L’AFP, Le chantre de l’antisémitisme et des territoires palestiniens occupés, par Thérèse Zrihen-Dvir

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Security forces clash with protesters during a protest against a visit of right wing politicians and against Israel’s plan to demolish some houses of Palestinians in the east Jerusalem neighborhood of Sheikh Jarrah on May 10, 2021
(photo credit: OLIVIER FITOUSSI/FLASH90)

L’AFP est immanquable. Il est là à tout moment et à toute occasion. Il ne rate aucune incidence, aucune opportunité de hurler sur les toits son antisémitisme et surtout son leitmotiv : Jérusalem de l’est, partie palestinienne occupée et annexée par Israël. La Cisjordanie, territoire occupé par Israël.

Vous ne tomberez jamais sur un article avec pour titre « Un palestinien a attaqué un soldat israélien – mais plutôt « un palestinien tué par un soldat israélien ». Biaisé mais infaillible pour faire croire au lecteur que les soldats israéliens  sont là pour tuer les palestiniens. À contre cœur, à la suite, l’AFP est souvent contrainte d’ajouter que ce palestinien avait attaqué en premier lieu le soldat israélien qui, en self défense, s’est vu forcé de l’abattre.

Je me suis amusée à relever le nombre de fois où je me suis vue contrainte d’opérer quelques rectifications avant de reprendre les articles de l’AFP.

Par exemple, l’AFP ne mentionnera jamais « la Judée et Samarie », mais « la Cisjordanie » et pourquoi ? Dans le même objectif que celui de l’empereur romain Hadrien, qui avait substitué le nom d’Israël par Palestine. Il fallait faire disparaître le Juif et Israël de la mappemonde et, il faut avouer qu’il avait admirablement réussi. Pourtant la conquête de la Transjordanie, aujourd’hui Jordanie, est très fraîche et extrêmement brève, suffisante et efficace pourtant afin de déloger et d’assassiner les juifs, détruire leurs lieux de culte, et s’emparer de la Judée et Samarie, de Jérusalem…

Wikipédia : La Cisjordanie et Jérusalem-Est furent annexés par la Transjordanie en 1950, mais seul le Royaume-Uni reconnut de jure cette annexion (à l’exception de Jérusalem-Est).

La Judée et Samarie est alors appelée Cisjordanie et ses territoires, non reconnus par les Nations-Unies, devinrent pour l’AFP, comme pour tous les antisémites et anti-israéliens, des territoires palestiniens occupés par Israël. Personne n’ose mentionner l’invasion de la Jordanie, ses meurtres, son occupation, son nettoyage ethnique.

Ce qui confirme deux choses : Déficience implicite de faits réels, mauvaise foi surtout…

La Judée et Samarie a été reconquise par Israël en 1967. L’occupation de la Transjordanie n’a duré que 17 ans, mais les véritables noms des territoires n’ont plus jamais été repris.

Aujourd’hui, en dépit de l’histoire, des archives, des hiéroglyphes, de la Bible, la Palestine demeure et s’est même vue devenir Palestine arabo- islamique. Jésus, ne vous en déplaise, est devenu palestinien. Le Mont du temple est transformé en l’Esplanade des mosquées… les quartiers juifs d’avant l’invasion de Jérusalem par la Jordanie ont perdu leur véritable nom et se sont vus affublés de noms arabes.

Hévron est devenu selon wikipédia : Hébron, en hébreu : חֶבְרוֹן (Hevron) et en arabe : الخليل (Al-Khalil), est une ville palestinienne de Cisjordanie, dans la région des monts de Judée…

Un quartier de Jérusalem aujourd’hui nommé Sheikh Jarrah n’était autre que le quartier juif portant le nom de Shimon Hatsadik.  Un peu d’histoire pour illustrer le conflit :

 « Sheikh Jarrah » (arabe : الشيخ جراح, hébreu : שייח’ ג’ראח, anglais : Sheikh Jarrah) est un quartier de Jérusalem-Est, au nord de la vieille ville. Dans le quartier sud, se trouvent des terres qui avant l’occupation jordanienne appartenaient à des propriétaires juifs.

Un grand tournant aura lieu dans le sillage de la guerre de 1948. Les habitants palestiniens de trente-neuf villages situés dans la zone ouest de Jérusalem fuient et s’installent à Cheikh Jarrah.

Lors de la guerre de 1947-1948, la population juive est expulsée. Sous l’occupation jordanienne, leurs propriétés sont saisies, et servent de logements pour l’installation de réfugiés palestiniens, qui s’y maintiennent après la prise du territoire par Israël en 1967.

Mais c’est un peu l’histoire même de tout le conflit israélo-palestinien.  Il y a eu des guerres, des conquêtes, de substitutions de population. Il n’existe pratiquement aucun pays sur notre planète qui n’héberge que sa population d’origine. Ce qui revient à dire, que les noms des places et des monuments changeront, que des cultures et des religions substitueront celles qui existaient depuis la nuit des temps.

Toute tentative de reprendre ce qui appartenait à un peuple, à tout peuple, après une défaite ne pourra jamais lui restaurer son effigie d’antan. Si Israël a du mal à reprendre les territoires qui appartenaient aux juifs, il se heurte à la présence des remplaçants qui avaient une fois été victorieux.

Imaginez ce scénario en France… lorsqu’une minorité d’une culture et religion différente opérera une substitution… Alors, la France portera un autre nom, et les champs Elysées s’appelleront l’esplanade des mosquées… Que sais-je ?

Je me demande si l’AFP oserait les nommer ainsi…

© Thérèse Zrihen-Dvir

Thérèse Zrihen-Dvir

Thérèse Zrihen-Dvir est écrivain-essayiste.

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