Pierre Saba – Jérusalem : Violences de la Jordanie, de l’Autorité palestinienne et du Hamas

Chacune ou presque des célébrations nationales israéliennes donne lieu à des violences urbaines (Israël, territoires palestiniens) et transfrontalières (Gaza, Liban). Ces violences chaotiques sont organisées. Cette fois encore, la milice djihadiste Hamas au pouvoir à Gaza, l’Autorité palestinienne (AP) et la Jordanie réservent provisoirement leurs haines personnelles, égotiques, autoritaires et respectives pour le temps nécessaire à la propagation du désordre.

Des Palestiniens brandissent des drapeaux du groupe terroriste du Hamas après les prières de l’après-midi au cours du dernier vendredi du mois du Ramadan, sur le mont du Temple, dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 7 mai 2021. (Crédit : Jamal Awad/Flash90)

Le Hamas dirige contre Israël les souffrances de son peuple qu’il opprime afin de détourner toute velléité de se faire renverser.

Idem pour l’AP qui ne propose à Israël comme élément de négociation que l’arrêt, la trêve, le contrôle des violences et des terroristes.

Loin de respecter et faire respecter les lieux saints pour les juifs et les musulmans dont il a la charge, le régime hachémite enflamme régulièrement encore un peu plus la situation au lieu de la calmer.

Acquis par Israël à la suite des guerres déclarées et perdues par les potentats arabes locaux, Gaza a été offert par l’Etat hébreu avec une prime financière destinée à créer une trame économique jusque-là moribonde. Les terroristes en poste à Gaza se sont moqués du rêve de paix israélien et ont constitué leurs territoires en base de lancement de roquettes contre les populations israéliennes.

Jamal Awad/Flash90Le Mont du Temple à Jérusalem le 7 mai 2021

Fondée par les accords de paix avec Israël, l’AP tourne le dos à l’un et à l’autre. Elle s’ingénie par l’antisémitisme public, le mensonge et les provocations sécuritaires à violer la paix. Les seuls éléments de négociation qu’ose présenter l’AP à Israël est l’arrêt des violences, de la terreur et le maintien des accords de sécurité !

Pendant des années, la Jordanie agressait, assiégeait, bloquait et dominait par la violence les civils palestiniens juifs puis les israéliens qu’ils étaient devenus.

Victorieuse en 1967 sur la Jordanie, Israël se montrait magnanime. Elle offrait au royaume hachémite vaincu la conservation et la responsabilité du lieu le plus saint du judaïsme (le saint des saints -en hébreu « beit hamikdash » et en arabe « bayt hamukadas) sur les ruines duquel la mosquée Al aksa (l’éloignée) avait été édifiée. Non seulement les jordaniens n’ont pas profité de cette occasion de paix civile, mais ils utilisent leur souveraineté confessionnelle sur l’espace pour violer et faire violer sa sacralité hébraïque et musulmane.

Les terroristes de Gaza, le dictateur de Ramallah et le roi de Jordanie ont une nouvelle fois, hélas, démontré deux théorèmes.

1- Mépris pour leurs propres lieux saints qui le sont aussi pour les juifs.

2- Mieux vaut perdre des vies humaines y comprises celles des leurs que conclure des accords de paix avec Israël (Hamas) ou de respecter ceux déjà signés (AP & Jordanie)

Le plus tragique est que les initiatives Hamas-AP-Jordanie de désacralisation des lieux saints juifs-musulmans et de l’usage des vies humaines contre Israël ne fragilisent ni ne conditionnent aucunement l’Etat hébreu.

Pierre Saba

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