Ivan Rioufol. La décivilisation du “Bonjour!” Sans moi!!!

La direction générale des finances publiques recommande à ses agents de ne plus mentionner la civilité dans ses courriers

Dans une note de service interne, la direction générale des finances publiques (DGFIP) invite ses agents à ne plus mentionner la civilité des contribuables dans leurs courriers. Les contrôleurs d’impôt n’écriront plus «Monsieur» ou «Madame»

Via une note de service interne adressée à ses agents le 6 juillet, la direction générale des finances publiques (DGFIP) enjoint les contrôleurs fiscaux à B ne pas heurter l’identité de genre des contribuables en bannissant les mentions de civilité de l’ensemble de leurs communications.

Concrètement, la note recommande de revoir l’accroche et la formule de politesse en début et en fin de courrier, ainsi que le bloc destinataire où sont inscrits le nom et l’adresse de la personne à qui la communication est adressée.

Finis les «Bonjour Monsieur» et «Bonjour Madame» en préambule, les contrôleurs fiscaux se contenteront d’un simple «Bonjour», tout court.

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15 Comments

  1. En s’inspirant de l’émission Perdu de vue de Jacques Pradel, on pourrait aujourd’hui, soit environ vingt ans plus tard, en faire une variante qui pourrait s’intituler : “Genre –> perdu de vue” pour ceux qui ne savent plus ce qu’ils sont. L’émission consisterait à aider les égarés à faire le point sur la question a priori évidente pour la plupart depuis la sortie du ventre maternel mais que certains, totalement déboussolés par des discours “progressistes”, en pleine confusion, ont réellement perdu de vue … Une émission d’utilité publique.

    • Excellente idée qui s’attacherait à prendre en charge ses marginaux. Et vous verriez cela sur une chaine qui leur serait dédiée également ? Cela permettrait aux chaines concurrentes de ne plus imposer les problèmes marginaux sur leurs programmes. Merci Carole.

  2. Énième preuve de la radicalisation de l’État. Pour lutter contre la radicalisation dans la société, il faudrait d’abord lutter contre la radicalisation de l’État car cette volonté d’effacer le genre dans l’administration est la preuve que nous sommes entrés dans une ère non seulement post démocratique mais également post humaine. Vers une robotisation asexuée de l’être humain.

    • Par radicalisation j’entends toutes les dérives amenant à la déshumanisation de la société et l’institutionnalisation des revendications neo identitaires les plus délirantes et la théorie du genre en fait partie.

  3. Le problème c’est l’État. C’est lui le chef d’orchestre qui a à sa disposition la plus forte proportion du PIB. Avec cet argent il déglingue la société soit directement (cf.l’article de Rioufol, cf. l’éducation nationale), soit indirectement par versements de subventions à des associations qui pourrissent les mentalités (ass. anti racistes, ass. de planning familial…).

    • Non seulement l’État ne combat pas les indigènes de la République et leur racisme viscéral mais l’État et les médias d’État les soutiennent (Pap Ndiaye, Rockaya Diallo, Eric Fassin et tutti quanti). C’est donc l’État lui-même (et là dessus je rejoins Astral L.) qui est un problème. L’association “”SOS racisme”” traîne un lourd passif. Asso subventionnée par l’État qui devrait être dissoute ou attaquée en justice pour son propre racisme. Politique européenne et étrangère idem. L’État français est devenu l’ennemi numéro 1 des Français : je ne fêterai pas le 14 juillet !

  4. Comment nier, à observer de telles insanités de la part du gouvernement, que l’Occident (usa chef de file et une partie de l’Europe) soit en plein déraillement pour complaire à quelques lobbies pervers et dénaturés ?

  5. Le problème commence avec le terme « genre » utilisé en Français à tort et à travers.

    Comme tout ça nous vient d’Amérique, eux disent « gender ».
    Perroquets ignorants et stupides, se prosternant devant la civilisation « supérieure » qui s’impose à nous, nous avons trouvé un mot français à la sonorité proche : « genre ».

    MAIS « gender » outre-Atlantique veut dire plutôt « sexe ».
    Le mot « genre » existe bien chez eux (importé d’ailleurs du Français) ; il concerne (comme chez nous) de différences mineurs et surtout non-sexuées (exemple : tableau du genre figuratif ou abstrait, musique du genre classique ou populaire…).

    Autrement dit, les mots « genre masculin » ou « genre féminin » devraient être bannis. « Gender » étant plutôt « sexe », il faut revenir à la terminologie classique : on est du sexe féminin ou du sexe masculin et NON du « genre ».

    Et l’effet pervers : « genre » se référant à des différences d’importance mineure (figuratif/abstrait etc…), l’utiliser à la place du mot « sexe » dévalue la différence homme/femme et joue entre les mains des idéologies cherchant à réduire cette différence innée et essentielle à un choix délibéré voire réversible.

    Comme souvent, à force de se soumettre à des éléments de langage d’une civilisation extérieure que nous ne comprenons pas bien, nous sommes privés de mots.
    Or, c’est par les mots que nous comprenons le monde qui nous entoure. Nous ne savons rien faire d’autre que de donner de noms aux choses.

    Privés de mots, nous nommons mal les choses et mal nommer les choses augmente le malheur du monde. Merci camus.

  6. Très bon texte, Joseph. “Les folles idées de notre temps ont pour source des minorités qui, pour leur confort, changent les règles communes.”
    C’est bien résumé. Folie, c’est le mot. Et on laisse faire !!!!
    Le plus effrayant, selon moi, c’est le fait que l’on puisse suggérer à des enfants harcelés jusque dans les écoles, des enfants à l’esprit malléable, qu’ils peuvent changer de sexe, ce qui est faux bien sûr et met leur avenir en péril. On ne change pas de sexe. Un homme “devenu” femme n’aura ni utérus, ni ovaires. Il sera stérile. Idem pour la femme devenu homme : stérile. Tout n’est qu’artifice, les sexes réattribués ne fonctionnent pas comme les sexes naturels. Les trans doivent rester sous hormones toute leur vie, ce qui n’est sûrement pas sans risque pour la santé, pour ne pas voir les caractères sexuels secondaires (barbe, voix, ..) réapparaître. Comment peut-on encourager des gamins influençables à compromettre ainsi leur avenir ? Qui risquent très fort de regretter ce changement. Que ces gens malintentionnés leur fichent la paix! Il est temps de réagir car cela devient tragique. Que font pédiatres, psychologues, parents d’élèves ?

  7. @Carole Et le pire c’est que les individus les plus dangereux bénéficient de l’effet victimisation qui leur permet de se faire passer pour les “gentils”. C’est la même chose sur les questions du racisme : Depuis que je suis née j’entends dire que les minorités issues d’Afrique sont forcément stigmatisées et victimes de racisme et que les méchants Français trop blancs de peau sont de méchants racistes : mais dans les faits la réalité est exactement inverse.
    (Soit dit en passant c’est la principale raison pour laquelle les affaires Sarah Halimi, Rene Hadjadj et tant d’autres dont on n’entendra même jamais parler sont plus ou moins étouffées : si le meurtrier de Sarah Halimi s’était appelé Dupont ou Durand cela aurait fait la une de toute la presse mondiale !).

    Concernant le problème évoqué c’est un peu la même chose et c’est ce qui permet à une poignée d’activistes malades et dangereux d’imposer leur dictature. Mais quand il s’agit réellement de venir au secours des homosexuels en difficulté (Mila) on voit tout de suite de quel côté ils sont en réalité…

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