“Qu’est-ce que vous croyez ?” Tariq Ramadan ou Tartuffe en ses œuvres

S’il n’était ce flot de nouvelles abracadabrantesques que le siècle nous donne quotidiennement , nous aurions pu croire à … quelque 1^er avril en retard.

Tant il est vrai que plus personne de lui ne parlait. Nul ne cherchant plus à savoir en quel pays il se trouvait. En quelle prison. Ou encore portant bracelet à la cheville.

L’ami d’Edwy Plenel, le Tartuffe des musulmans, l’ami de Taddei et autres Marc-Edouard Nabes, Tariq Ramadan en personne sort un … album.

Traversées en sera le titre. Déclarer la guerre à l’Occident en sera l’objet, la chanson anticolonialiste le must have.

Sait-il que pour tous désormais il est avant tout le faussaire doublé du mis en examen pour 6 viols. En France et en Suisse.

Pourquoi pas un album, me direz-vous, puisque le bougre en 2019 a osé commettre un … Devoir de vérité, et qu’il a trouvé pour le publier Les Presses du Chatelet, cette “maison” qui promeut des textes en liaison avec la spiritualité, la santé, le bien-être, le développement personnel mais aussi l’ésotérisme. Qui annonce Une autre façon de délivrer des conseils tout en apportant … “un peu de ciel bleu dans notre quotidien”

Le voilà donc cette fois, telle la bête à terre donnant un ultime cri, livrant guerre à l’Occident, ce désormais coupable de tous les crimes. Via une vidéo de huit minutes intitulée Qu’est-ce que vous croyez ?, il se refait prophète et, tremolo aidant, prévient-menace-promet que le monde blanc bientôt tremblera de peur : Vous allez perdre vos privilèges et votre identité. Vous serez sauvagement remplacés. […] Est-ce que vous croyez que l’on va rester là assis à vous regarder ? Piller nos terres, nos richesses, nos minerais. Vous laisser tranquillement écrire l’histoire et la coloniser comme vous avez colonisé nos cultures, nos pays, nos continents, nos paysages autant que nos esprits. […] Soit vous partagez, soit on se servira […]. Il n’est pas voleur le pauvre et l’affamé.

Toussa en forme de slam. Aux relents haineux qui trouveront grâce aux oreilles des pauvres esprits assoiffés de vengeance que tous nous savons. Ces nouveaux épris de Justice dont on se dit, quelque peu d’estime qu’on eût pour eux, que même eux ne se laisseront berner par la supplique du faussaire prétendant se vendre une dernière fois sous l’habit d’un Rutebeuf.

Comprenez : notre homme n’a de cesse de répéter qu’il ne s’est retrouvé en prison que  parce qu’il n’était pas blanc.

Prêts ?

Il dédie “ce premier texte mis en musique à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont subi la colonisation à travers le monde. Aux migrants qui cherchent à échapper à la misère et qui finissent enfermés, criminalisés et dont des milliers meurent, noyés dans les eaux de la mer ou déshydratés dans les chaleurs du désert. À tous ceux qui se sont engagés à leurs côtés et qui refusent leur déshumanisation silencieuse. Aux femmes et aux hommes qui, au Sud comme au Nord, à l’Est comme à l’Ouest, se battent pour la justice, la dignité et l’égalité et espèrent, pour aujourd’hui et pour demain, des sociétés humaines et fraternelles, accueillant la diversité, et célébrant notre commune humanité. C’est ensemble que nous devons résister à ceux qui répandent l’exploitation, la guerre et la mort : telle est l’exigence de notre espérance d’unité et de paix.”

Regardez comme “l’opération” est menée : Sortie de la chose le 29 mai, après le Ramadan.

Juste pour le fun, un rappel des dernières tentatives de reconversion du bonhomme :

Chifa, centre de recherche et de formation. Promettant de dispenser des cours d’humanisme, d’éthique et de… féminisme

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 © Sarah Cattan