Benoît Rayski. Islamo-gauchisme: Fredérique VIdal accusée de voir ce qu’elle voit!

Le crime et la faute de Frédérique Vidal? Elle a osé s’attaquer à l’islamo-gauchisme qui gangrène nos universités! Tous les compagnons de route de cet inquiétant courant lui tombent dessus. En Une de Libération, la malheureuse ministre est accusée d’avoir « perdu ses facultés »


Quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, on pense ce qu’on pense. Voyons donc. Les chaires d’études décoloniales se multiplient dans nos établissements d’enseignement supérieurs.

On y étudie le cas de l’homme blanc condamné sans appel et pour toujours pour esclavagisme, colonialisme et racisme. Les siècles ont passé mais peu importe. Le « privilège blanc » est assuré de son immortalité !

Dans ces chaires on peut passer un doctorat. Nous nous autorisons à imaginer l’intitulé de certaines thèses. Deux exemples. Comment expliquer pourquoi Sartre a dit « un Européen mort est un Européen libre » ? Il y a mieux plus près de nous. « Expliquer comment la mort d’Adama Traoré a contribué à conscientiser les populations racisées ».

Gilles Kepel réactionnaire?

Voyons encore. Pour pénétrer dans une université il faut montrer patte blanche (patte noire serait plus appropriée…). Sylviane Agacinski y est interdite parce qu’elle a émis des réserves sur la PMA et le décolonialisme. Rokhaya Diallo y est accueillie avec enthousiasme: les étudiants, blancs pour la plupart, raffolent qu’on leur dise qu’ils sont coupables des méfaits de leurs ancêtres.

Écoutons maintenant. Écoutons les appels de détresse d’un professeur de Nanterre qui a été insulté puis frappé pour avoir dénoncé le fait que des étudiants musulmans avaient transformé un local universitaire en salle de prière. Sa hiérarchie, c’est-à-dire la présidence de l’université, a refusé de le soutenir : elle ne voulait pas d’histoires. 

Écoutons aussi ce que m’a dit la fille d’une amie. Elle est étudiante à Paris Diderot. La question de l’Islam la passionne et elle se rend de temps en temps à Normale Sup’ pour y suivre les cours de Gilles Kepel. Ce dernier est sans conteste le meilleur de nos islamologues.

Mais comme il ne s’est pas prosterné béatement devant le Coran, et qu’il ne croit pas que le voile soit un instrument de la libération de la femme, il a été estampillé « réac ». S’approcher de lui c’est donc prendre le risque d’être contaminé. C’est pourquoi l’étudiante se rend à Normale Sup’ en cachette, en catimini, en secret. Elle m’a expliqué pourquoi. « Si mes camarades apprenaient que je suis les cours de Kepel, je serai identifiée comme étant de droite. Et donc socialement morte. ».

Fredérique VIdal accusée de voir ce qu’elle voit!

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, sait tout ça et encore plus. Elle voit ce qu’elle voit et entend ce qu’elle entend. Elle pense donc ce qu’elle pense et a demandé au CNRS de mener une enquête sur la pénétration de l’islamo-gauchisme dans les universités.

La malheureuse ! S’adresser au CNRS qui lui-même est acquis à l’islamo-gauchisme équivaut à lui demander d’enquêter sur lui-même. La réponse n’a pas tardé : le CNRS s’est drapé dans une posture d’indignation et a envoyé promener la ministre. Cet organisme a été aussitôt suivi par la Conférence des présidents d’universités. 

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Ceux-ci ont vigoureusement rejeté l’initiative de Frédérique Vidal. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient tous acquis à l’islamo-gauchisme. Mais par soumission, par sympathie parfois et pour éviter toute agitation ils s’en accommodent. Du temps du communisme on appelait ça les compagnons de route.

Une ministre dans la tourmente peu soutenue

Quatre-vingt-dix ans après nous voilà revenus au temps de La Trahison des Clercs de Julien Benda. Il dénonçait les intellectuels qui s’étaient jetés dans les bras du fascisme et du communisme. Aujourd’hui l’islamo-gauchisme a pris leur place. Selon un dicton bien connu le poisson pourrit toujours par la tête.

PS : Libération s’est joint à l’hallali contre Frédérique Vidal. Ayant constaté que la bête était quasiment morte, en tout cas à l’agonie, le journal a titré en Une : « Frédérique Vidal perd ses facultés ». Ni le président de la République, ni le Premier Ministre n’ont jugé bon de la soutenir. Eux non plus ne veulent pas d’histoires…

Et c’est le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, qui a planté le dernier clou dans le cercueil de la ministre de l’Enseignement supérieur avec cette déclaration : « le Président est avant tout attaché à l’indépendance des universités ». Tout est dit.

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3 Comments

  1. La ministre a eu bien raison de dire ce qui se passe vraiment dans les universités de France . Le gouvernement ne l’a pas soutenu ;qu’a cela ne tienne, ce pays est gangréné par l’islamisme et le gauchisme.toute la fonction publique est à mettre sur le même chapitre. De plus en plus de français s’en rendent compte. On verra aux prochaines élections ce qu’il en sera.

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