Jonathan Tobin et Gil Troy. Le ciel n’est pas tombé pas sur la démocratie israélienne

Top Story

Pourquoi Israël est-il le seul pays au monde avec un mouvement international consacré à sa destruction? Et pourquoi, 125 ans après sa fondation en tant que mouvement et longtemps après que la sagesse de son fondateur ait été démontrée par l’Holocauste, le sionisme reste-t controversé?

Ce sont des questions auxquelles le rédacteur en chef du JNS, Jonathan Tobin, pense qu’il faut répondre alors que la campagne visant à délégitimer Israël et le sionisme continue de gagner du terrain sur les campus universitaires, les médias d’entreprise et l’intersectionnel gauche du Parti démocrate.

Dans le dernier épisode de “Top Story”, Tobin dit que “la persistance et la force du virus de l’antisémitisme sont au cœur du problème”.

Tobin est ensuite rejoint par l’historien Gil Troy, rédacteur en chef d’une nouvelle édition en trois volumes des écrits sionistes de Theodor Herzl. Selon Troy, une partie du problème est que les libéraux contemporains ont tendance à considérer tout le nationalisme comme mauvais, y compris le nationalisme juif. Mais il croit que l’apprentissage de la vie et du travail de Herzl peut aider à corriger cela: “Theodor Herzl a un message non seulement pour les Juifs, pas seulement pour les sionistes, mais pour le monde démocratique, dit Troy. “C’est qu’il n’y a pas de véhicule plus efficace pour rassembler les gens, pour construire une communauté, pour faire tikkun olam, pour changer le monde et pour nous défendre que le nationalisme démocratique libéral moderne”.

Troy considère l’héritage de Herzl comme un facteur unificateur à une époque de grande division politique pour les Juifs en Israël ainsi qu’en Amérique du Nord. Et il croit que le voyage personnel de Herzl en tant que Juif assimilé qui a trouvé son identité juive est un voyage qui résonnera à la fois chez les Israéliens et les Américains.

Ainsi, le rédacteur en chef de JNS, Jonathan Tobin, et l’historien Gil Troy discutent de l’héritage de Theodor Herzlet cherchent à expliquer comment la compréhension de son parcours peut aider à éclairer la vision d’Israël aujourd’hui.


https://www.jns.org/the-sky-isnt-falling-on-israeli-democracy/


“Top Story” est un podcast hebdomadaire présentant l’analyse de l’actualité juive la plus importante de la semaine par le rédacteur en chef du JNS, Jonathan Tobin. Tobin sépare les mythes des faits alors qu’il déconstruit les distorsions de la vérité des médias grand public sur des questions critiques, y compris Israël. Il aborde également des aspects critiques de la politique, de la politique étrangère et de la culture, donnant aux auditeurs des informations clés pour comprendre ce qui se passe réellement.


























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Le professeur Asa Kasher de l’Université de Tel Aviv assiste à une réunion du comité spécial sur l’abus de drogues et d’alcool à la Knesset à Jérusalem, le 24 janvier 2017. Photo par Yonatan Sindel/Flash90.
Les panélistes accueillent les membres du public lors de la conférence “The Real Step-Step Journey of a Start-Up” au Braude College of Engineering, Karmiel, le 9 janvier 2023. Photo de courtoisie.
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L’anti-sionisme déclenché par des idéologies toxiques

L’étreinte de l’anti-sionisme par tant de Juifs de la diaspora concerne Troie. Il croit qu’il s’agit, en partie, d’un sous-produit de l’acceptation d’idéologies toxiques et réveillées qui prétendent faussement que le sionisme et l’amour de la terre d’Israël ne font pas partie intégrante du judaïsme.

Troy craint également que les critiques du nouveau gouvernement israélien ne soient enracinées dans l’hystérie et les préjugés partisans plutôt que dans une véritable crainte que la démocratie soit en péril. Il pense que beaucoup de gens de gauche, en particulier en Amérique, ne se rendent pas compte que des inquiétudes justifiées au sujet du terrorisme ont motivé de nombreux électeurs israéliens. Ces détracteurs doivent comprendre, soutient-il, que malgré l’approche “petit poulet” de certains critiques du gouvernement, le ciel ne tombe pas sur Israël – mais ce fait de le dire peut saper les relations entre les États-Unis et Israël.

Mais Troy croit que le message de Herzl, qui est fondamentalement optimiste, est un message à embrasser pour tous les Juifs, car c’est, affirme-t-il, malgré les nombreux problèmes du pays, le meilleur moment pour vivre en Israël. Il conseille à tout le monde de prendre de la crème glacée pour le petit déjeuner le Yom Ha-atzmaut – le Jour de l’indépendance d’Israël – pour nous le rappeler.

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