Myriam Anissimov. Édith Bruck : le destin d’une miraculée

Édith Bruck en 1957

La vie et l’œuvre de l’écrivain Édith Bruck, au succès tardif mais éclatant, de la Hongrie pendant la Solution finale à l’Italie, en compagnie de Primo Levi

Les éditons du Sous-Sol et Rivages Poche publient un récit et un recueil de poèmes de la romancière et poétesse italienne Édith Bruck, dont trois ouvrages avaient déjà paru en France chez Kimé, en 2015 et 2017. Mais les critiques français ne lurent pas les livres de cette extraordinaire conteuse, née à Tiszabercel en Hongrie en 1932, et déportée à Auschwitz l’année de ses douze ans, avec ses parents, frères et sœurs. Elle a ensuite été transférée dans les camps de Kaufering, Landsberg, Dachau, Christianstadt. Avec sa sœur, elle a survécu aux « marches de la mort » sur les routes d’Allemagne, qui ont duré six semaines.

La célébrité à 90 ans

La vie de cette adolescente, devenue dans l’immédiat après-guerre une toute jeune fille, est une suite d’aventures sidérantes à travers l’Europe en ruines, puis dans l’État d’Israël, à peine né, pour s’achever en Italie, qu’elle a choisi comme sa patrie.

Proche de Primo Levi, Édith Bruck fut très éprouvée par son suicide.

Ils s’étaient parlé peu de jours avant son passage à l’acte, le 11 avril 1987. Il lui avait dit son désespoir de ne plus pouvoir écrire, son incapacité à continuer de vivre. Il avait aussi écrit à son ami, l’instituteur Charles Conreau, rencontré quelques jours avant l’arrivée de l’Armée rouge au camp d’Auschwitz, que la vie là-bas était « en couleurs », et que sa vie à Turin était devenue « en noir et blanc ».

Comme Levi et Jean Améry, Édith Bruck s’est posé la question : Pourquoi aurais-je survécu ? C’est le titre de son recueil de poèmes, traduits et préfacés par René de Ceccatty, qui paraît aux Éditions Rivages. Au lendemain de la mort de Levi, Édith écrivit :

…Ta figure tutélaire nous manque,

Nécessaire comme l’eau à l’assoiffé,

La prière au croyant,

La lumière au non-voyant.

Notre devoir est

De vivre et jamais de mourir !

Pourquoi Primo ?

Si le nom d’Édith Bruck sort enfin grâce, à René de Ceccatty, d’un cercle restreint de lecteurs français, elle est en revanche depuis longtemps un écrivain de renom, récompensé par deux prix littéraires en Italie. Son dernier récit, Le Pain perdu a reçu le prix Viareggio, le prix Strega Giovani en 2021, et s’est vendu à 100 000 exemplaires.

Mais Édith Bruck est aussi soudain devenue une star à 90 ans parce que le pape François a lu avec une grande émotion une interview publiée le 26 janvier 2021 dans L’Osservatore Romano. Il a exprimé le désir de la rencontrer. Édith Bruck a reçu le pape François dans son appartement, situé au cœur de Rome, entre la Piazza di Spagna et la Piazza del Popolo. Une meute de journalistes attendait ce dernier au pied de l’immeuble, quand il sortit de chez l’écrivain. Avant de monter en voiture, le pape déclara :

« Je suis venu ici, chez elle, afin de la remercier pour son témoignage et pour rendre hommage au peuple martyr de la folie du populisme nazi. C’est avec sincérité que je répète les mots que j’ai prononcés du fond de mon cœur à Yad Vashem, et que je répète devant chaque personne qui, comme elle, a tellement souffert à cause de cela : “Pardon, Seigneur, au nom de l’humanité”. »

Le destin d’une miraculée au cœur de la Shoah hongroise

Édith Bruck est une miraculée, une des rares survivantes parmi les 430 000 Juifs hongrois déportés vers les chambres à gaz de Birkenau, entre le printemps et l’été 1944.

