C’est avec tristesse et peine que je veux porter sur l’Israël d’aujourd’hui, mes yeux, mon regard et encore mon amour. Depuis quelques semaines, une droite israélienne revancharde, brutale et sectaire, recroquevillée sur ses plates certitudes et repliée sur elle-même, dirige le pays. Et, de retour aux affaires, malgré les nombreuses et gravissimesaccusations de corruption le concernant, le Premier ministre, BenjaminNetanyahu, en l’espace de quelques semaines, vient de semer le chaos. De ce chaos, il porte l’entière responsabilité.
Le nouveau ministre de la Justice, Yariv Levin, nommé à la fin du mois de décembre 2022, a une obsession. Il veut réduire significativement les prérogatives de la Cour suprême[1]. Selon Suzie Navot, professeure de droit, la Cour exerce un contrôle de constitutionnalité afin de protéger à la fois les droits fondamentaux et les valeurs démocratiques de l’État d’Israël[2]. Yariv Levin, parmi d’autres points, veut modifier le processus de nomination des juges en donnant à la coalition au pouvoir une majorité automatique au sein de la commission chargée de nommer les juges, y compris pour ceux de la Cour suprême. Yariv Levin veut faire adopter une clause dite du « contournement », qui permettrait à des parlementaires de voter une loi ordinaire annulée par la Cour suprême, à une majorité simple de 61 députés sur les 120 que compte la Knesset.
Ces dispositions divisent profondément le pays et de nombreux rassemblements sont organisés depuis douze semaines, où entre 200.000 et 500.000 personnes manifestent, chaque semaine. Pour un petit pays comme Israël, ces manifestations sont gigantesques. Cette contestation inédite s’impose même comme le plus grand mouvement de mobilisation populaire de l’histoire de ce pays, depuis sa création en mai 1948. Par ailleurs, cette réforme suscite aussi l’inquiétude des milieux économiques et financiers qui mettent en garde contre son potentiel impact négatif sur l’économie de la « start-upnation ». Dans un contexte qui n’est guère reluisant, car l’inflation est galopante dans le pays, au point que, par exemple, en 2022, le classement annuel des villes les plus chères du monde du journal américain The Economist a placé Tel-Aviv en tête du classement, devant Paris et Singapour[3].
La situation est si grave que le président de l’État d’Israël, qui a présenté un plan de compromis sur la réforme judiciaire en Israël (aussitôt rejeté par la coalition au pouvoir), a déclaré dans un discours télévisé, le 15mars : « Quiconque pense qu’une vraie guerre civile, qui fasse couler le sang, est hors de portée, n’en a aucune idée. L’abîme est à nos pieds. Une guerre civile est la ligne rouge. Je ne laisserai pas cela se produire.[4] »
À ces difficultés, s’ajoute un brouhaha diplomatique. Cherchant désespérément un réconfort auprès de la présidente (d’extrême-droite) du Conseil des ministres d’Italie Giorgia Meloni, Benjamin Netanyahu doit affronter la défiance de ses interlocuteurs étrangers et les rappels aux fondamentaux. Les dirigeants américains et européens répètent au Premier ministre qu’Israël doit rester une démocratie libérale, alors que Benjamin Netanyahu tente désespérément de les rassurer. Il doit aussi affronter celles et ceux (présidents,ministres, diplomates, démocrates et Juifs de la diaspora) qui sont horrifiés par la présence de ministres d’extrême-droite dans son gouvernement.
Le premier d’entre eux s’appelle Bezalel Smotrich et il est ministre des finances. Ce que l’on retient de lui, c’est la violence de ses positions à l’encontre des Palestiniens, violence qui est pourtant connue depuis longtemps puisqu’il précise, depuis des années, les options qu’il réserverait aux Palestiniens : vivre sous souveraineté israélienne, mais en étant citoyens de seconde zone, sans droits politiques, ou quitter définitivement le pays. Le héros des colons israéliens soutient l’annexion des territoires et s’oppose catégoriquement au processus de paix. Ajoutons que Smotrich attaque régulièrement et férocement le judaïsme libéral, la communauté LGBT, le centre et la gauche israélienne et surtout les laïcs et l’idée même de laïcité !
