Jacquot Grünewald. Mahmoud Abbas et la culture

Il y a des jours comme ça où, patatras! tout s’écroule, vos indignations, vos moqueries, les propos que vous avez cru devoir publier.

Je brocardais le Président palestinien dans mon dernier livre parce qu’à l’Académie Konrad Adenauer à Berlin, le 23 mars 2017, il proclamait que “le peuple palestinien est une continuation de la culture et du peuple cananéen avant 3 500 ans (p.59).

Or, rapporte le “Times of Israël“, la première – et unique – phrase écrite en cananéen précoce a récemment été déchiffrée sur un peigne à poux en ivoire, découvert à Laqish, dans le centre d’Israël.

L’inscription daterait du 17e siècle avant notre ère!

La voici: “Puisse cette défense extirper les poux des cheveux et de la barbe”.

Vous me direz que pour une première, ça ne vaut pas “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” ou des trucs comme “A vaincre sans péril on triomphe sans gloire…”

Mais si les poux vous bâfraient le sang de partout, vous ne diriez pas non plus que “l’enfer c’est les autres”.

Bref quand je pense que Mahmoud Abbas a refusé toutes les propositions de paix: celles d’Ehoud Barak, d’Ehoud Olmert, les “paramètres Clinton”, les offres de Kerry… et qu’il continue à nous chercher des poux, je suis bien obligé de faire amende honorable et de reconnaître que la culture des Palestiniens, aujourd’hui, est celle des Cananéens d’il y a trois millénaires.

Ça le démange de partout, cet homme, ça le gratte de la Shoa qu’il ne veut pas vraiment reconnaître mais dont il accuse par cinquante fois Israël, ça le gratouille d’Israël dont il n’accepte pas la judéité. Ça le pique si fort qu’il vient même de franchir La Haye.

© Jacquot Grunewald

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*