“Jewish matchmaking”, ou le chidoukh mode d’emploi

Jewish matchmaking - Courtesy Netflix
“”Jewish matchmaking” © Netflix

“Avis à tous les juifs célibataires en fin de trentaine (et les autres) : votre mère va (très) bientôt vous en parler au détour d’une conversation: Rencontrer LE grand amour. Le fameux Saint Graal, l’âme-soeur, son/sa bashert*, sa moitié”, écrit à raison Oscar Ferreira sur i24News.

C’est que la première saison de “Jewish Matchmaking”, émission dérivée de la version indienne “Indian Matchmaking” arrivée sur Netflix en 2020, débarque cette semaine avec une palette éclectique de célibataires juifs tous à la recherche de “l’élu(e) de leur cœur”.

Nos célibataires? Ils seront guidés dans leur quête par Aleeza Ben Shalom, “coach en rencontres”, qui sillonnera les États-Unis et Israël pour quérir des volontaires auxquels elle proposera des rencontres et qu’elle accompagnera tout au long du processus, car c’est bien d’un processus qu’il est question. Celle qui “connait des gens qui connaissent des gens” activera ses réseaux pour coacher dans un premier temps une palette de personnes à la recherche de l’âme-soeur et, dans un second temps, les mettre en contact avec le/les célibataire(s) le plus … compatible.

De la télé-réalité? Jewish matchmaking vient à point dédramatiser les difficultés de la rencontre amoureuse en 2023, ( évoquées par TJ le 8 mai ), et propose ce faisant une fenêtre sur la tradition juive ancestrale du “shidduch”, système de rencontres dans lequel des célibataires juifs sont présentés les uns aux autres dans les communautés juives orthodoxes dans le but de se marier.

On participera à l’aventure d’Ori, Israélo-Américain de 30 ans et qui vit encore chez une mère très/trop présente, de Dani, cette jeune célibataire de Miami qui a consacré un compte Instagram à ses … sourcils, Harmonie, Quadra désireuse de devenir mère, et les “candidats”, vivant entre USA et Israël, vont des libéraux aux orthodoxes en passant par moult autres nuances, composant une palette large faite de profils socio-éducatifs variés et mettant en lice des candidats illustrant  toute la gamme des courants religieux, jusqu’à ceux, strictement orthodoxes, qui auront demandé l’avis d’un rabbin avant d’accepter de participer à l’émission.

À noter: Aleeza Ben Shalom, elle-même d’obédience orthodoxe, porte perruque et est vêtue conformément à la tsniout.

Fay et Shaya lors d’un rendez-vous dans un épisode de “Jewish Matchmaking”. © Netflix
Courtesy Netflix

Le 8 mai, TJ avait entretenu ses lecteurs du sondage réalisé par l’institut de recherche Maagar Mochot et du Rapport publié parallèlement publié par l’ONG israélienne Baim Betov rapportant l’inquiétude des Israéliennes interrogées inquiètes de ne pas recevoir suffisamment de “chidouhim” ou propositions de rencontres.

Mais la “mission” d’Aleeza Ben Shalom est loin de se limiter à cette mise en relation: la coach affirme sa volonté de mieux faire connaitre la vie juive religieuse via l’émission, et c’est ce qu’elle réussit à faire en intégrant dans son staff un nuancier de célibataires allant des plus traditionnels aux plus laïcs.

Elle cite à l’appui l’exemple de Fay, Juive orthodoxe: “Je l’ai appelée et je lui ai dit : ‘Je veux que tu viennes à l’émission et que tu sois un Kiddoush Hashem, que tu viennes illuminer le monde juif'”, a-t-elle déclaré à la presse. 

Jewish matchmaking, 8 épisodes, sur Netflix

TJ

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1 Comment

  1. Très négatif. Cela fait penser aux applications pour mariages communautaristes musulmans très nombreux sur les réseaux sociaux. Triste. Retour en arrière.

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