Hagay Sobol – Les islamistes et les fascistes sont le manche et la cognée de la masse qui veut en finir avec la République !

Stupeur, colère et haine ! Telles sont les émotions qui saisissent immédiatement tout Etre Humain digne de ce Nom en apprenant l’abjecte assassinat de Samuel Paty à Conflans Sainte Honorine.

La stupeur : s’en prendre à un enseignant parce qu’il fait son métier, c’est s’en prendre à l’éducation, et vouloir détruire les fondements de nos valeurs pour nous priver d’avenir. C’est vouloir substituer à la fabrique de citoyens égaux en droit et émancipés, la fabrique de monstres endoctrinés pour qui ne doit exister aucune autre vérité que la leur. Pourtant, ce n’est pas la première fois que l’on s’en prend à l’école. Déjà en 2012 Mohammed Merah avait assassiné dans des conditions particulièrement atroces trois enfants, Gabriel, Aryeh, Myriam, âgés de 3, 6, 8 ans et un enseignant Jonathan, de l’institution juive Otzar Hatorah. A l’époque on avait parlé d’un loup solitaire plutôt que de nommer le mal : l’islam radical et politique. Qu’a-t-on fait depuis pour que cela ne se reproduise plus ? Apparemment pas grand-chose d’efficace si, en 2020, un Elu de la Courneuve qui voulant « devenir le nouveau Mohamed Mérah » n’a écopé que d’une peine d’intérêt général. Le résultat, nous voilà une fois de plus, quelques « loups solitaires » plus tard, confrontés à l’horreur.

La colère : La liste est longue des attentats islamistes. Et la France serait l’un des pays au monde les plus touchés par ce fléau. Ce qu’on avait du mal à accepter, s’est depuis enraciné, renforcé et institutionnalisé. Ce ne sont plus que la seule communauté juive ou les dangereux « fichés C » armés d’un crayon, les seules victimes. Désormais chacun d’entre nous est une cible désignée, simplement pour ce que nous sommes, sans justification d’aucune sorte pour légitimer ces actes barbares. Et pourtant, on peine toujours autant à nommer le mal, préférant parler de « séparatisme ». Ces nouveaux « loups qui sont entrés dans Paris », pour paraphraser Serge Reggiani, ne se veulent pas séparés, ils veulent nous terroriser, nous imposer leurs vues ou alors nous détruire. Tout cela n’est pas nouveau et des propositions concrètes et applicables ont déjà été formulées. Il suffit de relire les 500 pages des comptes rendus publics – avec un volume équivalent de notes classifiées- de la commission d’enquête parlementaire sur les individus et les filière djihadistes de 2015 pour laquelle j’avais été auditionné. Les solutions existent, alors pourquoi ne les a-t-on pas mises en œuvre ?

C’est la haine qui fait ensuite place à la colère et à la stupeur. La haine pour les bourreaux. La haine pour ceux qui les armes et les conditionnent. La haine pour ceux qui lancent des décrets religieux, des fatwas, contre l’écrivain Salman Rujdi pour ses « versets sataniques » hier ou aujourd’hui contre l’enseignant Samuel Paty pour avoir illustré un cours sur la liberté d’expression avec les caricatures de Charlie Hebdo. La haine pour les couards et les lâches qui devraient mettre l’énergie qu’ils déploient à être aveugles, sourds et muets ou à lutter contre les lanceurs d’alerte, dans le combat contre les tenants de l’islam radical et politique. La haine pour les complices, y compris ceux du monde politique qui pour glaner quelques voix et se faire élire courtisent, si ce n’est pactisent avec les contempteurs de la République et de la Laïcité, d’ici ou d’ailleurs. La haine enfin de ne pas voir appliquer la loi et les coupables condamnés à la hauteur de leurs crimes. Malheureusement, avec toute cette haine qu’ils nous inspirent, nous finirons par devenir comme eux, des monstres sans nuances ne cherchant plus qu’à nous venger, en rendant responsables tous les musulmans, les extrémistes comme les modérés, ceux qui ne font pas le buzz sur les plateaux télé et qui se comptent parmi les victimes. Ce serait leur victoire et le triomphe de leur prophétie autoproclamée.

