“Macron on n’en veut plus”: mot d’ordre des convois qui encerclent Paris ce matin

Les policiers sont sur le qui-vive, alors que l’arrivée des convois se profile. GONZALO FUENTES / REUTERS

Pendant qu’Emmanuel Macron se veut au-dessus de la mêlée et vaque à ses obligations présidentielles, se mêlant de la crise ukrainienne avant de se répandre dans une interview hier à Ouest France où il enjoint notamment le peuple français, fatigué par les longs mois de pandémie, à être solidaire,

Pendant qu’il confie les clés de la capitale au peu populaire préfet Lallement,

les convois dits de la liberté convergent, résolus, vers Paris, composés d’agriculteurs, de mères de familles, militants anarchistes, entrepreneurs, patriotes, complotistes et Gilets jaunes applaudis sur leur passage et convergeant, qui en voitures particulières, qui en camping-cars, fourgons ou gros camions , vers Paris, laissant le Renseignement territorial un brin désarçonné, résolus qu’ils sont à obtenir notamment la levée du Pass vaccinal, excédés qu’ils furent tous par le fameux les non vaccinés moi je veux les emmerder édicté le 4 janvier.

La réponse de l’État sera extrêmement ferme, a prévenu Darmanin, sommé d’éviter “un convoi de la liberté à la française”, inspiré des blocages de camionneurs néo-zélandais ou canadiens qui encerclent Wellington ou le Parlement de la capitale canadienne et bloquent la circulation pour protester contre les restrictions sanitaires et l’obligation vaccinale contre le Covid-19.

Né sur les réseaux sociaux, le mouvement français fait flores, laissant un brin désemparées des autorités qui ont mobilisé jusqu’aux gendarmes, déroutant le Service central du renseignement territorial en le semant via Télégram et des messageries cryptées : Le “Pas question de laisser la manifestation devenir occupation” sera à vérifier au cours des heures de ce samedi par les limiers du ministère de l’Intérieur qui semblent avoir bien du mal à définir et anticiper ce mouvement inédit soulevant de véritables questions de maintien de l’ordre : la gendarmerie a beau se tenir prête à déployer ses véhicules blindés, tout est incertain ce matin.

L’Objectif des manifestants? Atteindre Bruxelles lundi 14 février, à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Pour info : les organisations syndicales de routiers se sont à cette heure désolidarisées du mouvement.

Sarah Cattan

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1 Comment

  1. Macron et le gnome darmanin se sont revelés incapable de maintenir l ordre et la securité , leur etrange mansuetude pour les islamistes ou les black block qui ont ravagé le pays reste tres tres troublante , mais je n ai aucun doute qu ils oseront frapper tres fort des citoyens honnetes , excedes par leurs turpitudes et la decadence de ce pays .

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