Exemple ? Le ministre des finances a déclaré dans un enregistrement datant de 2022 qu’il était convaincu de pouvoir prendre des mesures actives contre la communauté LGBT sans subir de répercussions de la part de sa base politique, car ses électeurs « se fichent complètement » des « gays ». L’enregistrement, publié par la chaîne publique Kan, révèleque Smotrich a expliqué que ses électeurs connaissent ses positions anti-LGBT depuis longtemps, mais qu’ils sont davantage intéressés par son opposition à la présence de partis arabes au gouvernement et à la Knesset.« Je suis un fasciste homophobe, mais j’ai une parole », a-t-ilajouté, sarcastique[5].
Plus récemment, après l’horrible fusillade qui a été commise par un terroriste palestinien à l’encontre de deux jeunes frères israéliens, respectivement âgés de 22 et 20 ans, Hallel et Yagel Yaniv[6], des représailles ultra-violentes menées par des Israéliens habitant les implantations voisines ont eu lieu le 26 février 2023, dans le village arabe de Hawara[7]. Ces représailles s’apparentent à un pogrom. Non seulement Bezalel Smotrich n’a pas condamné les destructions commises à Hawara, mais il a prononcé cette phrase terrible, « Je pense que le village de Hawara, il faut l’effacer. Je pense que l’État d’Israël doit le faire, pas des individus privés. »
Comme l’écrit Yonathan Arfi, lenouveau président du Crif, dans son éditorial du 15 mars 2023 (dans la newsletter de l’institution) : « Mais comme toutes les démocraties, elle peut faillir. Elle s’affaiblit lorsque l’État de droit est débordé par une minorité lors des inacceptables violences à Hawara en vengeance de l’attentat commis quelques heures plus tôt. Quels que soient le deuil et la colère, ces émeutes ont été une atteinte insupportable à la fois aux principes démocratiques et aux valeurs juives. Elle s’affaiblit aussi lorsque surgissent des discours populistes, stigmatisants et haineux dans le débat public israélien et ce jusque dans les propos de certains ministres en poste. Ils ne sont acceptables dans aucune démocratie. Ce n’est pas un jugement politique que de le dire. C’est une position morale que nous tenons en France, en Israël comme partout ailleurs ».
Et, même si Smotrich prétendait par la suite qu’il aurait été mal compris, ces mots dangereux ont été tenus par un ministre en exercice dans le contexte d’une situation particulièrement explosive. Et, quel que soit le rétropédalage ultérieur du ministre, ces propos renvoient à son fond idéologique. Un militantisme politique qui veut tripler, quadrupler le nombre d’implantations illégales et empêcher la création d’un État palestinien. D’ailleurs, le ministre des Finances a dénoncé à Paris, ce 19 mars, dans un discours enflammé prononcé lors d’une réunion organisée par un groupuscule sioniste d’extrême-droite, « l’invention d’un peuple fictif, travaillant pour des droits fictifs en Terre d’Israël juste pour combattre le mouvement sioniste ». « Iln’y a pas de peuple palestinien, le monde entier a besoin d’entendre cette vérité[8] ».
Le second ministre d’extrême-droite est ministre de la sécurité intérieure. Ce trublion est un disciple du rabbin américano-israélienMeir Kahane, père d’une idéologie extrémiste juive, partisan d’une théocratie juive, il avait milité ouvertement pour l’expulsion de tous les Palestiniens. Itamar Ben-Gvir a été biberonné à cette idéologie. En 1995 déjà et devant les télévisions, il menace le Premier ministre israélien de l’époque, Yitzhak Rabin, qui sera assassiné quelques jours plus tard. Charismatique et multipliant les provocations, Ben-Gvir flatte ses électeurs. Il assure vouloir restaurer l’ordre et la loi du talion. Il veut restaurer également la peine de mort pour les terroristes (palestiniens). Mais ses excès de langage, ses postures de cowboy mal élevé, son allure revancharde, ses mots enflammés, ses provocations multiples, génèrent plus de violence encore. Pour les organisations terroristes palestiniennes qui rêvent de détruire Israël et qui sont nombreuses à vouloir en découdre, les rodomontades de Ben-Gvir sont une aubaine incroyable et servent de prétexte pour encourager les attentats et les agressions terroristes.
