Maxime Tandonnet. Pas de panique ( Comme dirait l’INSEE )

Face à l’effroyable panique qui déferle en ce moment sur le pays à propos de la crise sanitaire (covid-19), alimentée par l’éternelle lâcheté, la profusion des jacassements apeurés, des manipulations cyniques et des mensonges, il n’est pas inutile de remettre quelques instants les pieds sur terre et de s’intéresser à la réalité.

Rapport mars 2021 de l’INSEE sur la mortalité: 

« Le nombre moyen de décès [toutes causes confondues] enregistrés quotidiennement qui avait un peu augmenté en janvier diminue légèrement en février 2021. Au cours du mois de janvier, environ 2 150 décès ont été enregistrés en moyenne chaque jour contre 2 030 la deuxième moitié du mois de décembre. Durant la première quinzaine de février, le nombre moyen de décès quotidien diminue légèrement à 2 070, puis à 1 980 la deuxième quinzaine de février. Selon les données – encore provisoires – enregistrées au 26 mars 2021, il diminuerait encore la première quinzaine de mars et serait de près de 1 900. Ce ralentissement est également visible lorsque l’on se concentre sur le dernier mois écoulé. Selon les données disponibles au 26 mars, le nombre de décès survenus entre le 15 février et le 15 mars 2021 est à peine plus élevé que celui constaté sur la même période en 2019 (+ 1 %) [c’est-à-dire avant le covid]. »

La question n’est pas de nier les difficultés, les souffrances, les fautes commises et les échecs. Mais elle est de prendre un minimum de recul ou de hauteur face à l’hystérie médiatique. Et surtout, de garder son sang-froid.

© Maxime Tandonnet

Fin observateur de la vie politique française et contributeur régulier du FigaroVox, Maxime Tandonnet a notamment publié André Tardieu. L’incompris (Perrin, 2019).

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1 Comment

  1. Voyons voir.
    Cette surmortalité, que l’article semble trouver faible, voire acceptable (c’est selon ; un mort est un mort).
    Est la conséquence de moult confinements, reconfinements et déconfinements de divers types, gestes barrière, couvre-feux et autres limitations de libertés et que sais-je.
    Et pourtant ça ne suffit pas pour éradiquer le fléau ; les chiffres sont obstinés.

    La question que l’on devrait se poser est donc la suivante : à quoi ressemblerait la surmortalité si on ne faisait RIEN ?
    A quoi ressembleraient les hôpitaux, déjà surchargés aujourd’hui ? Les couloirs pleins de moribonds auxquels les soignants, éreintés, ne peuvent pas donner de l’oxygène faute de moyens ? Et doivent choisir ?

    Au risque de faire face à l’insurrection des familles des condamnés qui ne se limiterait pas forcément à l’hôpital. Euphémisme.
    D’où la crainte du gouvernement qui connait bien sa population : une défiance généralisée et le risque d’effondrement systémique, façon domino, du reste : les épargnants qui vident leurs comptes, les banques en faillite, l’économie paralysée, l’Etat disparu avec police, armée, écoles et retraites…

    Le virus du chaos n’est pas limité au Venezuela.
    La France en a hérité plus que sa part sous le prétexte « pulsion révolutionnaire ».
    Elle en est d’ailleurs fière. Elle en redemande. Elle en aura.

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