Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU se dit “préoccupé” par le “manque de transparence de la procédure” dans “l’Affaire Adama Traoré”

Dans “L’affaire Sarah Halimi”, “on” nous a enjoint de circuler. Comprenez que les rapporteurs du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sont trop … “préoccupés”.

Par quoi? Par les dyfonctionnements éclatants du traitement de l’Affaire Sarah Halimi, avérés depuis les auditions de la Commission parlmentaire, toujours en ligne, éloquents mais “tus”, “niés” par le Rapport abject de Florence Morliguem?

Non. A en croire une lettre envoyée au gouvernement français le 15 novembre dernier et que franceinfo a pu consulter, les rapporteurs du Conseil des droits de l’homme des Nations unies se disent “préoccupés par les délais importants dans la réalisation d’actes demandés par la famille”.

Dans ladite lettre, quatre experts mandatés par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’inquiètent encore de “la lenteur de l’instruction, l’absence de mise en examen et le possible manque de garantie d’indépendance, d’impartialité et de transparence dans la procédure en cours”, six ans après la mort d’Adama Traoré lors de son interpellation par la gendarmerie le 19 juillet 2016.

Assa Traoré, la sœur d’Adama Traoré, aux côtés de son avocat Yassine Bouzrou, au palais de justice de Paris, le 6 mai 2021. (THOMAS SAMSON / AFP)

Les quatre rapporteurs du Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Les voilà qui s’émeuvent des “délais importants dans la réalisation d’actes demandés par la famille, mais encore “des lenteurs dans la reconstitution de l’interpellation, l’audition des témoins-clefs et l’étude des antécédants judiciaires d’Adama Traoré et des gendarmes”, lesquelles “n’ont toujours pas été réalisées.”

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Il se dit aussi “préoccupé” par “l’absence de mise en examen” dans cette affaire.

Via une note envoyée au gouvernement, ils disent encore leur préoccupation quant à une “absence de prise en considération d’un possible mobile raciste dans la mort de M. Traoré.”

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Il tient à rappeler que les faits allégués, s’ils sont établis, constituraient des violations du droit international des droits de l’homme auquel la France a souscrit”.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Il demande au Gouvernement, “sans vouloir préjuger des conclusions de l’enquête”, une réponse afin de “fournir toute information complémentaire en relation avec les allégations susmentionnées.”

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Il écrit qu’il a été démontré dans ce dossier que la procédure pénale française a été violée durant l’enquête”.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Il démontre encore “que les dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme ont été violées dans cette affaire, notamment le droit à une enquête effective. Et c’est maintenant au tour du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de constater la violation des principes fondamentaux de droit international. 

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies? Il parle “d’humiliation pour la justice française qui mérite mieux que la juge d’instruction actuellement saisie.”

Mais voilà: ladite note est signée par Dominique Day, présidente-rapporteuse du “groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine”, Morris Tidball-Binz, rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, E. Tendayi Achiume, rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines de racisme, de disrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui est associée et Nils Melzer, rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Sarah Halimi intéresse moins le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

Sarah Hallimi n’a pas une Assa, que la France est sommée d’écouter, et à laquelle il a déjà été consenti 2 reconstitutions de l’interpellation, et sans doute demain une troisième. Une Assa Traoré qui sera suivie par ces poltiques qui ont vendu leur âme et e joindront ce samedi à cette énième “grande marche parisienne”…

Que peut dès lors espérer Sarah Halimi, trop blanche, trop juive, de l’ONU: RIEN.

Sarah Cattan

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3 Comments

  1. La prétendue affaire Taoré est la plus grande fake new du siècle : la preuve définitive que certains grands médias traditionnels d’Amérique du nord et d’Europe de l’ouest sont devenus des outils de désinformation et de radicalisation bien plus dangereux que les réseaux sociaux. Quant à l’ONU, qui soutient les oppresseurs et s’attaque aux victimes depuis plus d’une vingtaine d’années, c’est devenu un problème majeur que très peu de gens perçoivent.

  2. Ils ont su dire et marteler : Black lives matter ! « Les vies des Noirs comptent ».
    La vie des Juifs compte aussi !
    Mais, d’après leur comportement au moment du meurtre de Sarah Halimi et dans la suite donnée à ce meurtre, resté sans jugement, il ne semble pas que la police et la justice françaises partagent ce point de vue.
    Pas plus que le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

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