Etats-Unis : les sabotages comme à Natanz, une fois réparés, “accélèrent l’enrichissement”

États-Unis mettent en garde Israël : les attaques contre les installations nucléaires de l’Iran mènent au résultat inverse », l’Iran apprenant en réparant les dégâts

New York Times : De hauts responsables américains ont déclaré aux responsables israéliens lors d’audiences à huis clos que Téhéran avait été en mesure de corriger rapidement les dommages des sabotages sur les installations nucléaires attaquées. 

En Israël, ils ont précisé : Nous n’avons pas l’intention de lâcher prise. Washington envisage un assouplissement d’un “nombre limité” de sanctions contre l’Iran, en échange du gel de l’enrichissement d’uranium à haut niveau

ynet |04:32

Naftali Bennett, Joe Biden, correction iranienne

Les services de renseignement américains et les inspecteurs nucléaires internationaux affirment que Téhéran a pu corriger rapidement les dégâts commis sur les installations nucléaires iraniennes attaquées par Israël, qui espérait perturber durablement la production de centrifugeuses et retarder l’obtention de la bombe par l’Iran.

Selon des sources qui ont parlé au New York Times, les Iraniens ont installé de nouvelles machines qui peuvent enrichir l’uranium à un rythme beaucoup plus rapide. Un haut responsable américain a qualifié le programme iranien en matière de réhabilitation des installations, de « Réhabilitation en mieux ».

Selon le reportage, les ÉtatsUnis ont averti Israël lors de discussions en coulisses que les attaques répétées contre les installations nucléaires étaient tactiquement satisfaisantes – mais qu’elles ont finalement conduit au résultat inverse (progrès iraniens dans leurs capacités à faire face à l’imprévu, “l’accident”). Le New York Times a écrit que l’approche israélienne – l’usage de la force contre le programme nucléaire iranien – est contraire à celle des Américains, qui prônent la diplomatie.

Joe Biden, Ibrahim Raisi
Iran Nucléaire pourparlers Vienne Autriche

Ce rapport survient en toile de fond de la reprise des pourparlers sur le nucléaire, à la fin du mois (29 novembre) à Vienne.

Jusqu’à il y a quelques mois, l’administration Biden était optimiste quant à la possibilité de signer à nouveau l’accord sur le nucléaire, dont les États-Unis sont sortis sous le mandat de l’ancien président Donald Trump. – Mais l’espoir du président Joe Biden de revenir à l’accord dès sa première année à la Maison Blanche est peu susceptible de se matérialiser.

Mais au sein de la Maison Blanche, des discussions ont eu lieu ces derniers jours pour savoir si un accord intérimaire pourrait être conclu avec l’Iran, en vertu duquel Téhéran gelerait la production d’uranium hautement enrichi, et en retour les États-Unis allègeraient le fardeau de Téhéran en supprimant un nombre limité de sanctions.

Cela ne résoudra probablement pas tout le problème.

Le New York Times a noté que le fait de gagner du temps peut être essentiel. De nombreux conseillers de Biden pensent qu’imposer de nouvelles sanctions à l’Iran – en plus des nombreuses sanctions imposées à Téhéran pendant le mandat de Trump – n’aidera pas.

Ils pensent que l’assouplissement de certaines sanctions peut aider dans les négociations. A condition que l’intransigeant Raïsi accepte la formule.

Au sein du Conseil de sécurité nationale et du réseau de l’US Cyber ​​​​Array, il existe un accord sur le fait que l’Iran a amélioré ses réponses aux cyberattaques et qu’il est désormais beaucoup plus difficile de mener des attaques du type de celles que les États-Unis et Israël ont menées contre l’Iran il y a une dizaine d’années (Stuxnet). Des responsables américains et israéliens présents et passés ont déclaré au journal américain que les Iraniens avaient depuis amélioré leurs capacités de défense contre de telles attaques et construit leurs propres réseaux informatiques comme ligne de cyberrdéfense.

israelhayom.co.il/

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*