Ni pitié ni haine pour les barbares !

Si la haine nous aveugle, la pitié pour ces êtres privés d’humanité est ignoble car elle met sur un pied d’égalité coupables et victimes. Et pourtant il en est encore qui même aujourd’hui après le dernier drame cherchent des justifications, si ce n’est des excuses. Il est grand temps de tracer une ligne rouge hermétique entre le bien et le mal, entre eux et nous. Ce n’est pas une commission de plus ou une nouvelle loi qui changeront les choses. L’arsenal juridique est déjà pléthorique. Ce qui manque c’est le courage politique de le signifier et de sanctionner ceux qui passent outre, comme ces élus de la République qui contre l’avis de leurs instances nationales ont commis des alliances contre nature avec des islamistes. Comme le dit Boualem Sansal, « il n’y a pas de dose minimale acceptable pour l’islamisme radical ». Il n’a pas sa place dans l’espace républicain. Si les démocrates n’agissent pas, ce sont d’autres extrémistes qui le feront, issus de la mouvance d’extrême droite, des mouvements néo-nazi et autres suprématistes qui ne rêvent que d’en découdre pour remettre au gout du jour leur « Ordre Nouveau ». Les fascistes et les islamistes sont le manche et la cognée de la masse qui veut en finir avec la République.

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10 Comments

  1. La Marseillaise est un chant haineux, martial, revanchard et sanguinaire.
    Il n’en existe AUCUN équivalent au monde parmi les hymnes nationaux. Vérifié.

    Mais ce n’est que du vent chaud poussé pas les poumons, n’est-ce pas, Docteur.
    Car après ? On fait quoi ?

    « Ni pitié ni haine pour les barbares », dites-vous.
    MAIS c’est ni-ni ; se limite à ce qu’il ne FAUT PAS faire.
    Cela ressemble trop aux jérémiades « vous n’aurez pas ma haine ».
    Et après ? Ils auront QUOI sinon ma haine ? Mon amour ? Ma compassion ?

    Stupeur et colère, dites-vous.
    Moi j’entends rodomontades, tergiversations et atermoiements.

    Car après la Marseillaise ? Minutes de silence, marches blanches, manifs, drapeaux, fleurs, bougies, bisounours en peluche ? N’en a-t-on pas assez soupé ?

    MAIS que FAUT IL faire ? L’ordonnance, Professeur ?
    Utilisez votre plume pour des ordonnances.
    Si vous n’en connaissez pas, faites-nous en grâce.

  2. Cher Patrick.t,
    Merci pour votre commentaire.
    Permettez-moi de préciser ma pensée. Les procès de Nuremberg et d’Eichmann ont jugé et condamné les bourreaux, ils ne les ont pas lynché. C’est exactement ce que je demande dans mon article.
    Par ailleurs, après la génération antédiluvienne, pour en finir avec la barbarie, 7 lois ont été instituées, dont l’une exige la mise en place de tribunaux. Là encore pas de lynchage.
    Emporté par votre émotion bien compréhensible, vous mettez finalement dans le même sac les bourreaux et ceux qui ne pensent pas comme vous. Vous allez jusqu’à imposer le silence à ces derniers (ou pour moi de retourner à mes ordonnances… relisez à ce propos le définition dans le dictionnaire). Et c’est exactement cela que je je refuse, leur ressembler même si je suis dans mon bon droit des les haïr. C’est ce qui fait toute la différence entre la civilisation et la barbarie.
    Merci encore de m’avoir lu à nouveau.

    • J’ai eu du mal à comprendre que viennent faire les procès de Nuremberg et d’Eichmann dans cette galère.
      Et j’ai fini par comprendre : on n’a pas « lynché » les accusés (simplement condamné et illico pendu…).

      MAIS comme par hasard c’était la « justice » des vainqueurs. Ils avaient DEJA vaincu par KO et avaient le temps, les moyens, pouvait se permettre le décorum (non, je n’ai pas dit le théâtre) judiciaire.