De son vrai nom Steinschreiber, Édith est née le 3 mai 1932 dans le shtetl de Tiszabercel, en plein cœur du yiddishland, sur la rivière Tszisa, un affluent du Danube, au nord-est de la Hongrie. On peut consulter sur le site du Mémorial de Yad Vashem, la liste de tous les Juifs de Tiszbercel, assassinés par les nazis.

Édith est la dernière d’une famille de six enfants, dont deux garçons et quatre filles qui vivaient dans une extrême pauvreté, en proie à la haine et aux violences des paysans. Deborah la mère d’Édith, était profondément religieuse. Adam le père, qui ne croyait à rien, avait le plus grand mal à gagner de quoi nourrir ses enfants, en transportant des animaux destinés à la boucherie. Deborah, dont rien n’entamait la foi, au grand dam de sa fille, arrivait de justesse à se procurer la farine nécessaire pour pétrir le pain qui devrait durer jusqu’au shabbat suivant.

La petite Édith est une belle fillette aux longues tresses blondes qui court pieds nus dans la poussière des ruelles non goudronnées du sthetl. Elle se dispute avec sa mère, qui accepte la tragédie qui s’annonce, comme voulue par Dieu, « qui est partout ». Ce Dieu que l’enfant ne voit nulle part, et auquel l’écrivain Édith Bruck adresse une lettre véhémente en tant que coda au Pain perdu :

« Oh. Toi, Grand Silence, si Tu connaissais mes peurs, de tout, mais pas de Toi. Si j’ai survécu, ça doit avoir un sens, non ? »

Et à propos de Mengele, qui était surnommé l’Ange de la Mort (Malakh haMavet) à Auschwitz :

« Les cas de survie sont devenus sans mérite, ou si ça se trouve, aux dépens de la vie d’autrui, ou au service de l’ennemi. Pourquoi n’as-tu pas brisé ce doigt ? Dans la chapelle Sixtine, Tu tends le Tien vers Adam  homme en hébreu  sans l’effleurer comme ce médecin qui était le Oui et le Nom, en prenant Ta place, Tu as permis qu’il Te remplace ! Et qu’il dirige cet index de feu contre des millions d’innocents qui T’invoquaient et T’adoraient comme ma mère. »

Dans les derniers mois de la guerre, les nazis aux abois, mobilisent leurs forces pour exterminer la dernière communauté juive d’Europe, presque intacte.

La Hongrie fait partie de l’Axe, les pays alliés au Reich nazi. Dès 1938, les 725 000 Juifs de Hongrie sont en proie aux mesures antisémites qui visent à les exclure de la société. Des pogroms éclatent, encouragés par la gendarmerie fasciste.

En 1941, la petite Édith entend pour la première fois le maître d’école et le médecin se saluer par un Heil Hitler ! C’est précisément ce médecin qui refusera de soigner l’un de ses frères souffrant d’une crise d’appendicite parce qu’il est juif.

Le père d’Édith, mobilisé en 1942, est bientôt renvoyé en tant que Juif. Mais comme tous les Juifs, il est aussitôt condamné au travail forcé.

Dans toute l’Europe occupée et les Balkans, les Juifs ont déjà été exterminés. Les Alliés n’ont rien entrepris pour les sauver. En France, le gouvernement de Vichy, opère des rafles systématiques et livre les Juifs aux Allemands, avant qu’ils en aient fait la demande.

Hitler dont l’armée bat en retraite sur tous les fronts, est scandalisé que dans la Hongrie sous influence allemande, un îlot juif puisse subsister. Alors que son « Reich de mille ans » n’est plus que poussière, depuis son bunker de la Chancellerie, il ordonne l’extermination des Juifs de Hongrie. Au mois de mars 1944, l’acheminement des Juifs vers les centres de mise à mort va pouvoir commencer.

