Freddy Eytan. La haine du juif à Jérusalem

Neve Yaakov. Jerusalem. 27 Janvier 2023. Photo Olivier Fitoussi/Flash90

Voilà plus d’un siècle que le terrorisme arabe frappe à nos portes. Bien avant la création de l’Etat d’Israël, et aujourd’hui encore, les actes de haine et de violence sont perpétrés chaque jour contre une population civile silencieuse. Contre des femmes, des vieillards et des enfants innocents. Une situation intolérable et intenable pour un peuple qui désire vivre en paix et cohabiter pour toujours avec ses voisins arabes.

Les dernières attaques terroristes à Jérusalem s’inscrivent dans une série d’attentats sanglants qui ont débuté depuis plusieurs années. Ce n’est pas la première fois que des terroristes palestiniens, ici, ou en Europe, choisissent comme cibles, des fidèles juifs et des lieux de prière. Souvenons-nous de l’attentat au cœur de Paris, à la synagogue de la rue Copernic, du carnage au centre talmudique du Merkaz-Harav en mars 2008, où huit jeunes fidèles juifs avaient été tués ; et le massacre en 2016, à la synagogue du quartier Har-Nof : huit juifs harédims ont été massacrés sauvagement.

Nous sommes confrontés à de multiples actes de terrorisme, dont certains sont perpétrés par des individus apparemment isolés et des jeunes adolescents. Mais en réalité, il n’existe pas dans la société palestinienne de « loups solitaires » et ces actions ne sont pas commises par des gens insensés ou des malades mentaux. Leurs actes sont la conséquence de l’incitation à la haine orchestrée par les dirigeants palestiniens.

La haine du juif existe dans les écoles, dans les universités et à la télévision officielle et surtout sur les réseaux sociaux. Mahmoud Abbas joue à chaque fois la victime et menace de rompre la coordination sécuritaire. Qu’il cesse de prononcer des discours différents, l’un belliqueux en arabe, et l’autre « modéré » destiné à l’opinion internationale. Ce double langage hypocrite est inadmissible. Pire encore, il refuse de condamner les derniers attentats et tient Israël responsable de l’escalade. Comment peut-il être un partenaire pour la paix ?

Tous les chefs palestiniens ont raté tous les rendez-vous de l’Histoire. Ils n’ont pas changé de visage ni d’objectif. Hier comme aujourd’hui, leur but est le même : le terrorisme est le seul moyen pour chasser les Juifs sionistes de Palestine. Une guerre d’usure et de religion inspirée par des groupes islamistes de tous bords, sunnites et chiites, téléguidée par les Ayatollahs à Téhéran ou par les Frères musulmans.

Les derniers attentats à Jérusalem s’inscrivent dans une guerre dont l’objectif est de faire flotter l’étendard islamique sur le Mont du Temple. Les cris de vengeance, de joie et d’allégresse, la distribution de friandise, après chaque attentat meurtrier prouvent que deux civilisations s’affrontent. Deux cultures opposées. Deux écoles de pensée contradictoires : celle d’un judaïsme aux valeurs universelles, de la sagesse, la tolérance et de la prière sincère, face à un intégrisme musulman, ignoble et abject. Une barbarie et une cruauté qui n’ont pas de nom. Comment donc expliquer que de jeunes Palestiniens ou mêmes des Européens soient inspirés par l’organisation de l’Etat islamique, par ces bourreaux qui coupent les têtes comme du bétail devant les caméras au nom d’un Dieu méchant et tout puissant.

Chaque matin, particulièrement la veille du shabbat, nous entendons des paroles incendiaires de la part de muezzins et de prêtres musulmans. Ces déclarations haineuses et provocantes dûment amplifiées par d’énormes haut-parleurs persistent en prônant le culte de la mort et la haine du Juif. Comment réconcilier “les fils d’Abraham” et vivre en coexistence avec nos voisins les plus proches, comme le souhaitent les chancelleries, si nous ne mettons pas un terme à ce déferlement de haine aveugle et ne luttons pas ensemble contre l’intégrisme.

Il ne suffit pas de condamner seulement les actes terroristes après chaque attentat.  Il faut aussi combattre la haine du juif, celui qui vit en Israël ou en diaspora. Chaque attentat terroriste contre un sioniste doit être considéré comme un acte antisémite. Nous devrions inscrire sur une liste noire chaque organisation terroriste comme le Hamas ou le Hezbollah, tous ceux qui prônent la destruction de l’Etat juif. L’amalgame des médias est intolérable. Tsahal combat des terroristes sanguinaires et les Palestiniens attaquent des civils innocents. C’est une énorme différence.

Chaque jour, nous déjouons des intentions d’attentats et arrêtons chaque nuit des commanditaires, auteurs et suspects. Grâce aux informations précieuses du Shin Beit, de nombreuses attaques terroristes ont été déjouées, dont des bombes humaines ; des centaines d’attentats furent avortés durant l’année 2022, grâce à un renseignement technologique sophistiqué.

L’Etat juif est en légitime défense et dans le droit absolu de mener un combat, sans pitié et sans merci, contre tous les ennemis de tous bords, contre tous ceux qui veulent nous rayer de la carte. Les mesures draconiennes prises par le cabinet de sécurité sont légitimes pour contrer les menaces et éradiquer le fléau.

La nation israélienne et avec elle la diaspora entière est toujours unie et solidaire dans les moments douloureux de crises et de conflits. Cette solidarité doit être ancrée dans nos esprits malgré les différentes opinions politiques et les divergences idéologiques. Mettons un terme à la panique et au déchainement des passions.

Non ! La démocratie israélienne n’est pas en danger, elle est vivace. Notre économie est solide et la majorité écrasante de la population est heureuse de vivre en Israël.  Dans ce climat malsain et explosif un dialogue entre le gouvernement et l’opposition est nécessaire, urgent. Les manifestations sont certes légales mais elles peuvent dégénérer sur des violents affrontements fratricides. Le combat contre le terrorisme et la sécurité de tous les Israéliens prévalent sur la passion des réformes.

Aux yeux de nos ennemis et de nos détracteurs, la division, le rejet aveugle et insensé, entre droite et gauche, religieux et laïcs, séfarades et ashkénazes, démontrent faiblesse et désarroi. L’engagement solidaire et notre union font la force de notre nation. Ce n’est que dans la fraternité et seulement ensemble que nous pourrions garantir la sauvegarde de notre seul et unique Etat.  

© Freddy Eytan

Source: jcpa-lecape

https://jcpa-lecape.org/

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