Antoine Hillel. L’engagement politique marocain d’André Azoulay

Quand le conseiller de feu Hassan II intervient à Paris au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (MAHJ)

Le Maroc se retrouve une nouvelle fois mêlé aux affaires intérieures françaises. Il s’agit cette fois du scandale Pegasus, du nom de ce logiciel espion d’origine israélienne au moyen duquel la monarchie chérifienne aurait espionné un certain nombre de personnalités publiques française. Le conditionnel est d’usage, Rabat ayant démenti toutes les accusations. Mais au-delà de Pegasus, comment ne pas évoquer aussi la très étrange affaire dans laquelle se trouvent aujourd’hui impliqués, ou piégés, les journalistes Catherine Graciet et Éric Laurent ? Selon l’accusation, ils auraient tenté de monnayer la non-sortie d’une enquête à charge sur Mohammed VI. Pour eux, au contraire, il s’agit d’un piège dans lequel on se serait attaché à les faire tomber. Sans nous prononcer sur le contenu de l’affaire elle-même, bornons-nous à constater l’état de fébrilité qui, de la parution de Notre ami le roi (Gilles Perrault) il y a trente ans au livre de Graciet/Laurent aujourd’hui, s’empare des dirigeants marocains chaque fois qu’il est question de mettre en lumière une éventuelle part d’ombre. Nous avions rapidement évoqué le Maroc dans notre dernier article consacré au colloque « Les Juifs et les autres minorités dans l’Islam méditerranéen, XIX°-XXI° siècles » qui s’est tenu les 9,10 et 11 juin au Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme. Nous y avions entendu le discours mémorable d’André Azoulay, conseiller de l’actuel roi du Maroc après l’avoir été de feu Hassan II. Il fut le dernier intervenant, clôturant en d’autres termes le colloque. Il est d’usage généralement que les organisateurs d’un évènement de ce type prennent la parole en ouverture et en conclusion. Il n’est donc peut-être pas aberrant d’imaginer qu’André Azoulay, conseiller du roi du Maroc, ai pu avoir partie liée à l’organisation de l’évènement. Ajoutons que cette intervention remarquée non seulement n’a pas été annoncée sur le document officiel de présentation des intervenants mais pas davantage retransmise sur le site du MAHJ comme sur Akadem. Un problème technique intervenu au mauvais moment ? Une telle éventualité n’est jamais à écarter. Mais ajoutée à l’absence de mention du nom d’Azoulay sur le document officiel du colloque, comment ne pas être perplexe ? On aurait voulu cacher l’intervention d’Azoulay que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Trop de questions en suspens donc pour apporter du crédit à cette thèse. Il reste l’hypothèse d’une venue inopinée. Homme à l’agenda extrêmement chargé, André Azoulay ne pouvait assurer les organisateurs de sa présence, de là l’absence de son nom. Là encore, pourquoi pas ? Mais alors pour quelle raison ne pas avoir filmé son intervention ? Un problème technique, c’est vrai. Il reste qu’Azoulay, membre-fondateur du Projet Aladin, n’était pas en terrain inconnu. À commencer par Michel Abitbol et Lucette Valensi, respectivement directeur de la collection historique du Projet Aladin et auteure dans la dite-collection. Sans compter une très vieille relation en la personne d’Annie Dayan-Rozenman, intervenante également et jadis militante dans les rangs de l’organisation présidée par André Azoulay, Identité et Dialogue. Trop d’éléments qui nous laissent penser que l’intervention d’Azoulay ne doit rien au hasard comme le fait qu’elle n’ait pas été retransmise à l’instar des autres communications. À y réfléchir de plus près, la non-retransmission pourrait finalement se comprendre, l’engagement politique marocain d’Azoulay étant trop important pour ne pas risquer d’entacher l’image « scientifique et non partisane » du colloque.

Engagement politique marocain dites-vous ? « M. André Azoulay occupe les fonctions de Conseiller de S.M. le Roi du Maroc, depuis 1991. » peut-on lire sobrement sur son curriculum vitae officiel[1]. 1991 ? C’est l’année où sont ouvertes les portes du tristement célèbre bagne de Tazmamart, un lieu de supplice destiné à « punir » les participants aux tentatives de soulèvement contre Hassan II. Plus largement à terroriser ceux qui, au sein du peuple marocain, auraient daigné remettre en question la toute-puissance du roi.

