Bettina Flores. Quand le “coronavirusse” supplante le coronavirus

Anne-Laure Bonnel

Je ne m’étendrais pas sur le conflit russo-ukrainien, n’étant pas une experte en stratégie militaire. Je vais seulement comparer la narration actuelle avec celle qu’on nous sert depuis plus de deux ans sur le Covid-19, en montrant les similitudes qui existent.

Le « coronavirusse » a supplanté le coronavirus

Le discours de terreur est le même utilisé : après la peur du Covid-19 qui s’est émoussée avec le variant Omicron peu létal, celle de la guerre nucléaire toute aussi angoissante est brandie dans les médias subventionnés, comme inévitable. Le « coronavirusse » a supplanté le coronavirus. Les télé-toubibs en mal d’audience se sont reconvertis en défenseurs du Régime de Kiev avec appels aux Français à partir faire la guerre ou encore en arborant le drapeau ukrainien sur leurs comptes sociaux. Le politiquement compatible avec le discours officiel bat son plein. Il est interdit de remettre en question l’information d’état qui relève de la propagande politique comme pour l’épidémie avec ses chiffres de décès falsifiés, de cas positifs comparés à des malades qu’ils n’ont jamais été, la promotion pour l’injection de produits géniques soi-disant sûrs et efficaces etc. Des montages photos et vidéos frauduleux avec des images récupérées de conflits ou d’événements antérieurs qui n’ont rien à voir avec la guerre actuelle, envahissent les médias occidentaux, comme les vrais faux malades du Covid-19 en réanimation (cf. la photo du même patient intubé, dans trois hôpitaux différents…). L’incendie d’un bâtiment annexe à une centrale nucléaire ukrainienne attribué aux Russes alors qu’il a été provoqué par des milices néo nazies sur place, en est un exemple parmi d’autres. L’objectif est de diaboliser V. Poutine qui est suffisamment « fou » pour faire sauter une centrale aux frontières de son pays et irradier la moitié de l’Europe… L’ex acteur de sitcom, V. Zelensky qui appelle l’OTAN à bombarder les troupes russes, lui, n’est un danger pour personne. Un nouveau Sarajevo avec des centaines de milliers de civils tués, apparemment ne lui pose aucun problème de conscience.

N’est pas fou celui qu’on pense… Cet appel aux bombardements de l’OTAN me fait penser aux « shots » envoyés sur les populations pour « éradiquer » le virus et le problème avec… On a vu le résultat. Les mesures de rétorsion appliquées par l’Union Européenne par notre Chère Uschi (von der Leyen) que, par respect pour les Russes je n’appellerais pas la Tsarine bien qu’elle en ait le profil, mais plutôt la Gorgone qui correspond mieux à mes origines méditerranéennes. Vous savez, l’effrayante Gorgone, cette figure mythologique antique de méduse avec des serpents dans la chevelure. Ses yeux ont le pouvoir de pétrifier tout mortel qui croise son regard. Persée, grâce au reflet que lui renvoie son bouclier poli comme un miroir, l’a décapitée avec son épée. Aussi, la Gorgone, non élue démocratiquement à la Commission Européenne, a décidé de livrer des armes à l’Ukraine qui sont distribuées à des civils afin d’organiser une guérilla, guerre de rues, que les Russes évitent habilement en encerclant les villes jusqu’à ce qu’elles se rendent.

Notre Président, la gueule enfarinée, nous a dit qu’il fallait se serrer la ceinture, que nous allions souffrir à cause de la crise économique provoquée par V. Poutine alors que l’inflation, le prix de l’énergie depuis des mois, n’ont pas attendu le conflit pour flamber.

C’est toujours la même technique communicationnelle utilisée : c’est la faute aux autres, nous n’y sommes pour rien.

Les cartes bancaires, les Master Cards des Russes sont bloquées dans le monde entier, un avant-goût de ce qui attend le citoyen européen non éco-sanitaro-compatible avec l’instauration très imminente du passeport numérique.

Mais, j’oubliais l’État prend soin de notre santé… comme il nous protège des velléités de V. Poutine en Europe. « Nous déclarons la guerre économique à la Russie », a dit Bruno Lemaire. On se croirait dans « Tintin au pays des Soviets ». Il s’agirait de comprendre que la guerre froide est finie depuis trente ans… Le blocage de « Swift », le moyen de transactions financières internationales, mais qui ne concerne pas le gaz russe, ce qui mettrait en difficulté les banques européennes, a été remplacé par un autre système, chinois. Il a eu pour conséquence de réduire l’approvisionnement de l’Allemagne et l’Italie et de doubler le prix du gaz. L’arrêt du gazoduc ”Nord Stream 2” lui a valu, suite à un accord, d’être redirigé dans l’autre sens, vers l’Empire du Milieu… Toutes ces mesures n’ont que peu d‘effets sur la Russie qui « a les moyens de tenir deux ans, la France deux mois ! », d’après un expert financier.