L’amiral Horthy, régent du royaume de Hongrie, a rencontré Hitler à Klessheim le 18 avril 1943. De retour à Budapest, il écrit :

« Hitler s’est également élevé contre le fait que la Hongrie n’ait pas encore pris les mesures nécessaires pour régler la question juive. Nous sommes donc accusés du crime de ne pas avoir exécuté les désirs de Hitler, et l’on me reproche de ne pas avoir permis que les Juifs soient massacrés. »

Dépêché à Budapest, Himmler organise la Hongrie et constitue son équipe d’exterminateurs.

Le chef suprême des SS et de la Police est le SS-Obergruppenführer docteur Otto Winkelmann. Eichmann, Seidl, Krumey, Dannecker, Wisliceny, Novak, Husnche, Abromet font partie de son équipe, chargés de mettre en œuvre « la solution finale ». Le Sondereinsatzkommando qui a été formé le 19 mars au camp de Mauthausen, est le moteur de cet appareil de destruction. Placé sous le commandement d’Eichmann en personne, cette unité d’une violence dévastatrice va mener à bien la déportation des Juifs de Hongrie.

Wisliceny convoqua d’abord à Budapest les représentants de la communauté juive, dans le but d’endormir leur méfiance. Le président fut courtoisement nommé Herr Hofrat cher président. Puis, les SS demandèrent des couvertures, des machines à écrire, de la lingerie féminine, des œuvres d’art, des bijoux. Le Hauptsturmführer Hunsche déclara aussi qu’il avait très envie de jouer du piano. On lui en présenta huit. Il leur répondit : « Enfin, messieurs, je ne veux pas ouvrir un magasin de pianos, je veux simplement jouer du piano.   »

La spoliation totale des Juifs, leur concentration systématique dans des ghettos fut ensuite entreprise, afin de réaliser méthodiquement leur transfert vers les crématoires. Les rafles et la concentration des Juifs de Hongrie, divisée en cinq zones, furent opérées région par région. Il n’y eut pas de ghetto à Budapest parce que les Hongrois craignaient des bombardements sur la capitale, qui aurait visé la population non juive. Mais c’était une préoccupation que les Alliés n’avaient pas ! Ils n’ont même pas bombardé les crématoires, alors qu’ils ont lâché leurs bombes sur l’usine de la Buna, à Monowitz, distante de six kilomètres.

Les fours des crématoires d’Auschwitz furent améliorés, de vastes fosses d’incinération furent creusées tout autour, afin de compléter le dispositif. Des milliers de wagons furent réquisitionnés dans le seul but d’acheminer 400 000 Juifs jusqu’aux chambres à gaz. Tout se poursuivit au grand jour, sans que les Alliés, sur le chemin de la victoire, se préoccupent d’intervenir.

La famille d’Édith Bruck n’appartenait pas à la bourgeoisie, comme la majorité des Juifs hongrois, qui étaient le pivot de l’activité commerciale à Budapest. Plus de la moitié des médecins, des avocats, un tiers des journalistes étaient juifs. Sans eux, le pays courait à la faillite. Cependant, les Juifs, expulsés par l’Einsatztrupp Tarnopol sur l’autre rive du Dniestr et concentrés dans le ghetto de Satnislawow, furent victimes de fusillades de masse, avant que ne commence l’organisation des convois, sous la houlette d’Eichmann.

Les deux premiers convois de 4 000 Juifs quittèrent le camp d’internement de Kitarsca les 27 et 28 avril. Puis les transferts quotidiens devinrent une routine. Eichmann s’enorgueillissait, qu’en moyenne, 12 000 personnes soient déportées chaque jour vers Auschwitz, et aussitôt gazées. Les « meilleurs jours », les SS se vantaient d’en avoir gazés et brûlés 20 000.

La Pâque du 7 avril 1944, est tragique. Édith écrit : « On aurait dit une veillée funèbre ». Quelques jours plus tard, alors que sa mère était en train de pétrir le pain de shabbat, les gendarmes hongrois chassèrent tous les Juifs du village de leurs maisons et les molestèrent, tandis que les paysans, leurs voisins, applaudissaient, et se jetaient sur leurs biens. Gendarmes et paysans cherchaient surtout « l’or des Juifs ».

