1882, dans un journal normand, les petites annonces matrimoniales. Le Tinder de l’époque

Les annonces matrimoniales normandes en 1882

Merci à Philippe Guibert et Leila Ajdir

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1 Comment

  1. Elles prêtent à sourire et ont un vague côté attendrissant car leurs auteurs ne se font guère d’illusion sur leur capacité à séduire, ces petites annonces matrimoniales version cash d’un Tinder du dix-neuvième siècle.
    Pas de romantisme. Les cœurs à prendre, les solitaires difficiles à caser et qui le savent y exposent leur profil, leur problème, et pour encourager le/la futur(e) conjoint(e), sa contrepartie presque toujours d’ordre financier , sans bla-bla et sans tourner autour du pot.
    – Je suis rousse (une caractéristique très mal vue à l’époque en France) mais je suis fille unique donc je serai l’héritière ! (et vous en profiterez donc si vous m’épousez et qui, sait, deviendrez l’héritier si vous me survivez)
    -Je suis vieux et j’ai plein de rhumatismes mais si vous êtes jeune, gentille, et que vous me soignez bien, vous ne le regretterez certainement pas (non dit mais suggéré) car je suis très riche !
    Des petites annonces matrimoniales normandes qui auraient pu inspirer Maupassant.

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