Le point de vue de René Seror. “Trump. Sa dernière séance”

Quel que soit le sujet évoqué, il divise le monde.

Le vaccin n’échappe pas à la règle.

L’élection américaine, non plus.

Hier, c’était la journée de tous les dangers.

Suspense en Géorgie en attendant les résultats des élections sénatoriales.

Et suspense à Washington, où les Trumpistes se sont donné rendez-vous.

Ce vote d’hier, c’était, pour les deux ans à venir, les mains libres au nouveau Président, ou le priver de majorité.

Le vote était serré.

En attendant les résultats, on regardait du côté de Washington.

Quand le pays REEL défile au cœur du pays LÉGAL, ça dégénère vite.

On a vu ça à l’Etoile avec les Gilets jaunes.

Et quand les manifestants sont convaincus qu’ils ont été volés, ça donne l’émeute.

Déjà en février 34, la mitraille et les institutions qui battent de l’aile.

(Ce qui fut la naissance de l’extrême-droite)

Ceux qui pensent que la manifestation des Trumpistes est un simple baroud d’honneur se trompent lourdement.

Les élections de novembre ont démontré que le phénomène ne va pas s’évanouir quand leur champion aura quitté la Maison Blanche.

C’est une force avec laquelle l’Establishment Républicain devra compter.

Et c’est là le dilemme qui se pose aux Elus du congrès.

En certifiant la victoire de Biden, ils se mettent à dos Donald Trump, dont ils redoutent les tweets, et ses partisans qui se vengeront à la première élection.

Le Donald était entré à la Maison-Blanche en promettant de réparer une Amérique fracturée, il va partir en faisant imploser un parti Républicain dont il est bien décidé à se venger.

A la vue des événements, on voit bien que c’est plus qu’un baroud d’honneur.

En regardant les images, on y voyait une foule bon enfant, mais en forçant les portes du Capitole, elle a profané le Tabernacle de la République fédérale.

Pourtant, ce n’est pas un putsch.

Juste le dernier show de sa Présidence.

Elle se termine comme elle avait commencé.

SOUVENEZ-VOUS, il y a 4 ans ! Des centaines de gauchistes cassaient les vitrines pendant la prestation de serment.

ET LE LENDEMAIN 200.000 féministes assiégeaient le Capitole en conspuant le nouveau Président.

Cette fois les rôles étaient tout simplement inversés.

Nous savons tous que Trump a gagné ces élections.

Malgré tout, il n’a pas pu prouver les fraudes, (il y en a toujours)

ni convaincre les Tribunaux,

ni les Gouverneurs

ni la Cour suprême

ni les Militaires.

De toutes façons, depuis son élection il y a 4 ans, il fallait être aveugle et sourd pour ne pas voir et ne pas entendre que ses détracteurs useraient de tous les moyens, seraient-ils illégaux, pour se débarrasser de lui.

Avant la pandémie, il paraissait évident qu’il serait réélu.

Ce virus fut un coup du sort, et ce fut un mauvais sort.

N’étant pas américain, je me contenterai d’espérer que demain soit meilleur.

Au fond de moi, je suis convaincu du contraire.

Dans peu de temps, c’est Kamala Harris qui sera aux commandes, le spectre d’Obama hantera le pouvoir et la légendaire démocratie américaine en souffrira.

Cependant que je serais tenté de dire : “ils ont choisi, c’est leur affaire”, je prends connaissance de 2 informations qui m’ont horrifié.

D’abord un canadien qui diabolise Israël à propos des vaccins.

Je chasse le cancan d’une pichenette, mais quand je lis que Emmanuel Macron verse 10 millions de $ à une ONG palestinienne qui oeuvre pour le boycott d’Israël, j’en perds mes bonnes manières.

Ce matin, imaginant son regard de fouine conseillant aux américains de ne rien céder, je n’oublie pas que pour ne pas céder aux Gilets jaunes, il est le principal responsable de la dégradation de la France.

Mon plus vif souhait serait qu’il perde les prochaines élections Ou qu’il ne s’y représente pas.

Ensuite qu’un Tribunal lui demande des comptes pour ses erreurs.

Il ne suffit pas de taper sur la table pour se désolidariser d’un gouvernement qui ne peut prendre aucune initiative qu’on n’aurait pas agréé.

Nous n’avons sans doute pas fini d’entendre parler de Trump.

Mais Macron tel Hollande sera vite oublié.

Si le quinquennat de Hollande a permis à Zemmour d’écrire “Un quinquennat pour rien”,

Après Macron on écrira : “5 années d’arrogance inutiles”.

Au Capitole, Trump a capitulé.

C’était sa dernière séance.

Et le rideau sur l’écran est tombé.

© René Seror

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1 Comment

  1. Seul contre contre tous ou presque mais avec plus de 75 millions d’américains qui ont voté pour lui
    Trump et le Trumpisme ce n’est pas fini! Merci pour cet article

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