L’étau se resserre sur les personnes qui ne sont pas vaccinées

Après la mise en place de dispositifs plus ou moins souples pour inciter à la vaccination, comme le pass sanitaire en France, dont la transformation en pass vaccinal est discutée actuellement au Parlement, ou le “green pass” en Italie, d’autres pays ont décidé d’aller plus loin que les restrictions habituelles (comme un accès restreint aux lieux de loisirs).

L’accentuation de ces contraintes a un but avoué : convaincre les personnes réticentes à la piqûre de tendre le bras pour freiner la progression de la pandémie, désengorger les hôpitaux et permettre le retour le plus rapide possible à une vie dite “normale”. Une perspective qui s’éloigne de plus en plus pour ceux qui refusent de recevoir une injection de vaccin contre le Covid-19.

Dans les pays où la vaccination n’est pas obligatoire

En Lettonie, depuis le 15 novembre, les employeurs peuvent mettre leurs salariés non vaccinés en congés non payés et les licencier au bout de trois mois d’absence s’ils refusent le vaccin. Cette mesure, qui suppose une connaissance du statut vaccinal par l’employeur, concerne également les députés et les conseillers municipaux.

Au Canada, les chômeurs, s’ils refusent la vaccination, voient quant à eux le versement de leurs indemnités journalières suspendues. Dans la province francophone du Québec, il sera également interdit aux personnes non vaccinées d’acheter de l’alcool ou du cannabis à usage récréatif à partir de la mi-janvier.

Au Pakistan, les sanctions sont assez incongrues. La province de Pendjab a par exemple décidé en juin 2021 de bloquer les téléphones des personnes qui refusaient de se faire vacciner. Fin décembre, le gouvernement local a aussi imposé à son personnel de fournir son certificat de vaccination pour le versement du salaire, comme c’est le cas depuis plusieurs mois dans la province du Sind.

A Singapour, les autorités s’en prennent elles aussi au porte-monnaie des non-vaccinés. Ces derniers doivent ainsi payer leur prise en charge à l’hôpital, contrairement aux personnes qui ont reçu leurs injections. Et la facture s’élève en moyenne à 18 460 dollars, selon le ministère de la Santé. En France, le député LR Sébastien Huyghe voulait imposer la même mesure mais son amendement a été rejeté.

Source : FranceInfo

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