Philippe-Emmanuel Toussaint. Après Dante, L’Enfer et toute la littérature occidentale, détestablement blanche, raciste, suprémaciste et coloniale, c’est à la musique et sa notation d’encourir les mêmes foudres des mêmes fanatiques

Donc après Dante, L’Enfer et en fait toute la littérature occidentale, détestablement blanche, raciste, suprémaciste et coloniale, c’est la musique et sa notation qui encourent les mêmes foudres des mêmes fanatiques, ceux qui ne peuvent accéder à l’orgasme qu’en s’autoflagellant.

Il est en effet rassurant de savoir que Guillaume de Machaut et Rameau vont être remplacés par la fine fleur du hip hop citadin borborygmatique et par un spicilège délicat recueillant les éructations les plus parfumées des rappeurs revanchards du décolonialisme et de l’islamisme illustré pour tous.

Il faudra à terme tout brûler de ce que l’”Occident blanc” a produit, dans tout domaine culturel, des présocratiques à Volker Schlöndorff, tant la rage exterminatrice chez les censeurs issus du camp du Progrès radieux est sans fin

De toute façon il faudra à terme tout brûler de ce que l’ « Occident blanc » a produit, dans tout domaine culturel, des présocratiques à Volker Schlöndorff, car la rage exterminatrice chez les censeurs issus du camp du Progrès radieux est sans fin.J’aimerais tout de même, avant d’aller me consumer sur le même bûcher patrimonial, qui nous est promis à tous, faire part de quelques remarques en passant.

Le wokisme, qui n’est jamais que la dilatation à l’infini d’une bêtise, d’une haine et d’une intolérance venues authentiquement d’une pensée de gauche en putréfaction avancée, produit, on le sait, les conditions mêmes de sa propre autodestruction. Car parti d’un antiracisme convulsif, il aboutit, avec ses remises de prix « racisées » à Columbia et ses « réunions intersectionnelles en non-mixité » fleurissant un peu partout, à une ségrégation raciale dont le Ku Klux Klan n’aurait pas osé rêver aujourd’hui. Son obsession, poussée jusqu’à l’incandescence, de la carnation de la peau humaine, lui fait essentialiser une faute originelle, un crime ontologique, derrière le simple fait d’être né leucoderme. Et tous ces évangélisateurs de haine peuvent bien habiller leurs délires de la manière qu’ils veulent, se cacher derrière l’alibi pseudo-intellectuel de la « race comme construction sociale » : las, dès qu’ils ont posé leur prétexte socio-foireux en avant-propos, comme une valise abandonnée sur un quai en pleine gare, ils oublient alors toute leur ferblanterie conceptuelle pour donner sans vergogne et avec goinfrerie dans le racisme biologique le plus décomplexé. L’essentialisation biologique était pourtant l’apanage d’une extrême droite au discours bien rodé (Gobineau, Drumont), mais une certaine gauche à pulsion totalitaire avérée et prédisposition marquée à la trahison intellectuelle et morale tous azimuts semble y trouver la cuisine bien bonne ces dernières années.

C’est curieux parce que la destruction culturelle systématique enragée, l’autodafé dogmatique vient lui aussi d’un rigorisme traditionaliste d’un autre âge : la Sainte Inquisition, Savonarole et pour finir les bûchers nazis en sont une forme historique de parcours. Tous les fanatismes historiques en ont rêvé ; mais c’est la gauche triomphante du Grand Soir radieux qui a poussé l’autodafé à son point de perfection et d’exigence éthique finale, et se promet encore de belles flambées à venir.

Partout, cette gauche qui ne rêve que pureté morale et politique, qu’élimination de toute tache de pensée dissidente et de toute expression publique mal née ou mal carnée (pour elle, c’est pareil), partout donc cette gauche court au suicide, en s’en félicitant. La formule de Victor Hugo dont j’ai déjà parlé était juste et incisive, vertigineuse même : tous ces gens sont partisans des choses jusqu’à en devenir les ennemis. Et de révolutionnaires sincères, sont devenus des séminaristes froids et déterminés comme des tueurs en série, ont viré curetons censeurs assurant le contrôle des bonnes mœurs de la paroisse.

