Un Amour qui ne finit pas

La nouvelle comédie produite par Elie Attal adaptée et mise en scène par Bernard Bitan, un bijou d’esprit et de drôlerie.

Une pièce intemporelle, d’excellents acteurs, des décors et une technique à faire pâlir les plus grandes productions françaises, de magnifiques salles dans lesquelles la pièce va être jouée, c’est la recette de ce futur succès franco-israélien !

Tribune Juive s’est entretenu avec Bernard Bitan l’enfant prodige du théâtre.

Tribune Juive : Vous vous êtes installé en Israël depuis 2005 pourquoi ce choix ?

Bernard Bitan : Depuis 2015, je me suis installé en Israël pour l’amour du pays et pour l’amour d’une femme.

Je suis un amoureux d’Israël et du peuple juif. La place de chaque juif est en Israël. Son histoire, sa fureur de vivre, tout m’inspire ici. J’ai voulu apporter à Israël mon expérience artistique et faire rayonner le pays par des spectacles d’excellence et d’émotion.

Tribune Juive : Vous êtes aujourd’hui reconnu comme l’homme incontournable du théâtre en Israël. Comment expliquez vous ce succès ?

Bernard Bitan : Depuis toujours j’ai le feu sacré je vis le théâtre comme je respire. À Créteil où je prends mes premiers cours d’art dramatique, je rencontre les grands metteurs en scène du théâtre du soleil.

Je rentre au conservatoire et me nourrit de tous les registres avec les grands classiques.

J’ai commencé en produisant un spectacle deJudith Mergui puis “l’ego mon jeu préféré” de Johanne Toledano.

J’ai ensuite rencontre Elie Chouraqui pour la mise en scène du “Prénom”d’Alexandre de la Patelliere et Mathieu Delaporte dont j’avais acquis les droits, nous sommes devenus très vite des amis, et avons collaboré sur de nombreux projets.

Tribune Juive : Vous mettez en scène une pièce d’André Roussin ” Un amour qui ne finit pas ” au théâtre de Jérusalem et une tournée dans d’autres villes du pays. Pouvez vous nous en parler ?

Bernard Bitan : Je renoue ici avec ma passion du théâtre français et c’est jubilatoire. Cette pièce qui date de 1963 est un vrai bijou d’intelligence et de subtilité.

C’est Sophie Attal, une des actrices qui m’a fait découvrir cette pièce que je revisite et adapte à notre époque hyper connectée. Le casting est juste parfait : Sophie Attal , Julia Bellaiche, David Cohen et Jean Claude Komar sont tous dans leur rôle. C’est un immense plaisir de travailler avec des acteurs talentueux.

Les dialogues restent intemporels autour de l’amour, la jalousie.

J’aborde ici le sujet de la séduction. Je mets pleins phares sur l’amour impossible, les nouveaux modes de rencontres amoureuses, l’alyah Boeing,.

Entre humour vaudevillesque et réflexions sur l’impact des réseaux sociaux sur nos vies, cette pièce met les projecteurs sur ces nouveaux modes de rencontres amoureuses. Parce qu’au fait… Est-ce que « Facebooker » c’est tromper ?!?

C’est un spectacle à la fois très drôle, bien rythmé mais aussi particulièrement profond et émouvant, qui ne laissera pas indifférent tant le sujet est encore et toujours d’actualité.

Tribune Juive : Vous formez avec votre producteur Elie Attal un duo de choc

Bernard Bitan : J’avais vu Sophie Attal sur scène et j’ai connu son mari Elie, producteur. Entre nous c’est une évidence plutôt que s’être connus, on s’est tout de suite reconnus. Nous avons une complicité et une complémentarité professionnelle formidable.

J’aime sa vision, son côté visionnaire. Depuis 2008, il a présenté une cinquantaine de spectacles dans tout le pays.

Je les aime tous les deux. On a beaucoup de valeurs communes, un véritable amitié nous habite.

Tribune Juive : Avez vous l’intention de relancer le Sel et le Miel, l’œuvre de votre vie en Israël ou ailleurs ?

Bernard Bitan : Je crois que chacun a une mission sur cette terre. La mienne et c’est une évidence, est de diffuser au maximum, le Sel et le Miel. Mon but, et ce n’est pas un rêve, je veux raconter au monde entier l’histoire du peuple juif. Rejouer le Sel et le Miel, cette épopée musicale en Israël et l’exporter partout dans le monde. Nous exportons bien notre technologie, notre savoir faire, pourquoi pas notre culture, véhiculer la vérité sur notre histoire depuis l’étoile jaune au drapeau bleu de l’Etat d’Israël. Je veux encourager le monde à changer sa vision sur Israël.

Mon rêve serait de relancer la pièce en hébreu à Broadway.

Tribune Juive : Allons nous découvrir prochainement l’écrivain Bernard Bittan ?

Bernard Bitan : Je suis sur l’écriture d’un livre qui sera en partie autobiographique, mais basée sur un partage d’expériences, je vous en parlerai très prochainement.

Pour réserver tel : 0523060863 ou
Www.EventsBuzz.co.il

Sylvie Bensaid

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*