René Seror. La Chine s’est éveillée, le monde tremble

La chine s’est éveillée.

Le monde tremble.

Alain Peyrefitte avait raison.

2 canadiens sont emprisonnés en Chine depuis 2ans.

Pour les fêtes, ils ont pu téléphoner.

Ils se prénomment Mike.

Ils ont en commun leurs prénoms, leurs passeports et le malheur.

2 quinquagénaires disparus en sortant de l’hôtel, jetés aux oubliettes, inculpés pour espionnage, à l’isolement et menacés d’une corde.

Évidemment, c’est une mauvaise blague.

Ils doivent servir de monnaie d’échange dans cette Chine qui prétend devenir la première puissance au monde.

Ce mauvais feuilleton mérite d’être suivi.

Voilà que cette semaine, deux images de cette même Chine se télescopent.

Son excédent commercial record en cette année de pandémie et son mauvais accueil des scientifiques de l’OMS qui sont venus tenter de comprendre comment le virus est passé de l’animal à l’homme.

Alors que l’Europe et les Etats-Unis se retrouvent affaiblis par la pandémie, la Chine tourne à plein régime.

Ambiance dans le monde libre.

Faute de pouvoir voyager, sortir, manger au restaurant, aller au cinéma, les consommateurs occidentaux dépensent leur argent en produits chinois : Ordinateurs, téléphones portables, jouets… Et les carnets de commandes sont pleins à ras bord.

D’ici une dizaine d’années, leur PIB devrait dépasser celui des Etats-Unis.

Nous constatons que la Chine est la grande gagnante de cette maladie qui a débuté… chez elle.

Dans ce contexte économique favorable, pour ne pas dire glorieux, la Chine met des bâtons dans les roues à ces experts de l’OMS.

C’était difficile pour eux d’obtenir des visas, et à peine arrivés à Pékin, ils sont aussitôt mis en quarantaine !

Il va leur rester 4 semaines pour enquêter.

Nous comprenons qu’ils repartiront avec peu ou pas grand-chose d’autre que la propagande chinoise qui veut faire oublier qu’elle est responsable de cette pandémie qui fera bientôt 2 millions de morts.

Si le marché d’animaux sauvages de Wuhan était bien l’origine du virus, ce marché où l’on vendait comme des poules et des lapins, des pangolins et des chauves-souris, il n’existe plus de scène de crimes. Le marché a été brûlé en avril.

Croyez-vous que ça dérange outre-mesure les chinois ?

Le commerce de ces animaux continue, sans aucun contrôle d’hygiène ni de propreté.

Ce qui entraînera l’apparition de nouveaux virus.

Mais le régime chinois ne supporte pas la critique et encore moins les enquêtes à domicile au moment où il a accentué sa diplomatie sanitaire au détriment des occidentaux: on finit par croire qu’ils ont des choses à cacher.

Comme par exemple un accident de laboratoire, d’où serait parti le virus.

Voilà que cette crise est un révélateur.

L’Occident a enfin compris que la Chine veut placer le monde sous sa gouvernance.

Grâce à son avancée technologique, sa recherche… elle sera bientôt en possession de tous les brevets.

Sa vraie nature est une dictature opaque et répressive.

Elle torture les minorités, fait disparaître ceux qui la gênent, emprisonne les lanceurs d’alerte…

En conclusion, l’accord économique signé à la hâte entre la Commission européenne et la Chine est tout simplement regrettable.

Cet accord se contente d’une seule contrepartie: que la Chine signe, un jour, la convention sur le travail forcé. Alors qu’elle ne se cache pas d’y avoir recours.

On est loin de la requête d’Emmanuel Macron qui demandait aux chinois “un peu de réciprocité” !

En 1973, Alain Peyrefitte publiait chez Fayard un essai intitulé “Quand la Chine s’éveillera” et le sous-titre était “Le monde tremblera”

Il en avait vendu 885.000 exemplaires.

12 ans plus tard, en 1985, j’ai vu Pékin, Shanghai, Canton et d’autres villes.

Et je pensais qu’en dehors de ces quelques guimbardes, c’était le moyen-âge.

Je pensais que cela durerait encore 100 ou 200 ans.

35 ans plus tard, il semble qu’Alain Peyrefitte avait raison et que personne ne s’est assez méfié.

© René Seror

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