Alors ?Je me suis toujours battu contre l’israélophobie et l’antisémitisme, j’y ai consacré ma vie. Je n’ai pas cessé d’affirmer mon attachement à l’existence de l’État d’Israël, dans la sécurité et la paix. Mais, en raison du contexte que je viens de décrire, je suis persuadé que les Juifs de diaspora peuvent/doivent réagir. Je prendrai pour référence le beau texte de Bernard-Henri Lévy, dans “”La Règle du Jeu”. BHL écrit : « C’est dire mon inquiétude, et ma colère, au vu de la crise politique et morale qui secoue, désormais, le pays[9]».
Mais voilà, en France, certains de mes coreligionnaires, notamment des intellectuels et des responsables communautaires, qui en privé ne manquent cependant pas d’exprimer leurs craintes devant ces réformes et le climat de profonde division et de colère dans le pays, se taisent. Sûrement de peur que leurs propos ne soient instrumentalisés par toutes celles et tous ceux qui tapent férocement quotidiennement sur Israël, notamment à l’extrême gauche ou à gauche[10], dans un contexte où l’antisémitisme s’accroit dangereusement.
L’argument selon lequel il faudrait en s’exprimant craindre l’antisémitisme, je puis l’entendre. L’antisémitisme, je l’ai vécu et je l’ai combattu tous les jours de ma vie, en l’observant, en l’examinant, en l’analysant, en publiant plusieurs ouvrages, en m’exprimant quasi quotidiennement. Je connais ce cancer aux multiples métastases qui s’adapte et draine tous les préjugés ancestraux. La haine antisémite n’est pas une vue de l’esprit. En ce siècle, elle frappe indistinctement des personnes âgées et des enfants, qui ont été assassinés en France et dans d’autres pays, parce que Juifs. Cette haine puise également et très largement dans le conflit israélo-palestinien et ses multiples soubresauts dont elle se nourrit. Elle violente au nom des passions folles qui s’exercent autour de ce conflit, au nom de l’israélophobie et/ou de l’islamisme fanatisé. Cette haine puise également dans l’ancienneté de préjugés millénaires, elle s’adapte et elle est particulièrement attractive[11]. Cependant, si nous devions exprimer nos craintes par amour pour Israël, je veux rassurer mes lecteurs. Les antisémites n’ont pas besoin de nous, n’ont pas besoin que nous nous exprimions pour développer toute une myriade de préjugés et tenir autant de déclarations poussives et haineuses. Ils le font régulièrement, sans nous. Cela ne changera rien, croyez-moi. Et, comme à l’ordinaire, nous devrons continuer de les combattre, avec détermination.
Un autre argument pour nous empêcher de nous exprimer consiste à rappeler que nous ne vivons pas en Israël et que, de ce fait, nous ne pourrions pas comprendre ce qui s’y passe.
Pour autant, celles et ceux qui parmi certains de mes coreligionnaires (souvent de droite et à l’extrême-droite) jouent de cette corde, ne se sont pas privés par le passé de dire tout le mal qu’ils pensaient lorsqu’en Israël la gauche ou le centre étaient au pouvoir. Je n’oublie pas les déclarations incendiaires des uns ou des autres, lorsque le regretté Yitzhak Rabin était Premier ministre. Ils n’avaient là aucune retenue.
De plus, aujourd’hui (et plus que jamais, avec les moyens de communication que nous connaissons, l’interactivité dans les réseaux sociaux et le militantisme qui s’exerce partout), on peut émettre une opinion sur toutes les questions qui se déroulent sous nos yeux. On peut, par exemple, s’inquiéter que les ours polaires disparaissent, sans pour autant vivre dans la banquise. On peut avoir peur du nucléaire, sans vivre à côté d’une centrale. On peut exprimer son soutien aux Ukrainiens, aux Arméniens, aux Kurdes, sans vivre pour autant en Ukraine, en Arménie ou au Kurdistan.
