Romain Tancredi. Pas en mon nom

Aujourd’hui, 16 décembre 2021, je me désolidarise officiellement et définitivement du genre humain occidental.

Les Occidentaux – ou plus exactement l’immense majorité d’entre eux (ne généralisons pas…) – sont des cons et des trouillards. Et je tiens donc à m’en désolidariser.

Je ne supporte plus la bêtise, la connerie humaine, propre à cette partie-là de l’humanité, la nôtre : l’Occident. Connerie qui n’a eu de cesse de monter depuis un demi-siècle, mais qui a atteint des sommets ces deux dernières années.

Demain, Macron (ou un autre président, là n’est pas la question, il n’est que de passage et ne tardera pas à rejoindre les oubliettes de l’Histoire…) décréterait qu’il faut arrêter de baiser, la plupart des gens le feraient !!! Depuis 40 ans, les gens se sont tellement habitués à vivre avec tout le confort moderne (voiture, téléphone portable, appareils électro-ménagers, internet qui permet d’acheter sans se déplacer…) et ont tellement été désinstruits par une Éducation nationale au niveau affligeant qu’ils sont devenus cons comme leurs pieds et avaient fini par oublier que l’être humain est mortel !

Du coup, la moindre difficulté, le moindre inconfort leur fout la trouille et lorsqu’un problème important survient (là, c’est une pandémie, mais demain ça peut être une guerre ou autre chose), leurs dirigeants peuvent prendre n’importe quelle décision, même les plus arbitraires et insensées, ils l’acceptent sans broncher ; pire : ils en redemandent !!!

Les dirigeants des pays occidentaux gouvernent par la peur et ils ont raison: les gens sont tellement trouillards puissance 1000 que tous leurs faits et gestes sont dictés par la peur ! Alors quand les dirigeants manipulent cette peur pour prendre des décisions qui devraient normalement être désapprouvées par tout esprit un tant soit peu critique, les gens ne marchent pas, ils courent !

En ce moment, toutes les discussions (des journalistes à la télé mais aussi des vraies gens entre eux) tournent autour de Noël, tous jouant à se faire peur: Allons-nous pouvoir fêter Noël normalement ? Devrons-nous trier nos invités, refuser l’accès des non-vaccinés à notre domicile ? Pourrons-nous nous mettre à la même table que Papy et Mamie ? Devrons-nous choisir entre foie gras et bûche glacée ou pourrons-nous avoir les deux ? Et surtout, SURTOUT, THE truc important : comment allons-nous faire pour nous offrir des cadeaux (soit dit en passant : les mêmes gens qui – à juste titre – traitent Macron et ses prédécesseurs d’être des gros libéraux, déplorent la mort des petits commerces et se disent écologistes, sont les premiers à commander leurs achats sur Amazon pour ne pas avoir à bouger leur gros cul de chez eux, alors que cette boîte est le symbole même du libéralisme, du capitalisme et du consumérisme qui gangrènent l’Occident depuis plus d’un demi-siècle…

Et pourtant, pour paraphraser Coluche : il suffirait que les gens arrêtent de commander sur Amazon et achètent chez les petits commerçants pour que le premier ne soit plus tout puissant et que les seconds revivent !) ?

Toutes ces discussions, tous ces questionnements, sont le parfait symbole de nos sociétés occidentales !

Et ces inquiétudessont entretenues par les politiciens, les médias et les grandes marques, qui ont tout intérêt à ce qu’on les enrichisse en dépensant notre fric inutilement alors qu’on se plaint toute l’année de ne pas en avoir!

Heureusement pour eux, obsédés par la hantise de ne pas pouvoir vous gaver au réveillon, de ne pas pouvoir gâter vos gosses (qui, tout comme vous, seront masqués toute la soirée, vous y tenez !), de ne pas pouvoir vous faire offrir le dernier sac à main à la mode par votre mec ou de perdre les codes Netflix que vous a illégalement passés votre meilleure amie, vous serez une fois de plus une écrasante majorité à leur donner entière satisfaction !

Depuis 40 ans, en Occident, l’école fabrique des cons et les parents fabriquent des trouillards…

Aujourd’hui, j’ai très peur pour l’avenir de ma fille et celui des autres enfants…

Pendant ce temps-là, à Haïti, au Malawi, en Centrafrique, au Yémen, en Afghanistan ou en Syrie, le coronavirus n’est qu’une galère parmi d’autres et la célébration de Noël est pour les gens le cadet de leurs soucis. Là-bas, la moitiés des bébés meurent avant leur première année, les gosses font 10 km à pied pour aller à l’école (quand il y en a !), les femmes sont sales de la tête aux pieds de trimer dans les champs toute la journée et cherchent chaque jour un subterfuge pour ne pas être tabassées ou violées et les hommes sont contraints de s’entretuer pour s’enrichir ou simplement trouver à bouffer.

Alors, les problèmes de riches et les questions existentielles des Occidentaux, à côté… ce sera sans moi désormais !

© Romain Tancredi

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