Sur le plan de son image, l’année 1991 est difficile pour Hassan II. Un an auparavant paraît chez Gallimard Notre ami le roi de l’écrivain Gilles Perrault, dont nous parlions plus haut. À rebours de la langue de bois sur le sujet, Perrault su trouver les mots justes. D’autant plus justes que s’ensuit une mini-crise diplomatique entre Rabat et Paris, Roland Dumas se rendant auprès du roi en vue d’atténuer l’incendie. La sortie de ce livre permit de mesurer les enjeux entourant l’image de ce royaume. Le mieux est encore d’écouter les souvenirs qu’en garde Gilles Perrault : « La réaction dont je me souviens le plus est celle d’Hubert Védrine, à l’époque porte-parole de la présidence, un proche de François Mitterrand. Je l’avais rencontré quelques jours après la sortie du livre, et il s’en est pris violemment à moi : « Perrault, m’a-t-il dit, vous êtes un irresponsable, vous oubliez les 25 000 Français qui vivent et travaillent au Maroc, et les centaines de milliers de Marocains qui vivent et travaillent en France. C’est irresponsable, votre livre. » Je n’ai pas besoin de préciser à quel point les Védrine et autres étaient et sont inféodés au trône. Mais après, quand Hassan II a libéré les détenus de Tazmamart, de Kénitra et des autres lieux de détention, j’ai rencontré de nouveau Védrine. Il m’a dit : « Finalement votre livre, Gilles (là il m’appelait Gilles !), a été bénéfique pour Hassan II. Il lui a permis de sauver la fin de son règne. » Je lui ai répondu : « Vous avez raison, Hubert (du coup je l’appelais moi aussi Hubert !), mais ça a été surtout bénéfique pour les victimes, leurs familles et leurs proches. Certains étaient emprisonnés depuis vingt ans. » Mais lui il s’en foutait, des victimes. Il n’y avait, pour lui, que Hassan II qui pouvait sauver la fin de son règne. »[2] Le roi, rappelle Perrault, « intenta des procès à tous les médias français donnant la parole à l’auteur du livre. »

L’image de feu Hassan II apparaît incidemment sur le site internet du Projet Aladin. En l’occurrence dans un article intitulé « Les confidences d’André Azoulay »(sic). Les « confidences » rien de moins. C’est dire l’importance de la place qu’y occupe le conseiller des monarques marocains. « André Azoulay, lit-on, raconte également la conversation qu’il avait eue avec le roi Hassan II après que celui-ci l’avait désigné Conseiller en 1991, ainsi que les raisons de sa nomination alors que d’autres noms avaient été évoqués pour occuper ce poste. « Je vous ai nommé mon Conseiller non pas seulement pour vos compétences ni parce que vous êtes de confession juive », lui avait dit le Souverain défunt. Et de lui rappeler le proverbe marocain: « Les bons peignes sont ceux qui ont des dents égales », signifiant par-là que tous les citoyens marocains sont égaux à ses yeux. » »[3]