Bref, on peut avoir un avis sur toutes les choses qui se déroulent sous nos yeux de l’Himalaya à l’Argentine, mais lorsque l’on est Juif en diaspora, les militants de l’extrême-droite pro israélienne(surtout) et quelques magazines médiocres nous intimident. Ce chantage au silence est intolérable.
Alors faudrait-il, en tout temps et à tout moment, être des inconditionnels des politiques menées par les uns ou les autres en Israël ? Mais, au nomde quoi ? Surtout lorsque, paradoxalement, Israël dit s’inquiéter pour les Juifs du monde entier, alors qu’Israël se présente comme un État juif et qu’Israël ne se prive pas de dire qu’il parle en notre nom. Et surtout, lorsque la situation est si grave en Israël, lorsque des ministres israéliens d’extrême-droite sèment la peur, suscitent la confusion et le chaos, pourquoi devrions-nous nous taire ?
Ce d’autant plus que, même si nous vivons en Diaspora, nous constatons aujourd’hui que la moitié de la population israélienne est extrêmement inquiète que des manifestations ont lieu quasi quotidiennement et que le président de l’État parle de l’éventualité d’une guerre civile. Enfin, ceux qui vivent en diaspora ne sont pas coupés de ce pays. Ils s’informent quotidiennement, ils voyagent fréquemment en Israël, investissent dans le pays, ont de la famille en Israël. Ils sont habités par ce pays et en connaissent les arcanes et la complexité.
Enfin, nous devrions rester fidèles à quelques principes. D’abord, celui des pères fondateurs de l’État d’Israël qui ont voulu que ce pays se construise comme une démocratie libérale. Les fondements démocratiques de l’État d’Israël apparaissent dans la déclaration d’indépendance, ils affirment la liberté d’expression, la liberté de culte, l’égalité de droits entre tous les citoyens israéliens, n’en déplaise à Smotrich et à Ben-Gvir. Et, c’est cet Israël démocratique et résilient que nous aimons, c’est ce peuple qui parle en notre cœur.
En écrivant cet article, j’ai conscience de la difficulté de l’exercice. En l’espace d’une semaine, parce que j’ai pris position contre la venue à Paris de l’actuel ministre israélien des finances, j’ai été copieusement insulté par les réseaux et certains brûlots juifs francophones fanatisés. Mais je prétends qu’en Israël cette politique mène au chaos. En même temps, je pense qu’un autre Israël est possible. Je me réserve donc le droit et le devoir de le dire.
Cet autre Israël, aujourd’hui, manifeste dans les rues, il est en lutte pour sauver la démocratie israélienne. Cet Israël défend des valeurs communes et est fermement attaché à l’éthique juive (respecter son prochain). À ces israéliens qui se battent, résolument et démocratiquement, pour tenter d’éviter que le pire ne se produise, je veux dire ici mon amitié et ma fraternité. Vos luttes ne seront pas vaines. Ne cédez en rien, ni aux sirènes du populisme, ni aux fauteurs de guerre. À mes coreligionnaires qui partageraient mon inquiétude, ne craignez ni le chantage à l’émotion, ni la censure, ni les cris féroces de quelques groupuscules fanatisés. Israël est à un carrefour de son avenir. Soit il devient une théocratie ou une dictature, comme le disent nombreux israéliens, soit il reste une démocratie libérale et il reste attaché à nos fondamentaux. Il lui faudra enfin accomplir une autre révolution, un jour. Faire la paix (enfin) avec les Palestiniens, car l’on ne peut éternellement dominer un autre peuple sans mener ce faisant son pays au désastre.
Et c’est parce que j’aime ce pays que je fais ce choix de défendre en diaspora, ne vous en déplaise, un Israël du juste, un Israël du sage, un Israël de l’éthique, plutôt qu’un Israël féroce qui se perdrait et qui, ce faisant, serait condamné, un jour ou l’autre, à disparaître
Je remercie chaleureusement mes amis Yigal Palmor et David Chemla pour leurs conseils et leur solidarité.
