Pierre Saba. Israël: Otages, Négociation et Victoire

Sceau officiel de la Cour internationale de justice

Dans la guerre en défense que mène Israël contre les criminels du hamas, Jerusalem doit considérer les éléments suivants.

1- Comme son maître de Téhéran, qui le finance, l’organise et le dirige, le hamas ne respecte aucune de ses paroles ni aucun de ses engagements à l’exception de ceux relatifs à l’extermination des Juifs et des Israéliens, à l’élimination de l’Etat d’Israël et à la soumission  des “infidèles” dans le monde.

2- Il est constaté que les criminels de Gaza suivent l’exemple de ceux de Téhéran lors et à la suite des  “négociations” nucléaires. Toutes négociations avec Téhéran et Gaza s’avèrent aléatoires, manipulatrices, inconséquentes et peu productives.

Néanmoins, l’utilisation de tous les moyens pour la libération des otages est nécessaire. Celle consistant à “négocier” directement et indirectement avec les criminels  n’y forme pas exception.

3- Les prétendues négociations entre les dictatures arabes, les USA, l’UE, et l’organisation criminelle ne le   sont pas pleinement. 

S’agissant des dictatures arabes, leurs natures autocratiques, terroristes, liberticides et discriminatoires les engagent peu à la négociation.

S’agissant des criminels du hamas, les massacres perpétrés et ceux espérés empêchent toute   négociation  contraires à leurs crimes.

Les “surprises” des interlocuteurs du hamas sont de pure forme et attestent de l’inanité des “échanges”. 

4- Dans la même haine, les exigences des criminels d’instaurer un cessez le feu ont pour but leurs réarmements et réinstallations en vue de reproduire les mêmes massacres sur les civils israéliens.

5- En dépit de l’urgence d’en terminer avec le martyre subi par les otages du hamas et de leur libération, aucune indication, aucun projet -dont il est  d’ailleurs constaté la fébrilité et la versatilité- ne peuvent être pris au sérieux.

6- Personne ne connaît le nombre des otages en vie, ceux blessés, ceux assassinés ni leur(s) localisation(s).

7- Les seules certitudes concernent le martyre, les tortures, les maltraitances, les sévices que les criminels font subir aux otages.

8- Il est impératif de déférer les assassins encore en vie devant les juridictions internationales aux fins d’instructions et procédures judiciaires. 

9- La saisine rapide des juridictions internationales ad-hoc sont parties de la victoire militaire d’Israël  sur les criminels et constitueront une jurisprudence à utiliser ultérieurement dans l’organisation générale de la sécurité civile et militaire israélienne.

10- Le régime sud-africain, complice politique, financier, militaire, diplomatique et judiciaire des barbares de Téhéran et de Gaza a bien compris l’intérêt du combat judiciaire contre Israël.

Pretoria s’est dépêchée de “présenter” à la Cour internationale de justice (CIJ) un dossier en appui aux assassinats commis sur les civils israéliens.

La vacuité juridique, l’antisémitisme, l’idéologie autoritaire de la plainte sud-africaine assortis de menaces a conduit la CIJ à ne pas la débouter. 

11- Compte tenu du nombre de militaires israéliens tombés au champ d’honneur et du choc national qui a suivi les massacres du 7 octobre 2013, il semble désormais urgent que les autorités judiciaires ou exécutives  israéliennes saisissent les cours prévues à cet effet. 

L’épaisseur des éléments de faits et de Droit du dossier que Jérusalem présenterait lui assurerait une réussite juridique d’une autre ampleur que la fantaisie raciste déposée par les complices hamas de Pretoria.

12- La jurisprudence internationale (Liban, Nuremberg…) indique qu’il est également possible de procéder à la création d’une Cour spéciale chargée de juger ou statuer sur les assassins et leurs crimes contre l’Humanité perpétrés à Gaza par le hamas aux ordres de l’Iran.

13- Le très fort attrait qu’exerce en Israël la légitime mais contre-productive traduction politique des faits militaires risque d’interférer dans le traitement juridique des assassins … au détriment des intérêts vitaux de l’Etat hébreu.

© Pierre Saba

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