Le Billet de René Seror. Woke a l’université. culture de l’intolérance!

Woke a l’université. culture de l’intolérance!

La direction de Sciences Po Grenoble a mis à pied un de ses enseignants.

C’est Guy Béart qui chantait:

Le premier qui dit la vérité…

D’avoir dit la vérité, cet enseignant doit avoir la langue coupée, à défaut d’être exécuté.

L’histoire démarre en janvier dernier lorsque des murs de Sciences Po Grenoble sont recouverts de graffitis et de tags accusant nommément deux profs de l’Institut d’Etudes Politiques d’être islamophobes.

Les réseaux sociaux prennent le relais de cette dénonciation et emballent l’affaire,  à tel point que l’un des profs visés, qui enseigne depuis 25 ans la civilisation allemande, doit être mis sous protection policière.

Au nom d’un délire racialiste, décolonisateur et woke, le tout arrosé d’anti-capitalisme virulent, il est menacé, et doit renoncer à faire cours.

L’affaire avait fait grand bruit à l’époque…

Aucune sanction depuis cette date!

Il y a bien eu une enquête de l’Inspection générale de l’Education, qui a remis un rapport accablant contre les auteurs de menaces, mais la Commission de discipline de l’Université et Sciences Po Grenoble n’ont pris aucune sanction.

Impunité totale, ce qui est étrange, et révoltant!

Le professeur a fini par rendre publique cette situation scandaleuse.

Ça n’a pas traîné!

Il vient d’être sanctionné.

Oui. Lui!

Autrement dit, c’est la victime de la campagne de calomnies elle-même qui est virée de l’Université.

Parfaite logique stalinienne!

D’abord on calomnie l’opposant, c’est-à-dire celui qui dénonce une dérive islamo-gauchiste, puis on le menace, pour le faire taire, et s’il ne comprend pas, on le censure et on l’expulse du système.

Ce qui vient de se passer à Sciences Po Grenoble est extrêmement préoccupant.

Cette grande école est devenue,  – c’est le prof sanctionné qui le disait avant qu’on essaye de le faire taire -,  un centre de rééducation politique d’extrême-gauche, un temple des théories woke et des enseignements sur le genre, la race, et toutes ces nouvelles tendances venues du monde anglo-saxon.

Elles sont en train de faire vriller une partie des Universités françaises.

Car ce qui se passe à Grenoble est la préfiguration de ce que risque de devenir bientôt Sciences Po Paris!

Cette grande école qui est, elle aussi, en proie aux même forces de pression.

Un dirigeant disait récemment que le recrutement des profs de cette grande institution séculaire avait été pris en main par un petit groupe d’universitaires ultra, qui ne recrutaient que ceux qui leur ressemblaient, quitte, le plus souvent, à embaucher des chercheurs de 3ème zone.

A paris aussi, la dérive woke et racialiste est en marche.

Et le gouvernement?

Aucune réaction.

Ni pour paris, Ni pour Grenoble.

Il y a bien eu une tentative de Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur, de saisir le CNRS pour enquêter sur ce phénomène. sic.

Le CNRS : un professeur des Universités disait que c’était comme confier une enquête sur la prohibition à Al Capone.

Et bien sûr, ça a fait flop…

On sait que Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation, est  en soutien de ce prof mis à pied à Grenoble, mais “ce n’est pas son dossier.”

Donc, on attend.

Et pendant ce temps, Sciences Po, ce lieu de formation supérieure, est en train de s’américaniser façon woke, profs et élèves confondus).

L’Université a eu sa décennie maoïste et trotskiste, la voici plongée dans le bain racialiste et décolonisateur, celui de la victimisation de toutes les minorités et de la censure.

Etrange culture de l’intolérance.

© René Seror

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