© Marc Knobel
Marc Knobel est historien, il est membre de JCall [12] et de LaPaix Maintenant[13]. Il a publié plusieurs ouvrages dont, en 2012, l’Internet de la haine (Berg International). Il publie chez Hermann en 2021, Cyberhaine. Propagande, antisémitisme sur Internet.
[1] Sur la Cour suprême en Israël, voir l’allocution de Suzie Navot, professeure de droit, École Striks de Droit, Comas College, Rishon Lezion, en Israël : https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/la-cour-supreme-israelienne-et-le-controle-de-constitutionnalite-des-lois
[2] AnneJussiaume, « La Cour suprême et la Constitution en Israël : Entre activisme et prudence judiciaire », Jus Politicum, numéro 3 : http://juspoliticum.com/article/La-Cour-supreme-et-la-Constitution-en-Israel-Entre-activisme-et-prudence-judiciaire-156.html
[3] https://www.economist.com/graphic-detail/2021/11/30/tel-aviv-is-the-worlds-most-expensive-city
[4] LouisImbert, « En Israël, le président Herzog propose une sortie de crise », Le Monde, 15 mars 2023.
[5] Selon lachaîne publique Kan, l’enregistrement a été divulgué alors que legouvernement prévoit de modifier les lois anti-discrimination – à la demande de Smotrich – d’une manière qui, selon les critiques, pourrait permettre aux entreprises privées de refuser de servir certains groupes de personnes. Une clause des accords de coalition stipule que la loi sera modifiée « de manière à empêcher tout préjudice à une entreprise privée qui s’abstient de fournir un service ou un produit en raison de sa foi religieuse, à condition qu’il s’agisse d’un service ou d’un produit qui n’est pas unique et pour lequel une alternative peut être trouvée à proximité et pour un prix similaire ». Voir à ce sujet, Michael Bachner, « Smotrich : Mes électeurs se fichent que je sois homophobe ou fasciste », The Times of Israël, 16janvier 2023.
[6] Halel etYagel Yaniv sont les 12ème et 13ème victimes du terrorisme palestinien depuis le début de l’année 2023.
[7] https://www.youtube.com/watch?v=yo-d4rhE8_M
[8] https://www.maariv.co.il/news/politics/Article-989369
[9] https://laregledujeu.org/2023/03/20/39154/israel-son-genie-et-ses-mauvais-bergers/
[10] Voir à ce sujet, Marc Knobel, « Antisémitisme : la trahison de lagauche ? », La Règle du Jeu, 18 août2022. Voir également, Marc Knobel, « Antisémitisme : les ambiguïtés de Jean-Luc Mélenchon », La Règle du Jeu, 17 juin2022.
[11] Par exemple, voir à ce sujet : Marc Knobel, Haine et violences antisémites 2000-2013, Berg international, Paris 2013, 350 pages. Plus récemment, voir par exemple, mes articles les plus récents, « La légitime préoccupation de l’Union Européenne face à la montée de l’antisémitisme », La Règle du Jeu, 5 décembre 2020 ; « Que disent les chiffres de l’antisémitisme en 2020 ? », La Règle du Jeu, 8 février2021 ; « Une baisse des actes antisémites en France en 2022 ? Vraiment ? », La Règle du Jeu, 26janvier 2023.
[12] JCall rassemble des citoyens juifs européens et des amis d’Israël qui sont à la fois profondément attachés à l’existence et à la sécurité de l’État d’Israël et très inquiets pour son avenir. Sans sous-estimer les menaces extérieures existantes sur Israël, JCall voit dans l’occupation et la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est un danger pour l’identité de cet État. Pour découvrir JCall : https://fr.jcall.eu/
[13] La PaixMaintenant, à l’instar du mouvement israélien Shalom Akhshav, agit pour un compromis raisonnable entre les peuples israélien et palestinien afin de répondre à leurs aspirations nationales légitimes, dans la sécurité pour chacun d’entre eux.