Dictateur, Hassan II n’en était pas moins attaché à l’image qu’il pouvait renvoyer auprès de ses homologues occidentaux. À cet égard, la relation privilégiée qu’il entretenait avec sa communauté juive fut une pièce maîtresse dans cette autre bataille diplomatique qu’est la « guerre de l’image ». Un homme se plaisant à citer Martin Buber[4] quand on l’interroge sur la relation judaïsme/islam ne peut être aussi mauvais qu’on le dit. Certaines analogies dans le domaine de la rhétorique peuvent être relevées avec la Tunisie. En particulier sous le règne de Ben Ali. « La gauche caviar est assez bien représentée à Tunis, notent les journalistes Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi. À l’image de Gisèle Halimi, une avocate d’origine tunisienne, toujours prête à justifier, au nom des femmes, le soutien à la Tunisie du général Ben Ali, rempart contre l’intégrisme (alors que la même fut très engagée dans la lutte contre les dérives de la monarchie marocaine) : « Ce qui caractérise la Tunisie et la politique de son président, confie-t-elle, c’est le courage, le volontarisme.[…] Je crois que la politique choisie par Ben Ali est intelligente et fait de la Tunisie un pays à l’avant-garde des pays arabes. »[5] Toujours sous Ben Ali, le ministre tunisien du Tourisme et de l’Artisanat, Slaheddine Maaoui, lançait aux Juifs d’origine tunisienne en visite sur leur terre natale : « La communauté juive est partie intégrante de l’identité nationale de la Tunisie, terre d’accueil, de tolérance et de paix »[6](sic). Les régimes changent mais il est des mots qui demeurent. Comment ne pas entendre une résonnance « sémantique » entre la phrase de cet ancien ministre du tourisme et de l’artisanat de Tunisie parlant de son pays comme d’une « terre d’accueil, de tolérance et de paix » et les mots utilisés par Lucette Valensi au sujet d’un autre ministre du tourisme et de l’artisanat tunisien, présentant d’après elle « l’image d’un pays tolérant et ouvert »[7](sic) ? La question ne se situe pas sur le fait de savoir si on peut comparer le régime de Ben Ali et un gouvernement tunisien actuel. Qu’il soit bien entendu que nous ne faisons aucune comparaison de cet ordre. La question qui nous intéresse est plutôt de savoir comment un régime politique, quel qu’il soit, est à même d’instrumentaliser des mots, des adjectifs, dans le dessein de redorer son image à l’étranger et singulièrement auprès des médias occidentaux. Au même titre, mais avec peut-être un peu moins de talent qu’Hassan II, Ben Ali su instrumentaliser le souvenir d’une communauté juive jadis importante. La première opération de propagande de l’État tunisien remonte à 1992. Cette année-là, « la synagogue de La Goulette, dans la banlieue nord de la capitale, est rouverte. L’association des Juifs originaires de Tunisie prépare la venue à Tunis du grand rabbin de France, Joseph Sitruk. La rencontre entre Ben Ali et Sitruk est un succès. » soulignent les auteurs de Notre ami Ben Ali[8]. « Les Juifs de ce pays, rappelle à cette occasion le dictateur, sont des Tunisiens à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que les autres. »[9] C’est au mot près le discours tenu par Hassan II à André Azoulay dont le site du Projet Aladin reproduit complaisamment le verbatim. Cité également dans leur essai sur la montée de l’islamisme au Maroc, Quand le Maroc sera islamiste (La Découverte, 2006), il est commenté de la manière suivante par Nicolas Beau et Catherine Graciet, fins connaisseurs des réalités politiques du Maghreb : « La capacité du Maroc à protéger ses ressortissants juifs à dialoguer avec Israël est portée au crédit d’Hassan II. Formidable communicateur, André Azoulay sut en retirer tout le bénéfice d’image pour le Maroc. »

Dans ce contexte du début des années 1990 où l’image du royaume est pour le moins entachée, l’intronisation d’Azoulay est présentée comme l’annonce d’un vent réformateur. Le Maroc des années de plomb est désormais derrière nous, répète en chœur la cohorte médiatique. Place au renouveau démocratique donc. Rien de tel pour cela que les agences de publicité. « À l’image de Vivendi et Accor, Publicis a bénéficié également de conditions fort privilégiées dans ses relations avec le Maroc, relèvent Nicolas Beau et Catherine Graciet. Il faut entendre Driss Basri raconter sa première rencontre avec Maurice Lévy, le puissant patron du groupe de publicité, qui est né au Maroc. Au départ, c’est là encore André Azoulay, décidément infatigable, qui lui souffle la possibilité de faire appel aux services de la puissante société française. » Que raconte Driss Basri aux deux journalistes français ? « Dans les années 1988-1989, se souvient ce dernier, j’étais ministre de l’Intérieur et de l’Information-chez nous, les deux fonctions sont confondues. Azoulay est venu me voir pour améliorer, disait-il, l’image du royaume. Personnellement, je ne crois pas à la pub, ce n’est pas ma culture. »[10] Deux ans après l’entrevue relatée par l’ancien ministre de l’Intérieur marocain, Azoulay est officiellement intronisé conseiller du roi Hassan II. Retenons que d’après le témoignage de l’ancien ministre marocain de l’Intérieur, les suggestions d’Azoulay en vue d’améliorer l’image du royaume interviennent en 1989, en d’autres termes à un moment où le scandale de Tazmamart bat son plein dans la presse française. Le rôle joué par Driss Basri en ces troubles années est raconté par Gilles Perrault qui se souvient que l’imminence de la sortie de son essai approchant, le roi « a d’abord dépêché son âme damnée, Driss Basri, son ministre de l’intérieur et l’homme fort du régime, qui a rencontré son homologue français Pierre Joxe. Il lui a dit : « Nous sommes informés qu’un livre va paraître. Ce serait très fâcheux pour les relations franco-marocaines. Nous sommes prêts à indemniser l’éditeur. On va indemniser l’auteur, bien sûr. » Ils ont proposé des sommes considérables. Joxe lui a répondu : « Écoutez, l’éditeur est Gallimard, la grande maison d’édition, française, européenne, etc. Quant à Gilles Perrault, je le connais bien (ce qui était faux, on ne s’est jamais rencontrés), il a très mauvais caractère. Je ne vous conseille pas d’aller le voir parce que ça se passera mal ». Mais là où je n’ai pas ri, c’est quand on m’a prévenu au ministère de l’intérieur qu’il y aurait un contrat passé avec le milieu français, une prime pour celui qui me descendrait. Des mesures ont été prises ici à Sainte-Marie. Une camionnette de gendarmes était là, pas loin de la maison. »[11] Trente ans après la sortie du livre, Gilles Perrault est toujours indésirable au Maroc… « André Azoulay, témoigne-t-il, m’a fait savoir que par fidélité à la mémoire de son père, Mohammed VI me renverrait par le premier avion vers la France si je mettais un pied au Maroc. »[12](sic)