Cela ressemble étrangement à toutes ces mesures de confinement, couvre-feu, fermeture de magasins et d’établissements de loisirs, masque, distanciation physique, QR Code, injections, qui devaient soi-disant arrêter l’épidémie.

Une nouvelle catégorie de migrants est apparue, « les émigrés politiquement corrects ». Jusque-là les Afghans, les Syriens, les Irakiens, les Libyens, les Yéménites qui fuyaient et continue de fuir les bombes de leur pays en guerre, n’étaient pas les bienvenus en Europe. Ils avaient le défaut de ne pas être assez blancs ou carrément trop noirs, de ne pas être chrétiens ni européens. Un apartheid, pavé pourtant de bonnes intentions comme l’enfer… est mis en place qui trie le « bon » migrant du « mauvais » ou de l’indésirable, comme le sont les non vaccinés interdits d’accès libre dans les lieux publics. La Maire de Calais a ouvert une salle des fêtes pour accueillir les Ukrainiens qui fuient le Régime de Kiev, les exactions meurtrières des néo nazis dans le Donbass ou tout simplement la guerre et on ne peut pas lui reprocher. Mais comment se fait-il que depuis des années la jungle de Calais (je connais bien la région), réserve d’émigrés de tous pays dans des conditions de vie et d’hygiène épouvantables, est la seule solution proposée par la municipalité ? Où sont les familles d’accueil pour ces émigrés ?

Pour finir avec ma comparaison du traitement de l’information utilisant les mêmes ficelles que pour le coronavirus, la censure qui s’abat sur toute personne qui ne se conforme pas à la doxa ukrainienne, en est l’exemple parfait. La Reporter de guerre, Anne-Laure Bonnel, qui est dans le Donbass en ce moment et qui avait alerté l’opinion publique via son film sorti en 2015 dont aucune chaîne de télévision n’a voulu à l’époque, a porté plainte pour diffamation contre le Journal « Libération », qui a fait un portrait d’elle ahurissant. Il faut impérativement la dénigrer et la faire taire : pas de chance, elle continue de filmer le conflit sur place et n’hésite pas à prendre la parole pour expliquer la situation. Elle est disqualifiée comme les scientifiques au discours dissonant sur la crise sanitaire, dont l’Épidémiologiste Jean-François Toussaint qui a gagné son procès en diffamation contre le Rédacteur en chef, toujours de « Libération ».

Pour arrêter d’avance toute critique, je suis CONTRE la guerre quelle qu’elle soit qui est un drame terrible pour les peuples qui n’ont pas d’autre choix que de la subir et d’en payer le prix fort et je n’ai aucune sympathie politique ou autre pour Vladimir Poutine.

Mais, je condamne le Régime de Kiev comme beaucoup d’Ukrainiens sans doute mais qu’on n’entend pas, qui est à l’origine des massacres dans le Donbass. La solution est et reste la diplomatie, qui hélas, ne semble pas être à l’ordre du jour avec tous les va-t’en-guerre qui s’agitent sur les plateaux TV…

© Bettina Flores, 8 mars 2022

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3 Comments

  1. Le reportage de madame Bonnel sur le Donbass en 2014 commence par prêter au président Porochenko un propos ségrégationniste ou génocidaire, tronqué d’un discours plus long que vous trouverez sur YouTube, et dont la teneur dit le contraire (pour ceux qui comprennent l’ukrainien ou le russe), et qui en dit d’ailleurs long sur le combat des Ukrainiens de l’époque contre les actions russes et pro-russes du Donbass.

    Anne-Laure Bonnel, en prenant ce fragment de discours directement d’une chaîne russe, s’est faite le relai d’une propagande grossière, en toute impunité, et est donc bien mal placée pour venir donner des leçons d’intégrité journalistique.

    Que son reportage n’ait pas été diffusé en France en 2017 aurait plutôt tendance à rassurer toute personne saine d’esprit et soucieuse de vérité.

    Et cette dame qui enseigne dans une université de Paris vient donner des leçons de toxicité et de désinformation sur Sud Radio ou C News… Au secours! Notre démocratie est effectivement en danger.

  2. Juste une minuscule remarque a ce long texte :
    Le dombass était ukrainien avant que les russes l envahissent avec des prétextes et des méthodes qui rappellent l affaire des sudetes en 1938

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