Sarah Cattan. Marseille. Instant saisissant. Le sang froid. L’humanité. La terreur

Les media ne donnèrent pas d’écho à ce qui s’est passé cette semaine à Marseille, au sein d’un magasin Cultura. Centre Commercial La Valentine, dans le 11e arrondissement de la ville.

On est saisi de sidération devant la scène. laquelle serait aujourd’hui si “banale” que nul même n’en parle: un homme. Une “arme blanche”, comme ils disent. La terreur. Le drame évité comme miraculeusement. Grâce au sang froid de forces de l’ordre. Desquelles on saluera la pédagogie. Voire l’humanité.

“Marre de ce monde, j’ai pris ma décision de longue date et je regrette que Poutine n’ait pas fait le travail”. Ce sont les derniers mots prononcés par l’homme de 59 ans qui a été abattu ce mercredi.

La scène, filmée par un témoin, est d’une extrême violence et dure longtemps.

“L’hypothèse de l’acte terroriste est écartée”, selon Dominique Laurens, Procureur de La République de Marseille. La piste privilégiée est celle d’un suicide par procuration” de la part d’un agresseur à bout: le quinquagénaire, inconnu des services de police, souffrait d’un cancer des os et d’une dépression. Quelques minutes avant l’acte, cet ingénieur de profession aurait jeté dans une poubelle son portable ainsi qu’un carnet rempli de propos “très dépressifs”, selon La Provence.

Les policiers ont été entendus par l’PGPN sous le régime de l’audition libre.

Les premiers éléments font privilégier la légitime défense: lorsque les policiers ont tenté de l’interpeller, l’homme s’est jeté sur eux pour les agresser, renversant les rayonnages, précise leParquet de Marseille.

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