiite Amal allié des mollahs de Teheran) et autres convoyeurs de fond mafieux en poste au Liban marquent leurs alliances avec les bandes criminelles de Teheran et du hezbola. 

S’agissant de l’autorité palestinienne (AP)

Depuis les massacres antisémites du 7 octobre 2023 perpétrés par le hamas en Israël, le dictateur palestinien, ses « représentants », ses « diplomates », ses « journalistes », tous ont augmenté leurs niveaux publics de déchaînement antijuif à l’ONU, à l’Union africaine et ailleurs, leurs rages de destruction d’Israël et leurs soutiens publics aux massacres  et aux enlèvements perpétrés par leurs « alliés » du hamas.

Non seulement l’AP n’honore pas les accords de paix passés avec Jerusalem et qui lui ont offert une légitimité qui s’avère imméritée, mais elle viole par ses attaques raciales et hostiles à l’existence de l’Etat d’Israël la Charte de l’ONU et le Droit international qu’elle ne cesse d’évoquer!

Dans ces conditions, il est impossible à Israël de poursuivre ses cadeaux énergétiques, financiers et sécuritaires en particulier et les accords en général que viole jour après jour l’AP.

Jerusalem doit présenter contre l’AP une « feuille de route » judiciaire qui ne manquera pas de placer à nouveau l’instance judiciaire internationale devant ses responsabilités.

Les arguments qui présenteraient l’AP comme un non-Etat et donc non-éligible à la Justice internationale  ne résisteraient pas à l’ examen des instances étatiques de l’AP.

5-Urgence et espoir

La saisine par Israël est urgente.

Elle lui permettra de se défendre judiciairement, placera les Etats complices des criminels du hamas et les organisations internationales  de tous ordres devant leurs propres responsabilités factuelles et statutaires. 

Elle constituera une ouverture d’espoir pour le peuple israélien qui subit tant de morts, d’otages, de déplacés civils dans une quasi indifférence internationale.

Elle désarmera les commentaires de chefs d’Etats occidentaux (au premier rang desquels la France), tous hostiles à Israël, versatiles, compulsifs, silencieux envers le hamas,  contraires aux droits des personnes et finalement accrochés sans vergogne aux arguments des assassins.

© Pierre Saba

26 février 2024

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5 Comments

  1. On ne comprend pas pourquoi Israël se défend juridiquement si mal en plus de ses insuffisances criantes dans la communication. Domaine dans lequel il faut bien reconnaitre la supériorité de “l’entité pro-palestinienne”.

  2. Absolument juste et bien dit. Le mal est ainsi exposé. C’est l'”entité khomeiniste” qui a été implantée en Iran par des lâches politiciens américains en 1979, et que beaucoup d’Etats, malgré leur amitié déclarée à Israël, semblent ne vouloir jamais nommer.

    Nous vivons dans une temps apocalyptique et la cause semble désespérée: pourtant les Iraniens, qui constituent dans leur patrie et dans le monde la véritable “Résistance” au tyran Khamenei, savent que le régime infernal et sanguinaire des mollahs ne constitue qu’une “entité khomeiniste” prévaricatrice et despotique sur la volonté populaire.

    La visite historique, il y un an, du Prince héritier Reza Shah à Jérusalem est un signe d’espoir pour que le peuple iranien reprenne sa place dans l’histoire par sa délivrance de la tyrannie absolue et paranoïaque de cette entité monstrueuse et invasive au seuil de l’acquisition de l’arme nucléaire et donc une MENACE MONDIALE.

    Prions l’Éternel que cette délivrance soit bientôt obtenue, malgré les grands sacrifices que cela demande.

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