      Qui défendait les accusés ? Se rappelle-t-on des noms des avocats (surtout à Nuremberg) ? Existaient-ils vraiment sauf pour la galerie ? Procès, dites-vous ? Equitables ?

      Les verdicts étaient prévisibles d’avance, ne pouvaient pas être autres (ce qui ne veut pas dire injustifiés !). Pas de lynchage, dites-vous ? Question de décor.

      MAIS NOUS, on n’est pas vainqueurs… On est en guerre….On n’en est pas au décorum procédurier…

      Voilà la différence. Les juges de Nuremberg (et d’ailleurs de Jérusalem) sortaient d’une guerre dont ils étaient vainqueurs et à la guerre comme à la guerre. On n’avait jamais soumis les cas de Dresden et d’Hiroshima à un tribunal avant d’appuyer sur les boutons.

      Bref, vous êtes hors sujet. NOUS, on n’est pas vainqueurs…Et à la guerre comme à la guerre sous peine de défaite.

      • patrick.t,
        Comme vous le dites si bien, je veux être dans le camp des vainqueurs dans ce combat sans concession de la civilisation contre la barbarie, que celle-ci soit islamiste ou fasciste.
        En ce qui concerne les jugements et les verdicts, que vous critiquez, aucun avocat n’aurait pu sauver la vie de ces responsables de génocides. Qu’ils aient payés pour leurs crimes contre l’humanité n’est que justice et cela ne mérite aucune larme, hormis pour les victimes exterminées qui n’ont bénéficié ni de l’un ni de l’autre.
        Moi j’ai choisi mon camp. Mais vous ?

  3. « Les islamistes et les fascistes », dit Hagay Sobol.
    Manifestement incapable de se défaire des fixettes idéologiques qui bloquent son esprit.

    Alors comme ça on envoie tout le monde dos à dos. Tous coupables donc personne. On dirait les mollassons Jospin et Hollande (dans la glorieuse affaire, entre autres, Leonarda…).

    On se refuse la différenciation et la relativisation alors que, scientifique, on sait que l’espèce humaine ne sait rien faire d’autre que donner des noms aux choses et s’y tenir donc DIFFERENCIER.

    Quels « fascistes » ? Combien de Français (dont Juifs en tant que tels) sont morts de la main des « fascistes » depuis 50 ans en France ? Et de la main des islamistes ?

    Et finalement on nous prend pour des abrutis. On cherche à noyer le poisson et on croit que personne ne se rend pas compte de la manœuvre.

    • Cette distinction n’a pas de sens puisque les islamistes radicaux, salafistes et autres indigénistes sont justement des fascistes suprémacistes : ce sont eux les nouveaux SS, de l’Afrique à l’Amérique du Nord en passant par chez nous.

      • Jared,
        Toute ces mouvances extrémistes doivent être combattues le plus vigoureusement possible. Il n’y a pas de place pour eux dans l’espace Républicain !

    • Jared,
      Combien de français dont juifs sont morts de la main des fascistes dites-vous ? Je suis issu d’une famille qui a payé un lourd tribu à la peste brune. Ce sont des policiers français aux ordres de Bousquet et Laval qui ont d’abord maqué à l’ancre rouge le mot juif sur les cartes d’identités, avant de les déchoir de leur citoyenneté, pour les parquer puis les envoyer ensuite dans les camps de la mort. La peste brune et la peste islamiste se valent, d’ailleurs il y a eu des légions SS musulmanes et en particulier en Bosnie de sinistre mémoire. Cex de ma famille qui a pu survivre les a combattu tous les deux : dans les maquis, la 2ème DB et en Israël, avant et après l’indépendance !Alors oui je suis fier de ce double combat et de cet héritage.

  4. Vous dites, cher monsieur, que l’extrême droite est aussi dangereuse. C’est vrai en théorie, mais, je n’ai jamais entendu une critique plus lucide de l’islamisme que sur radio courtoisie, réputée d’extrême droite. Une vraie mise en garde contre la france ultra islamisée qui est la france d’aujourd’hui. Je suis moi-même auteur, et tenu à distance (ou étouffé) par les champions de la france déconstruite…

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