Ong : entre faux humanisme et financement du terrorisme, Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

La mise en musique d’un racisme humanitaire

Le 22 octobre 2021, le Ministre de la défense Benny Gantz a révélé la dissimulation, par 6 Ong palestiniennes (agissant pour la défense des droits de l’Homme), d’activités de type terroriste. Compte tenu de leur illégalité, ces organisations ne devraient, logiquement, plus recevoir les dotations de l’Union Européenne, ni les utiliser, en partie, pour nuire à Israël. Bien que prises « la main dans le sac », ces structures pro palestiniennes continuent d’affirmer, sans ambages, que leur but est de défendre les droits des palestiniens (d’Israël et d’ailleurs), qui seraient bafoués par l’Etat juif.

Ostensiblement, ces associations ont pour objet l’aide aux agriculteurs, la promotion des droits des femmes et des valeurs démocratiques, la lutte contre les (supposées) atteintes aux droits des prisonniers et des enfants par Israël et la dénonciation de ce qu’elles appellent, « les crimes de guerre commis par Israël ». En réalité, leur statut juridique leur sert juste à dissimuler des incitations au terrorisme et son financement. Décryptage.

C’est tout d’abord le cas d’« Al-Haq » qui se dit être à « l’avant-garde de la protection des droits de l’homme pour les palestiniens ». Cette structure pro palestinienne s’est fixée pour objectif de fournir « des preuves, à la Cour Pénale Internationale, des (soi-disant) crimes de guerre qu’Israël aurait commis contre les palestiniens dans la Bande de Gaza». En somme, elle fabrique un dossier pour qu’Israël soit condamné devant la CPI, et que le mouvement de boycott s’élargisse.

Détournement de biens

Lorsqu’il a appris la fermeture de l’organisation, son directeur a livré un commentaire à la hauteur du mépris qu’Israël lui inspire : « Gantz affirme que nous sommes une organisation terroriste, alors qu’il est lui-même un criminel de guerre »… Concrètement, l’organisation profite des largesses que l’Etat d’Israël lui accorde, tout en agissant contre celui, grâce à qui elle existe.  

Pour sa part, « l’Union of agricultural work committees » dit vouloir renforcer la structure interne de la société palestinienne en aidant les communautés palestiniennes à « résister aux efforts incessants d’Israël pour chasser les palestiniens de leurs terres », par l’implantation de communautés juives en zone C (le processus qu’Israël nomme « judaïsation de la terre »).

Pour ce faire, elle cultive le mensonge de « l’occupation » pour inciter au terrorisme. Plus précisément les comités disent encourager l’application du principe arabe « soumoud » (ténacité) en affirmant qu’Israël  procèderait au nettoyage  ethnique des palestiniens et détruirait tout espoir d’un Etat palestinien… Grâce à ce discours, elle entend faire des terroristes palestiniens, des héros luttant contre l’occupation (rappelons, toutefois, que c’est bien la communauté internationale qui a validé la transformation du mensonge en vérité).

Complicités antisionistes israéliennes

Pour « Addameer » et « defense for children international », le mode opératoire est similaire : les Ong nourrissent une frustration artificielle en répétant en boucle qu’Israël commettrait des crimes contre les palestiniens, qu’il tuerait délibérément des civils, qu’il maltraiterait les enfants et les prisonniers palestiniens et qu’il procèderait au transfert de populations (les implantations juives en zone C ) dans les territoires (faussement qualifiés de palestiniens)…

Notons que, pour cultiver une légitimité, ces Ong travaillent en partenariat avec les organisations israéliennes qui militent contre Israël comme la branche israélienne de HRW (dont le directeur a  été expulsé il y a deux ans), B’Tselem qui martèlent qu’Israël serait un Etat d’apartheid ou encore « Breaking the silence », qui s’est vu interdite d’envoyer des soldats dans les écoles, pour détruire l’image de Tsahal aux yeux des jeunes.

Pour autant, le principal grief qui est fait à ces Ong, tient à leur proximité avec le Front Populaire de Libération de la Palestine (organisation terroriste) à qui elles transfèrent une partie de leurs fonds. Les liens matériels et idéologiques entretenus avec le FPLP suffiraient à les interdire mais le plus grave, tient au siphonage d’une partie des fonds provenant de l’Union Européenne (ou d’autres instances internationales) pour financer des opérations terroristes (Israël va prochainement fournir aux capitales européennes les preuves de ces transferts de fonds illicites).

Un état arabe binational… qui jettrait les Juifs à la mer

Pour s’en défendre, les Ong expliquent être sensibles à la philosophie politique du FPLP, en l’occurrence son aspiration à un Etat unique, en Palestine, qui offrirait à tous les habitants de la région, juifs comme palestiniens, l’égalité des droits (l’Etat binational). Or, pour ces Ong, le FPLP est simplement opposé, « politiquement », à la colonisation et à la domination d’un groupe ethnique (en l’occurrence les juifs) qu’Israël implanterait « dans les territoires palestiniens au moyen d’une occupation militaire » (rappelons pourtant que, contrairement à la Doxa internationale, il n’y a ni territoires palestiniens, ni territoires occupés par Israël).

Pour ces Ong, le FPLP comprendrait des membres, simplement engagés dans un combat politique qui ne seraient pas partisans de la lutte armée contre Israël (sic). Il n’en est bien évidemment rien. A titre d’exemple, Khalida Jarrar (députée du FPLP) a été libérée après deux années d’incarcération en Israël dans le cadre d’une enquête pour sa participation à des activités terroristes. Pour autant, et en marge de ses activités illicites, elle dit être occupée à faire tomber Israël devant la CPI.

Khalida Jarrar

En réalité, les Ong interdites utilisent la technique arabe dite de la « Taqqya », c’est-à-dire la dissimulation pour parvenir à leur fin. Elles défendent donc les terroristes qui se servent des populations civiles comme bouclier pour cacher leurs activités. En mai 2021, Israël a été contraint de bombarder une tour à Gaza qui abritait des organes de presse, dans laquelle de nombreux terroristes palestiniens étaient venus se réfugier. Ainsi, les Ong (hors la loi) défendent les terroristes qui commettent des crimes contre l’humanité, tout en affirmant qu’Israël en serait l’auteur.

Des tentatives de meurtres maquillées en accident

Parmi les techniques utilisées par les Ong, citons également, l’invocation de problèmes techniques pour masquer les opérations terroristes : en juin 2020, un palestinien a lancé son véhicule contre des soldats de Tsahal à un check point en Cisjordanie. Les soldats ont abattu le conducteur de l’attaque terroriste à la voiture bélier mais les Ong ont déploré cette élimination en prétextant que le conducteur avait rencontré des problèmes de freinage alors qu’il faisait des achats pour le mariage de sa sœur…

Notons, en fait, que les détournements de fonds par des travailleurs humanitaires au profit d’organisations terroristes sont monnaie courante : basé à Gaza, l’un d’eux a passé 5 ans dans les geôles israéliennes pour avoir détourné les dotations de structures d’aides internationales au profit du Hamas…

Pour l’heure, Israël se donner les moyens juridiques d’arrêter et emprisonner les membres du personnel de ces Ong palestiniennes, ou, simplement, de les priver du droit de voyager à l’étranger. De même, la police a perquisitionné leurs bureaux et mis sous scellé les ordinateurs et les documents. Israël peut, désormais, élargir sa liste d’organisations terroristes et inviter la communauté internationale à cesser leur financement. Si donc de telles associations entendent œuvrer pour détruire Israël, qu’elles le fassent, mais pas sur la terre d’Israël, où la vérité finit toujours par éclater.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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