Pierre Saba – Laïcité

« La France est une république (…) laïque. Elle assure l’égalité devant la Loi de tous les citoyens sans distinctions de (…) religions. Elle respecte toutes les croyances ». (article premier de la constitution française du IV octobre 1958)

« La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte » (article 2 de la loi de 1905).

Ces deux articles, l’un constitutionnel, l’autre parlementaire, circonscrivent en France les domaines d’application de la laïcité.

C’est pourtant dans ces conditions claires que des difficultés à faire respecter la laïcité sont nombreuses et que des coups de buttoir anti-laïcs tentent de la faire chavirer.

La laïcité impose et organise en France l’usage des religions par la séparation de l’espace public de l’espace privé.

La communauté nationale use de ses droits et libertés dans l’espace public. Cet espace lui est réservé, à l’exclusion de toutes les autres.

Les communautés confessionnelles usent de leurs prérogatives dans l’espace privé et dans l’espace associatif, à l’exclusion de l’espace public.

L’irrespect itératif de cette séparation, la transgression répétée et généralisée de cette interdiction, l’absence, la mollesse, le désintérêt de l’autorité publique à faire respecter la règle a conduit aux confusions et aux meurtres rituels que la France a à connaître depuis des années.

La laïcité protège l’espace public des hégémonies confessionnelles. Elle protège l’espace privé de la toute puissance publique sur les consciences, les dogmes, les croyances privées.

La laïcité est garantie par la séparation des intérêts publics et privés en matière confessionnelle. Elle garantit le respect des libertés publiques et des libertés confessionnelles. C’est la transgression de ces séparations qui provoquent le chaos public.

Le plan vestimentaire provoque en France des débats passionnés et nombreux. La loi prohibe le visage masqué dans l’espace public, sauf en période et en lieux de carnaval.

Les différents voiles que portent des femmes musulmanes dans l’espace public posent de nombreuses controverses. Certaines le portent avec une foi réelle, certaines par obligation, d’autres sous la contrainte, d’autres enfin par esthétique. Tous les cas de figure coexistent.

Ces voiles sont théoriquement licites pour deux hypothèses.

Première hypothèse : le voile serait un (re)vêtement religieux. Seconde hypothèse : le voile qui concerne la personne qui le porte relève de l’espace personnel, et donc de l’espace privé.

Pourtant, les doctes du Coran, les imams, les enseignants de l’islam, tous s’accordent à n’accorder au voile et à son port aucune espèce de signe religieux ni une quelconque recommandation, ni encore moins un ordre coranique. Ils indiquent le caractère dogmatique, propagandiste et idéologique du voile au service de la haine et et de la terreur islamiste. On voit sur le sujet du voile la différence entre les islamistes et les musulmans.

Les djihadistes ne s’en cachent pas. Ils imposent avec leurs complices le port du voile par la peur et la force. Ils citent le voile comme une obligation coranique. S’en exonérer est puni de mort par les djihadistes.

La séparation du public et du privé garantit la laïcité. Cette séparation garantit les libertés publiques et les libertés privées, dont celle du culte.
Les djihadistes n’ont que faire de cette séparation. Ils tuent dans l’espace public comme dans l’espace privé.

Il est grand temps de faire respecter la constitution, la loi et le droit des gens à vivre en paix et libre dans les espaces publics et privés. Des lois existent déjà qui ne demandent qu’à être d’appliquées.

Pierre Saba

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