À force de provocations contre-intuitives, à bout d’approximations pseudo-transgressives, ils sont devenus les chiens de garde conservateurs et fétichistes d’une jalouse orthodoxie du Dogme idéologique. Enivrés eux-mêmes par l’intégrité et la rectitude de leur position intello-morale, ils cherchent sans cesse, à coups de surenchère symbolique, à doter les tissus instables de leur pensée d’une espèce de cancer cytoplasmique qui les aidera à faire encore grossir le monstre mental qui les possède, et cela de manière illuminée, fanatisée, quasi mystique, à coup de fatwas, de proscriptions, d’excommunications, de reductio ad monstrum, d’attaques ad hominem de plus en plus assimilables à des contrats sur têtes, et à l’aide de toutes les superstitions doctrinales qui peuplent et catalysent leur imaginaire malade.

Comme chez tous les prévenants psychopathes radicalisés dans la haine extrémiste, leur empathie de pitié sanglotante les poussera à telle ou telle autoflagellation ou auto-amputation « pour ne pas discriminer douloureusement », « stigmatiser » ou encore « blesser inutilement » les « concernés » (au choix racisés, sexisés, musulmans ou autres dominés de la Foir’Fouille de la damnation terrestre victimaire ontologique), alors que les « concernés » n’auront même pas demandé quoi que ce soit au préalable …

Notez bien que pour le Vel d’hiv, la SS installée n’avait rien demandé non plus au départ à la puissance occupée. Mais les forces de collaboration étaient déjà fières de montrer leur zèle surérogatoire.

Toujours la prévenance, ce point commun souriant à toutes les déchéances mentales… L’antisémitisme aussi d’ailleurs en est un autre, qui de Toussenel et Vacher de Lapouge jusqu’à Corbyn, Sanders, Plenel et Burgat, en passant par Laval, Déat et Bousquet, a toujours assez hideusement souillé le parcours d’une certaine gauche…

Traiter ainsi une communauté d’êtres humains en l’hypostasiant par là dans la quintessence outragée et persécutée d’un attroupement de bébés phoques, à défendre contre toute adversité, c’est se comporter avec une telle monstruosité de condescendance qu’on en devient d’une hallucinante, d’une spectaculaire fatuité raciste. Un jour (à ce propos, et pour presque en revenir à notre point de départ), il faudra bien se rendre à l’évidence, par exemple, qu’il ne peut y avoir de fin à ce cauchemar : Dante n’est pas une île en lui-même, tout le tissu culturel et scriptural viendra avec ; parce qu’en effet, où peut-on bien placer le curseur, dites un peu ? La Bible elle-même, parce qu’elle donne de la vie des prophètes dans l’Ancien Testament, et de celle de Jésus dans le Nouveau, un aperçu BLESSANT, littéralement intolérable pour les musulmans (dans la vision empathique dégénérée, simpliste et manichéenne des wokes, je précise) et absolument incompatible avec ce que dit Mahomet des mêmes prophètes (et d’Issa, nom de Jésus en arabe), dans le Coran, Livre de vérité ultime et incontestable pour les croyants de l’islam, eh bien la Bible elle-même, dis-je, dans cette logique folle et stérilement résipiscente, devrait aussi être expurgée de toute sa substance théologique, parce qu’elle blesse le croyant mahométan ; autrement dit il faudrait qu’elle soit purement et simplement ABOLIE, ANNULÉE. Pour ne pas navrer nos bébés phoques protégés par les enragés rouges …

La musique blanche et chrétienne sacrée, cette musique qui intimide et contrarie tellement nos pauvres racisés, pourquoi diable voudriez-vous qu’elle échappât plus à la fureur des Fouquier-Tinville de la banquise idéologique

Alors, n’est-ce pas, la musique blanche et chrétienne sacrée, là-dedans, mon propos de départ, cette musique qui intimide et contrarie tellement nos pauvres racisés, paraît-il, pour tant et tant de raisons, pourquoi diable voudriez-vous qu’elle échappât plus à la fureur des Fouquier-Tinville de la banquise idéologique ? C’était malheureusement à prévoir. La boucle est donc ainsi bouclée.Maintenant que j’ai un peu déchargé mon âme (mourir avec sa culture et ses valeurs, arc-bouté contre la République, en ayant vidé son sac, voilà le but ultime), il me semble que le bûcher qui m’attend, qui nous attend tous, sera peut-être moins cruel — illusion d’optique et de sensitivité nerveuse très certainement. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~…

Et voilà, Monsieur, ce qui fait que votre gauche est pourrie.