Le 8 avril1944, Édith Bruck fut donc ainsi déportée avec sa famille au ghetto de Sàtoraljaùjhely au mois d’avril, avec les Juifs des Carpates, que les nazis avaient désignées comme la zone 1.

Lors de leur arrivée à Auschwitz, les membres de la famille furent séparés sur la « rampe ». Les parents et l’un des frères d’Édith disparurent en quelques instants, lors de la sélection opérée par Mengele.

Édith sera ensuite transférée avec sa sœur Adele aux camps d’anéantissement par la faim, les coups et le travail aux camps de Kaufering, Landsberg, Dachau et Christianstadt.

Évacuées à pieds lors des « marches de la mort », Édith et sa sœur sont libérées libérée par les Alliés au camp de Bergen-Belsen le 15 avril 1945. Édith n’a pas encore quatorze ans. Autour d’elles, dans les bois, la boue du camp, les Anglais et les Américains découvrent plus de 20 000 cadavres nus.

Comme Primo Levi et Imre Kertesz, Édith Bruck a dit qu’Auschwitz fut son université.

Une nouvelle vie

Soignée à l’hôpital par les Alliés et enfin rétablie, Édith et sa sœur retournent en Hongrie. Devant leur maison dévastée, où les photos de famille ont été jetées par les voisins dans les excréments, elles sont insultées, et décident aussitôt de quitter la Hongrie pour toujours.

A partir de 1948, après avoir passé quelques mois à Budapest, puis en Tchécoslovaquie, chez une de ses sœurs qui la reçoit froidement, Édith rejoint deux de ses sœurs et son frère Laci qui ont fait leur aliyah dans le jeune État d’Israël.

Édith passera quelques années difficiles et spartiates au kibboutz. Elle se mariera deux fois avec des maris violents, et divorcera deux fois. Son troisième mariage sera un mariage blanc, suivi d’un divorce, qui lui permettra d’échapper au service militaire. Elle adoptera le nom Bruck, de ce mari qui ne lui a fait aucun mal. Commence alors une sidérante vie d’aventures. Comme Édith est aussi belle que désirable, elle est engagée comme danseuse et chanteuse de cabaret dans des tournées qui la conduisent dans toute l’Europe et en Turquie. Elle déserte sa compagnie à Naples et y travaille pendant deux ans dans un institut de beauté. Son employeur qui l’exploite brutalement, ignore qu’elle a commencé à écrire des poèmes et des récits, parus sous un pseudonyme.

La vie d’aventures d’Édith Bruck se stabilise enfin quand, en 1957, elle rencontre à Rome, le poète, traducteur et cinéaste Nelo Risi, qui a onze ans de plus qu’elle, et deviendra son mari bien-aimé, malgré ses infidélités.

Édith, dont le Journal avait été détruit pendant la guerre, écrit des récits autobiographiques, des poèmes, qui sont publiés par de petites maisons d’édition en Italie. Notamment, Qui t’aime ainsi et Lettre à ma mère, un chef-d’œuvre d’une violence et d’une beauté inouïes.

Un jour, Édith Bruck a pris la décision de retourner seule sur le site du camp de Dachau, près de Munich. Elle ne put supporter de rester une heure de plus en Allemagne, et repartit le jour-même à Rome.

Comme pour Primo Levi, écrire, témoigner ont été une nécessité vitale pour l’écrivain que l’adolescente orpheline, est devenue. En 1980, elle a rencontré Giorgio Perlasca, le faux consul espagnol, en réalité un commerçant italien, qui tout seul, au risque de sa vie, sauva 5 000 Juifs, à Budapest :