Nicolas Beau avait évoqué une première fois André Azoulay dans son essai « Paris, Capitale Arabe » (Seuil, 1995). Il revient plus longuement sur le parcours du conseiller royal dans un essai paru en 2006. Employé auprès du roi, Azoulay « tisse de solides réseaux et s’entoure de jeunes technocrates qui vont connaître une ascension fulgurante. Parmi eux, Mohamed Hassad, l’ancien ministre de l’Equipement et wali de Marrakech, qui sera nommé en 2005 wali de Tanger ; le polytechnicien Driss Benhima, fils d’un ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur ; Mourad Chérif, qui fut plusieurs fois ministre et dirigea tour à tour l’Omnium nord-africain puis l’Office chérifien des phosphates-les deux fleurons économiques du royaume-, avant d’être nommé en mars 2006 à la tête de la filiale BNP Paribas au Maroc, la BMCI ; et enfin Hassan Abouyoub, plusieurs fois ministre et ancien ambassadeur.. »[13] Quel jugement portent Nicolas Beau et Catherine Graciet sur l’action du conseiller d’Hassan II ? « Très vite, écrivent-ils, André Azoulay et certains technocrates vont oublier l’élan réformateur qu’ils étaient censés incarner, pour faire des affaires. »[14] Parmi moult exemples cités, les auteurs se penchent sur l’Office national des chemins de fer (ONCF) qui au milieu des années 1990 s’est retrouvé en cessation de paiement. Il se trouve que l’ONCF est propriétaire de nombreux hôtels de tourisme. L’un d’eux, le palais Jamai est confié au groupe Accor. « La location annuelle du palace, rapportent les auteurs, est bradée pour la somme de 1,5 million de dirhams, alors que l’activité du seul bar représente neuf millions de dirhams par an. Conscients du cadeau fait à Accor, les Marocains avaient prévu que le groupe français crée un fonds d’investissement de cent millions de dollars avant le 30 juin de la même année. Ce que le partenaire français s’est empressé de ne pas réaliser.[…] Le contrat entre l’Office des chemins de fer et Accor était tellement anormal au regard des usages en vigueur qu’une campagne de presse dénonça le scandale. Les partis de l’opposition s’émurent de cette transaction qui touchait au patrimoine national. Alerté par le conseil d’administration, le ministre des Transports, Saïd Ameskane, suspendit provisoirement le contrat. Mal lui en a pris. Il fut illico remplacé par le docile Driss Benhima, un proche d’Azoulay. À peine nommé le 14 août 1997, le nouveau ministre fit avaliser l’ensemble de l’opération. »[15] Sur ce dossier aussi, Nicolas Beau et Catherine Graciet portent un jugement sévère sur le conseiller du roi : « Dans l’épopée d’Accor au Maroc, écrivent-ils, tout le monde ne sera pas perdant. Pour André Azoulay, ce sera avant tout l’occasion inespérée de promouvoir les affaires familiales, notamment celles de son frère Marcel. Le montage retenu a permis à ce dernier d’obtenir les financements nécessaires pour construire un magnifique hôtel à Essaouira, le berceau de la famille, situé sur la côte Atlantique non loin de Marrakech. « L’objectif, témoigne un cadre d’Accor scandalisé par l’arrangement passé, était de montrer une espèce de vitrine qui devait permettre de persuader le roi que les choses allaient dans la bonne direction. » »[16]