Merci TJ mais je n’ai pas été plus loin que la première phrase, “Depuis quelques semaines, une droite revancharde et sectaire dirige Israël.”
Lui qui ne se dit pas Juif de cour en est un, en étant le fidèle serviteur zélé du Crif.
vous avez raison ! Comment parler de droite revancharde quand ceux qui ont été battus aux élections sont prêts à faire sauter la planète pour revenir au pouvoir !
Pratiquement tous les maux dont souffrent Israël et les Juifs de la Diaspora porte un nom :
L’Antijusdaisme Islamo Chrétienne.
De la meme maniere que le christianisme professe dans ses lieux de culte la Haine du Juif, l’Islam porte dans ses sourates et ses prêches la Haine du Juif.
Ce sont ces deux croyances qui sont directement, fondamentalement, responsables des maux qui depuis 2000 ans nous assaillent.
Au Mensonge d’accusation du Peuple Deicide est venu se rajouter le Mensonge de la “Cause palestinienne”: Un pays sans fondement Historique, pour un “Peuple Palestinien” qui n’a jamais existé.
Ceux qui refusent d’admettre que ni les Chretiens ni les Musulmans n’accepteront l’existence de ceux qui les ont précédés,et qui sont les dépositaires des valeurs universelles dont ils se réclament, ces dangereux utopistes se font les complices objectifs de ces éternels criminels obsessionnels.
Cette Vérité incontournable ne souffre aucune échappatoire, aucune politique bien pensante et totalement illusoire.
Le monde a un besoin existentiel du Juif bouc émissaire. Le cache sexe de son impuissance…
Refuser cette réalité c’est exposer Israël et les Juifs à de sombres horizons, aux pires crimes à venir.
Juif tout court?
Juif très court dans son argumentation et très long dans sa logorrhée anti-Bibi et auto-justificatrice.
Mr Knobel, avec tout le respect , que l’on lui doit au regard de ce, qu’il a pu écrire se trompe. Le problème en Israel, c’est une la Cour supreme, car depuis le coup d’état judiciaire de 1995, ourdi par Aaron Barak, cette cour composée de juges non élus a réussi a avoir le dernier mot sur le gouvernement, qui quel qu’il soit a été élu. De plus , ces juges , qui exercent jusqu’à leur retraite, soit 70 ans, en fait peuvent empecher un gouvernement de fonctionner normalement. Est ce cela la démocratie ? Cette meme cour, ne s’est meme pas demander, si le fait , que la maison de Naphtali Bennett soit refaite aux frais du contribuables pour, qu’il puisse y exercait son très court mandat,était légal. Cette meme cour ne s’est pas dressé contre le fait , que les manifestations près du domicile de Bennett soient interdites, alors, que durant le précédent mandat de Nethanyaou, il y a eu pendant de nombreux mois, des tentes plantées jour et nuit devant la résidence du premier ministre. Pourquoi cette meme cour supreme a invalidé la décision de la commission électorale, qui interdisait à un parti arabe de se présenter aux élections à la Knesset, alors que ce parti ne reconnaissait pas Israel. Oui aujourd’hui, il faut réformer cette cour , qui a le dernier mot et peut empecher , que l’état d’Israel puisse etre gouverné selon les choix de la majorité des électeurs, il serait bien, que comme aux USA, ces juges soient élus, lors de chaque scrutin législatif, il n’est pas normal, que ces personnes aient un poste, jusqu’à leur retraite.
Quand on est membre de J call dont les fondateurs sont en majorité gauchistes type Klugman on a pas besoin d’exposer ses idées de pyromane comme vous le faites Knobel
Avec de telles personnes type knobel Israël va droit au suicide collectif et les juifs redeviennent les boucs émissaires errants soumis au bon ouloir des chrétiens de l’UE notamment ou des USA qui subventionnent le terrorisme via l’unwra et les ONG responsables avec les bobos de gauche des désordres en Israël pour donner au monde une image négative d’israel
Souvenez vous de vos ancêtres enfermés dans des ghettos chrétiens ou melllahs arabes et musulmans qui tratzient les juifs môme des esclaves y compris t’ois les papes et les califes
Voulez vous retourner dans cette situation vous et vos descendants
Je dis à knobel moi qui suis de la diaspora : êtes vous d’accord que 11 juges qui se nomment entr’eux à vie, ne rendent aucun compte au peuple, condamnent toujours ceux qui n’ont pas l’idéologie de gauche qui est la leur,, ont tous les pouvoirs sans être élus et forment la Basse Cour Suprême soit une organisation démocratique?