« Je me suis retrouvée alors près de ce saint homme, grand, maigre, doux, humble, avec des éclairs de douceur sur son visage et une fermeté dans son regard, et je me suis demandé : “Que lui dire ? Merci ?” Y-a-t-il seulement des paroles que l’on puisse adresser à un ancien fasciste qui a accompli quelque chose d’incroyable dans les années les plus noires de la Hongrie, alliée de l’Allemagne nazie ? Que peut-on dire à un homme quelconque qui n’a plus supporté d’assister aux massacres de ses semblables ? C’est un mouvement de l’âme qui lui a inspiré l’idée géniale de se faire passer pour le consul général d’Espagne, ce qui lui a permis de sauver, au risque de sa vie, des milliers d’innocents destinés à l’extermination pour des raisons purement raciales. »

Édith Bruck et Nelo Risi, inséparables, malgré une relation amoureuse complexe, ont travaillé ensemble. Ils ont traduit des livres, écrit des adaptations pour la télévision et le cinéma. Nelo Risi, l’homme de sa vie, est mort en 2015.

Édith Bruck écrit en 1970, Sulla porta, sa première pièce de théâtre. En 1975, paraît son premier recueil de poèmes Il tatuaggio, préfacé par Giovanni Raboni. Puis, elle travaille pour le cinéma, tourne Improvisio, avec Andréa Ferreol. Elle va aussi adapter pour la télévision le roman de Ferdinando Camon, Un altare per la madre. Camon avait été le dernier à interviewer Primo Levi. Peu de jours avant son suicide, en corrigeant le texte de leur entretien, Levi avait écrit qu’il cherchait une explication à l’existence, ou plutôt à la non existence de Dieu, qu’il la cherchait, mais ne la trouvait pas. En 1999, Édith Bruck publie Signora Auschwitz, dont la tonalité est très proche du désarroi de Primo Levi, lassé de témoigner devant des assemblées de jeunes, indifférents et ignorants. Devant l’expansion exponentielle de l’antisémitisme, partout dans le monde.

Le Pain perdu commence par cette belle phrase : « Il y a très longtemps, il était une fois une petite fille qui, au soleil du printemps, avec ses petites tresses blondes virevoltantes, courait pieds nus dans la poussière tiède. Dans la ruelle, dite Six-Maisons, du village où elle habitait, il y en avait qui lui disaient bonjour et d’autres non. »

Cet étincelant et implacable récit remporte en Italie un immense succès. Il devrait certainement en aller de même en France. Ses poèmes paraissent en même temps, préfacés et traduits par René de Ceccatty. Le poème intitulé Une promenade avec Primo Levi exprime la tonalité de son œuvre.

Pour toi si piémontais

pour tes pas presque de clandestin

pour tes yeux éblouis par tant de lumière

comme du prisonnier qui vient d’être libéré

Rome était une ville trop ensoleillée.

« Il y a une atmosphère de vacances, de fête, de marché »

Me disais-tu, de tes lèvres serrées et incrédules,

jetant un regard scrutateur et furtif

sur les vitrines tentatrices que tu t’interdisais,

pourquoi Primo ?

La normalité désirée

ne nous est plus possible

dans la maison, dans la rue, avec les amis,

les épouses, les maris, les amants-

une existence a été marquée

les négationnistes

se multiplient

« Tu te rends compte,

ils nient déjà »,

me disait Primo Levi,

Je m’en suis rendu compte, oui,

Plus que jamais aujourd’hui !

© Myriam Anissimov

Myriam Anissimov est l’auteur de plusieurs biographies de référence (Primo Levi, Romain Gary, Vassili Grossman et Daniel Barenboim) et de plusieurs romans, parmi lesquels La Soie et les Cendres, Sa Majesté la Mort et Jours nocturnes. Elle a également été critique littéraire et artistique pour Le Monde de la Musique et de nombreux titres de la presse nationale. Elle préfacé et a grandement favorisé la réédition de Suite française d’Irène Némirovski et celle du Pianiste de Wladislaw Szpielman, adapté au cinéma par Roman Polanski. Son roman, Les Yeux bordés de reconnaissance, a reçu lePrix Roland-de-Jouvenel de l’Académie Française en 2018. En 2021, elle a publié Oublie-moi cinq minutes ! (Seuil).

https://www.nonfiction.fr/article-11127-edith-bruck-le-destin-dune-miraculee.htm

nonfiction.fr est un site Web d’actualité des idées et de critiques des livres.

