Antonin Roussel. “Point de vue d’un lecteur : Le grand sursaut”

La liberté guidant le peuple. Eugène Delacroix. 1830

Pour se sortir du guêpier autrement qu’avec trop de morts et une guerre civile que même Gérard Collomb, homme de gauche,  jugeait à son départ inéluctable ( ” Je crains que le côte à côte finisse en face à face “, glissa ce ministre de l’intérieur quittant son poste, propos aussi stupéfiants que ceux de Hollande évoquant une partition quasi inéluctable du territoire ), la France aurait besoin d’une grande parenthèse “illibérale” portée par la… démocratie du suffrage universel.  

Une dictature éclairée mais implacable de la majorité. Une dictature du bon sens. Une palingénésie physique et morale ordonnée par une pulsion de vie retrouvée. Vie organique et charnelle d’un être  multiséculaire unique à forte personnalité : la France.

Cet illibéralisme redonnerait à la Nation ses coudées franches et sa  souveraineté. Il réaffirmerait l’identité française avec force. 

Le pays redeviendrait fier d’être ce qu’il est et d’où il vient. LFI serait dissoute ou marginalisée. Les professionnels du chaos iraient en prison. Les écuries d’Augias des associations traitres seraient nettoyées, dès qu’il serait avéré qu’elles entravent et empêchent la volonté de sauver la patrie et sa culture. Ou rendues agonisantes par la fin des subventions. Remède de cheval, j’en conviens, qui occasionnerait d’innombrables soubresauts mais il faut ça. L’histoire est faite de convulsions terribles. 

État d’urgence partout. L’armée à Marseille, comme le réclamait une sénatrice PS.

Discipline, respect, justice. École de la transmission avec uniforme.

On aime la France ou on la quitte dare-dare.

Les “droits de l’homme”  quand ils sont utilisés par des technocrates européens pour bafouer la souveraineté et se moquer des choix citoyens en matière par exemple, de politique migratoire, seraient considérés comme nuls et non avenus. 

La criminalisation du gauchisme dit radical serait le programme après 50 ans d’hégémonie de ce fléau. Les musulmans seraient sommés de se plier à la laïcité et les racines chrétiennes seraient inscrites dans la Constitution.

Bref, changement de cap. Même si ce n’est pas la bonne direction, un peu de Nouveauté, nom de D, ça ne peut pas faire de mal ! Après tant de faux changements et de fausses alternances.

Je verrais Zemmour Président et Bardella premier ministre. 

Il faudrait en finir avec le droit du sol, présenter le fait de devenir français  comme une chance inouïe. Rappeller chacun à ses devoirs bien plus qu’à ses droits.

Le temps que les mentalités changent, il faudrait un régime fort prêt à s’asseoir sur les cris d’orfraie des faux humanistes de pacotille.  

Prêt à s’affranchir du prêchi prêcha du vivrensemblisme. Prêt, même, le temps que l’ordre revienne, de faire fi de l’Etat de droit quand il est invoqué pour nuire aux intérêts vitaux de la France. 

La France, attaquée, a un droit de légitime défense, de riposte, hors de toute entrave juridico-angélique  byzantine et en apesanteur. Dangereux ? Seul ce qui est dangereux peut sauver car le remède et le poison sont une seule et même chose selon le dosage.

On veut la fin du putanat politique et du clientélisme. La mise au pas de la délinquance et de l’islamo racaille secéssioniste qui brûle le drapeau et conchie la France. Le temps de la riposte est venu. 

Le fait divers de Nanterre ( paradoxalement ?) est un drame du laxisme et de l’impotence de l’État, un drame de la faiblesse constitutive du régalien, un drame de la fin de l’Autorité et du règne de l’hybris délinquante, de l’individu roi désafillié qui ne connaît pas les limites.

Si la justice, le législateur, le politique, l’éducateur, le parent et même la police étaient moins laxistes, plus répressifs, mieux vertébrés, moins culturellement gauchistes, moins “bienveillants” à l’égard d’une certaine délinquance à qui la société trouve toutes sortes d’excuses sociologiques quand elle ne l’encense pas pour son merveilleux esprit de rébellion ou d’émeute,  eh bien si tout cela n’existait pas, le mauvais citoyen Nahel, un peu jeune pour mourir dans l’exercice de la délinquance, ne serait sans doute “pas mort”, ayant eu la chance de prendre conscience, en prison ou en centre éducatif fermé, que le refus d’obtempérer est grave et mérite une sanction.

L’Autorité  sauve. Pour échapper à la pulsion il faut partout des limites sacrées et qu’elles soient intériorisées.

Il faut des valeurs intangibles “communes” qui brisent ou brident l’individu et ses désirs illimités. Cette force limitante, juste et légitime, s’appelle Société. La maximisation du bonheur collectif passe par le contrôle impérieux des désirs spontanés des individus.

Nanterre est un drame de la faiblesse de la police, partout traitée comme une serpillière et victime de l’irrespect alors qu elle devrait être le bras armé et “craint” de la volonté générale, soutenue, encouragée, aimée , comme une institution nécessaire et irremplaçable.

Les maillons faibles sont partout. Les consciences vérolées par la démagogie.

Je rêve au rebours d’une société qui cesserait d’être impotente, c’est-à-dire aussi nihiliste, cynique et veule ne proposant comme horizon que la consommation. 

Tout ça est utopique ? Pas si sûr. On aura ou une confrontation brutale de type guerre civile  ( cf Obertone) ou un sursaut illibéral porté par les urnes, que d’aucuns prédisent déjà sous le nom de “victoire inquiétante de l’extrême droite” ou fascisme. 

 Peu importe ce nom, le sursaut est vital.

© Antonin Roussel

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2 Comments

  1. Le paradoxe, si j’ose dire c’est que le régime politique français et européen ou nous vivons est totalement illiberal : outre l’absence totale d’Etat de droit, la censure de l’information et même du langage (certains mots sont meme tabous), les médias aux ordres, le non respect des votes, la diabolisation des opposants et la répression violente des manifestants pacifiques (en 2018-2019) etc…montrent que nous vivons déjà dans un regime politique au mieux illibéral, au pire totalitaire.
    Quant à l’extrême droite, elle est déjà au pouvoir et l’on peut même considérer le racisme inversé (c’est-à-dire le racisme tout court), l’antisionisme (c’est-à-dire l’antisémitisme) et la haine de classe (envers les “sans-dents”, les “rednecks” etc) comme l’idéologie d’Etat des USA, du Canada, de la Grande Bretagne et de l’UE (la France tout particulièrement).
    Lorsqu’on regarde les faits froidement et objectivement, on se rend compte que les pays de l’Amérique du Nord et l’Europe de l’ouest sont devenus des régimes illiberaux (voire totalitaires) d’extrême droite.
    Le prétendu camp du bien est le véritable camp du mal.

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