Personnellement je dirai que cette tyrannique cour suprême doit être dissoute et depuis qu’Aharon Barak ce juge qui s’est permis. de juger,en dictateur , la sécurité d’Israël a été menacée comme toutes les initiatives pour se renforcer et s’étendre sur ses terres jubés amputées par les britanniques pour créer la Transjordanie et compte tenu de l’arrivée massive d’immigrants et qui probablement augmentera prochainement
Il est temps que la démocratie revienne en Israël pour sa sécurité de ses citoyens et la défense de ses territoires menaces depuis l’arrivée de la gauche ou des traîtres Lapid ou Bennet ou Gantz associés aux colons arabes , ont laissé faire les arabes commettre des dizaines d’assassinats, de donner des territoires maritimes ou terrestres du Negev ou laissé construire des maisons par des colons arabes en zone C payées par l’UE..
Il est grand temps qu’une réforme judiciaire et l’élimination de cette cour suprême corrompue ait lieu et rapidement
Israël contrairement à ce qu’on veut nous faire croire restera une vraie démocratie et se renforcera à tous les niveaux quand les patriotes juifs se rendront compte qu’ils ont été manipulés
Non Monsieur Knobel cette réforme est nécessaire et votre analyse digne d’un gauchiste est partiale et fausse
Le gouvernement actuel a été élu démocratiquement alors respectez le
Autrement vous agissez comme un fasciste rouge
M. Knobel reprend ici tous les poncifs véhiculés en Israël et ici en Europe, par la gauche et l’extrême gauche.
Article long, erroné de bout en bout, sans intérêt, et significatif : M. Knobel, vous n’êtes pas un Juif tout court, mais bien un Juif de gauche, et comme tous les gens de gauche vous pensez détenir la vérité.
On vous oubliera bien vite.
Juif de la diaspora vous voulez exposer vos idées, venez vous installer en Israël sinon bouclez-la.
Pathétique ce Knobel .
Marc Knobel, cherche-t-il un job ? Il n’a aucune chance. Frédéric Encel avait eu la même approche, toutes les portes lui ont été fermées après ses frasques contre Israel.
Marc Knobel, tout comme Aaron Barak, dirai à un Juif sépharade : “”Schwartz”” ou “”chahor”” sans être le moins du monde gêné !
Alors que le vrai “schwartz ou chahor” ce sont eux qui ne croient pas en un Dieu créateur du tout, mais plutôt un dieu nommé hasard, et que l’homme descend du singe.
Seulement le singe lui descend du rat, vous voyez où je veux en venir !
Pauvre Marc,
A force de lire tant d’écrits antisémites, il en a repris la (de) tournure d’esprit et les insultes, les adjectifs haineux, les à-priori et les a-peu près .. Vite, vite une cure de desintox..
Moi aussi je suis un Juif tout court qui aime Israël et sûrement pas un Juif de cour, mais pour ma part j’inverserais les termes qu’il utilise quand il écrit d’emblée « malgré les nombreuses et gravissimesaccusations de corruption le concernant, le Premier ministre » pour dire malgré les accusations nombreuses et gravissimes portées contre le Premier ministre. Car il en a fallu beaucoup à ceux qui ont pensé pouvoir se « débarrasser » de lui en espérant qu’une au moins aboutirait, et il est gravissime d’accuser sans preuve quand on voit que celles qui ont été fournies tombent les unes après les autres au cours du procès et, que je sache, une accusation ne reste qu’une accusation tant que l’accusé n’a pas été condamné. À moins que pour ces soi-disant défenseurs de la démocratie, la présomption d’innocence ait été jetée à la poubelle de l’histoire…