Merci à Edith Ochs

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8 Comments

  1. Bonjour, vous avez sans me demander mon accord ni celui du Site Nonfiction publié mon article sur Edith Bruck. Je n’ai rien contre, mais je vous demande de citer la source et la date de mise en ligne.
    Par ailleurs, puisque ce que j’écris éveille votre intérêt, je vous informe que j’ai publié un roman intitulé “Oublie-moi cinq minutes !” aux Editions du Seuil, en octobre dernier. Toute la thématique concerne le monde juif. Vous n’en avez même pas rendu compte. Vous n’avez pas mentionné son existence dans vos colonnes. Et, ensuite, sans la moindre courtoisie, vous me publiez sans mon accord. Je trouve cela très fort de café. Myriam Anissimov

    • Chère madame, votre article nous est parvenu via une connaissance commune: laquelle a immédiatement reçu, pour vous le transmettre, le lien de la publication. Elle m’avait alors transmis votre désir légitime que nous parlions de votre roman, – dont j’ignorais l’existence – demande à quoi j’ai bien évidemment répondu aussitôt en vous donnant mes coordonnées pour en faire davantage qu’une “mention” en bas de page. Nous pouvons, si vous le préférez, retirer cette publication, laquelle comprend, en bas de page, et comme toujours, le lien de nos sources! Ainsi: Soyez claire, respectueuse à votre tour. Car si nos publications nous “servent”, elle sont là aussi pour vous honorer. TJ ne manque pas d’auteurs heureux d’être publiés. Et un remerciement serait apprécié. Sarah Cattan pour TJ

      • Bonjour, je suis très heureuse que mon article migre chez vous, grâce à Edith Ochs. Et si la mention de sa source y figure, tout est en ordre.
        Si vous vouliez demander à l’un de vos critiques de lire mon livre, vous pouvez le demander à Caroline Gutmann, aux Editions du Seuil, qui se fera un plaisir de vous l’envoyer. Cependant, quand j’ai fait mon service de presse, Tribune Juive en faisait partie. Je l’ai signé. Dans ma jeunesse, j’ai commencé à écrire pour la presse, précisément dans Tribune Juive. Qu’est-il devenu? Bien cordialement.

        • Merci Myriam. Et merci, Edith, qui nous a fait nous rencontrer. Je n’ai pas reçu votre livre, mais nous allons vérifier. Oui Bien évidemment, nous vous lirons avec intérêt. Et vous avez déjà écrit pour TJ! Avec Jacquot Grunewald, peut-être? Je vais rechercher. Bien à Vous. SC, pour TJ

          • Cher Monsieur, oui mon tout premier article, je l’ai écrit pou Jacquot Grunewald, après la publication de mon premier roman Comment va Rachel ? J’ai signé le service de presse pour Tribune Juive. Si vous ne le trouvez pas trainant sous un bureau, vous pouvez le redemander à Caroline Gutmann mon attachée de presse, qui vous le fera porter. Le titre de mon livre pour information : Oublie-moi cinq minutes ! Il concerne entièrement le monde juif, et mêle la grande Histoire, avec l’histoire personnelle. Vous pouvez trouver un long entretien avec Michel Zlotowski sur AKADEM sur mon roman, et sur le site de la Librairie Mollat. Bien à vous, Myriam Anissimov

  2. Autre chose, qui ne vous fera pas douter qu’il n’est pas inutile de parler de mon livre : ma biographie de Primo Levi ressort en collection de poche chez Points Seuil d’ici la fin du mois. VOus pouvez la demander à l’éditrice de cette édition au Seuil. Elle s’appelle Gabriela Larrain. Le titre de ma biographie de Levi : Primo Levi ou la tragédie d’un optimiste.
    Enfin, je participerai avec mon éditeur René de Ceccatty et Edith Bruck a une rencontre en visio conférence le 25 janvier au Centre Culturel italien à Lyon.

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