Monique Plaza. Les nouveaux censeurs associés

🔶 Les nouveaux censeurs associés 🔶

J’entrevois avec un effroi grandissant  un mouvement coordonné des puritains, des néo féministes, des indigénistes et des islamistes qui, en prétendant contester – ce qui est légitime – les composantes discriminatoires du langage, des sciences, des productions artistiques et littéraires  du monde occidental,  l’appellent désormais la «culture du mâle blanc » (lequel mâle serait intrinsèquement mauvais), culture qu’ils réduisent à ses défauts et qu’ils cherchent à abattre, comme les barbares de Daech qui cassent des statues millénaires.
 

Le musée de Mossoul. Irak. Ravagé par l’Etat islamique. 2015

Cette logique victimaire et binaire

Ce mouvement est redoutablement dangereux et très toxique car il repose sur une logique victimaire (quérulente et revancharde: la victime a toujours raison) et binaire (on ne tient aucun compte des complexités et des contradictions de l’oppression).

Il aboutira, si on le laisse prospérer,  non seulement à appauvrir et à dessécher le langage, la pensée, la culture mais également à cautionner et à renforcer  des cultures, des modes de pensée machistes et racistes parce qu’ils  émanent de «non blancs» et de «racisés» par nature innocents, victimes et donc intouchables. 

Ce deux poids deux mesures

Il est extrêmement révélateur dans ce contexte que, lors des Césars, des «féministes» aient joué le deux poids deux mesures en prenant pour cible Polanski et en applaudissant «Les misérables», un film sans femmes dont le réalisateur «racisé» a été compromis dans une histoire sordide de «crime d’honneur».

Monique Plaza

Monique Plaza, Docteur en psychologie, défend un humanisme universaliste. Elle combat l’islamisme, dénonce les effets de la mondialisation hyperlibérale, et lutte contre les dérives délétères du néoféminisme et du néo-antiracisme.

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