Dans ce brouhaha de Covid 19 une information a bien faillit échapper même à ceux qui n’abandonnent jamais la lutte contre le racisme et poursuivent de toutes leurs forces, jours et nuits, les jouisseurs de l’antisémitisme. Moi qui m’étonne ici et très souvent que la police et la justice n’arrivent pas à faire respecter la loi française, cette fois-ci je suis surpris, enfin: un peu.
L’un de ceux sur lequel je reviens souvent, malheureusement, un des professionnels de cette haine qui mélange quelque chose qui ressemble à du négationnisme, de l’antisémitisme religieux et un ressentiment politico-financier raciste, eh bien celui-ci, Alain Soral, a été mis en « garde à vue » et bien que mis en examen il a été libéré par le juge d’application des peines.
Voici ce que lui reprochent enfin les juges suite à des passages de messages et caricatures sur Internet avec le Coronavirus comme prétexte : « provocation à commettre un crime » « injures » et « provocations publiques ».
Mais clairement tous ces motifs, ces objectifs immondes sont destinés à des victimes juives en tant que groupe. Français ou non. Il a aussi ses cibles comme notre journaliste Frédéric Haziza, 2 procès en première instance et 2 en appels, tous gagnés par Frédéric depuis 2013.
Dans les jours qui viennent nous espérons savoir en détail quels crimes étaient en route avec l’aide de Soral et ce à quoi nous avons échappé, vous, moi. Et qui aurait-il aidé pour le commettre ?
Il y a quelques années nous pouvions le prendre pour un minuscule rigolo antisémite attardé. Aujourd’hui nous voyons bien qu’il n’est pas qu’un petit polémiste de quartier ou qu’un écrivaillon de feuilles provocatrices d’extrême droite, il semble bien qu’il tente de passer avec ses admirateurs à la taille au-dessus.
Le danger est bien là ! ne pensez pas que seuls les djihadistes soient capables d’actes terroristes gravissimes, vous auriez bien tort car malheureusement depuis la génération de la dernière guerre nous savons que le plus sympathique de nos voisins peut être capable du pire.
Cette semaine un soldat français est mort au Mali. Je tiens à lui rendre hommage avec la Musique de la Légion Etrangère, régiment où, dans les années 40, de nombreux juifs étrangers se sont engagés et pour beaucoup d’entre eux ont perdu leur vie pour la France lors de la dernière guerre.
Editorial du 31 juillet 2020
Il vient d’être relâcher. Le juge à dit que c’était la liberté d’expression. Vous pouvez croire cela!!!
ROSA