#UNEF#AudreyPulvar#EELV#JeanneBarseghian#MosquéeEyyubSultan#Dante#OxfordMusic

Des professeurs d’Oxford qualifient la notation musicale de « colonialiste »

© La notation blanche ici utilisée par Charpentier est-elle raciste ? Image Gallica Par La rédaction

Selon eux, les programmes se concentrent trop sur la “musique européenne blanche de la période de l’esclavage”

Il y a un an, Les Indes galantes de Rameau (sur un livret de Fuzelier) s’attiraient les foudres d’un critique new-yorkais : comment pouvait-on aujourd’hui jouer cette œuvre, quand bien même elle ne serait pas apologie du colonialisme et de l’esclavage, puisque toutes les œuvres de Rameau « reposaient sur la richesse produite grâce aux forces jumelles de l’esclavage et du colonialisme » ? Aujourd’hui, l’université d’Oxford va plus loin : c’est l’ensemble des programmes de musique qui est accusé de « complicité avec la suprématie blanche ». Des sources auxquelles a eu accès le quotidien britannique The Telegraph indiquent ainsi que, dans la mesure où le répertoire actuel est axé sur « la musique européenne blanche », les compétences musicales comme jouer du piano ou diriger un orchestre ne devraient plus être obligatoires. Elles seraient en effet l’objet d’une « grande détresse pour les élèves de couleur ». Il conviendrait aussi d’introduire davantage de diversité dans les musiques enseignées.

Toutefois, note le Telegraph, en réponse à des demandes d’étudiants, le jazz et le hip-hop font déjà partie des sujets d’études à Oxford. Il serait question, dans le premier cycle universitaire, de supprimer des cours axés sur le compositeur français Guillaume de Machaut et sur la dernière décennie de Schubert, pour les remplacer, selon une proposition, par des enseignements sur « Les musiques africaines et diasporiques africaines », « Les musiques mondiales » ainsi que « Les musiques populaires ». Parmi les autres suggestions : mettre davantage l’accent sur la musique pop.

Les partitions sont-elles trop blanches ?

Sans donner beaucoup de précisions, les sources citées par le Telegraph — repris par le Daily Mail — précisent par ailleurs que l’enseignement de la notation musicale ne s’est pas « débarrassé de son lien avec son passé colonial » et serait une « gifle » pour certains étudiants. Elle ferait même partie d’un « système de représentation colonialiste »… Malgré nos recherches, nous ne sommes pas parvenus à savoir précisément en quoi. Tout au plus lit-on que « la grande majorité des enseignants de technique [musicale] sont des hommes blancs ». La racine du problème se trouve-t-elle dans l’analyse schenckérienne du matériau musical, établissant des rapports de hiérarchie donc de domination entre les degrés de la gamme et leurs dépendances ? Ou peut-être faudrait-il, comme la vache du dessin nanimé La Noiraude, s’inquiéter que dans le système rythmique « une blanche vaut deux noires » ?

Lutter contre toute forme de discrimination dans la musique classique (comme dans l’ensemble de la société) est évidemment un objectif louable. Mais par des positions si dogmatiques, les promoteurs de la diversité ne risquent-ils pas d’obtenir l’effet inverse de celui escompté, en provoquant des réactions de rejet radicales ?

Source: Diapason

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

4 Comments

  1. Le monde notamment occidental a rejeté avec bonheur (et ne cesse d’ailleurs de le faire) toutes les valeurs divines biblique NORMALES de la société, par conséquent comment s’étonner que, devenu FOU, sa FOLIE pénètre alors tous les domaines de la vie a fortiori celui de la musique. Quoi d’étonnant ?!

  2. Et en plus 1 blanche vaut 2 noires
    C’est un scandale
    Changer les couleurs de toutes les partitions
    Ce serait normal que les islamo gauchistes indigénistes racisés fassent ce travail
    Au boulot et enfin travaillez pour une fois les planqués sociologues, littéraires, linguistes, anthropologues, archéologues , psychologues……
    Bref tous ceux qui bavent de notre société mais vivent grâce à cette société qu’ils critiquent mais vivent comme des nababs avec tous les
    Il faudrait ne plus recruter toute cette racaille avantages

  3. Je n’ai jamais vu meilleure preuve de la supériorité de la civilisation occidentale que la rage des “racisés” à en supprimer toutes les expressions.
    Ils cherchent à effacer ce qu’ils sont incapables à égaler.
    Simple jalousie.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*