Des dizaines de milliers de papiers avec des « souhaits » ont été retirés des murs du Kotel avant Pessah.
L’évacuation s’est faite selon les directives halakhiques et à l’aide de bâtons de bois.
Deux fois l’an, peu avant Pessah et Rosh Hashana le mur subit ces retraits. Il ne faut pas oublier que plus de 10 millions de personnes y passent chaque année en y laissant leurs vœux.
Ces vœux écrits seront ensuite enterrés au Mont des Oliviers, de l’autre côté de la vallée, en face de la vieille ville.
En effet il serait inconcevable de les brûler, puisque la religion juive interdit de détruire des écrits mentionnant l’un des noms de Dieu. Donc les rouleaux de Torah abimés ou les livres de prières usagés subissent le même sort.
La coutume des vœux écrits date du 19ème siècle lorsque ceux qui avaient de la chance de pouvoir s’y rendre les glissaient pour les autres. Au Moyen Âge, les pèlerins pouvaient écrire leur nom avec leur main pleine de peinture directement sur les pierres.
© 𝗚𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲 « 𝗜𝘀𝗿𝗮𝗲̈𝗹𝗘́𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝗹 » 𝘀𝘂𝗿 𝗧𝗲́𝗹𝗲́𝗴𝗿𝗮𝗺
Photo : La Fondation du patrimoine du patrimoine du KOTEL.
Kotel
La tradition qui veut qu on enterré les écrits plutôt que de les brûler concerne t elle uniquement les écrits sacrés ? J avais lu que cela concernait tous les écrits…Et je trouve cela très beau,de ne pas détruire un livre mais de l enterrer plutôt…