Il y a quelques années le journaliste opposant Ali Amar a mis en cause André Azoulay dans le cadre de son essai sur l’actuel roi, Mohammed VI. Le grand malentendu (Calmann-Lévy, 2009). Nous nous garderons de prendre parti sur le fond du « différend » entre les deux hommes, renvoyant nos lecteurs aux pages concernées afin que chacun soit en mesure de se faire son opinion[17]. Il est possible que les membres du « Projet Aladin » n’aient pas lu l’ouvrage en question.

Le projet Aladin dit œuvrer au rapprochement judéo-musulman. La citation du défunt monarque chérifien intervient dans ce cadre. Il se trouve que ce chef d’Etat dont la citation publiée aux bons soins du Projet Aladin donne incidemment une image d’homme lumineux (Juifs ou musulmans, tous sont égaux à mes yeux, dit-il en substance), fut un objet de terreur pour de très nombreux musulmans marocains. Un homme qui, côté cour, n’eut de cesse de mettre en avant son « ouverture à l’Autre ». Et qui vis-à-vis de son propre peuple fut en revanche un des pires dictateurs que le monde arabe ait probablement connus. On ne peut d’un côté fustiger, à raison, Saddam Hussein hier, Bachar el-Assad aujourd’hui, et fermer les yeux sur le passif d’un tel homme au motif que celui-ci fut « ouvert » à la communauté juive et plus largement au rapprochement israélo-arabe. Il y a là une question d’éthique autant que de cohérence intellectuelle.

© Antoine Hillel


[1] Cf. André Azoulay occupe les fonctions de Conse1ller de S (europa.eu)

[2] Maroc-France. « Notre ami le roi », un tremblement de terre (orientxxi.info) Entretien de Gilles Perrault avec Omar Brouksy (24 septembre 2020)

[3]  Projet ALADIN | Les confidences d’André Azoulay

[4] La mémoire d’un roi : Entretiens avec le roi Hassan II. Propos recueillis par Éric Laurent, Plon, 1993

[5] in Le Nouvel Afrique-Asie, n°92, mai 1997, cité in  Notre ami Ben Ali p.173-174

[6] Op.cit p.177

[7] Un musée Juif, pour la mémoire, à Tunis (nessma.tv) 13 juin 2018

[8] Op.cit p.177

[9] Op.cit p.177

[10] Entretien de Driss Basri avec un des auteurs de « Quand le Maroc sera islamiste », juin 2005, cité ibidem p.148

[11] Maroc-France. « Notre ami le roi », un tremblement de terre (orientxxi.info) Entretien de Gilles Perrault avec Omar Brouksy (24 septembre 2020)

[12] Op.cit

[13] « Quand le Maroc sera islamiste », op.cit

[14] Op.cit p.131

[15] Op.cit p.144-145

[16] Op.cit p.146

[17] Ali Amar, Mohammed VI. Le grand malentendu, Calmann-Lévy, 2009, voir p.179, pp.184-185, pp.190-191

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3 Comments

  1. Me tromperais-je à dire qu’il y a depuis peu comme une orientation différente chez Tribune Juive ?
    Moins de biais idéologique et/ou intéressé ? Plus d’objectivité ?
    Moins de propagande ?
    Plus de respect à l’égard du lecteur que l’on prend moins pour ignare ou abruti ?
    Plus d’articles de fond comme celui-ci présentant un intérêt qui dépasse le périmètre strictement juif ? Partant de l’hypothèse que le lecteur est instruit et apte à lire de textes longuets si affinité ?

    Serait-ce à la faveur d’un changement de personnes ? Départ à la retraite, par exemple ?
    Pas trop tôt. Encore un petit effort.

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