René Seror. Démocrates? Dayenou!

Bernie Sanders a gagné le Caucus du Nevada.
Il devient donc le favori chez les démocrates.
Celui qui devrait affronter TRUMP.
C’était écrit! On savait qu’il allait gagner dans le Nevada.
Mais personne ne s’attendait à une telle victoire.
Une véritable démonstration de puissance.
Il obtient près de la moitié des délégués, à la fin de cette étape des  primaires.

25 points derrière, on trouve Joe Biden.
Le jeune Pete, au nom imprononçable, prend 30 points de retard.
Elisabeth Warren, 4e et moins 35.

Michael Bloomberg ne participe pas à cette primaire.
N’oublions pas qu’il a dépensé plus de 400 millions de dollars afin de saturer les antennes de ses messages publicitaires.
Il attend le super tuesday qui se tiendra la semaine prochaine.
14 primaires au programme.
Cependant, avec sa prestation catastrophique de la semaine dernière à la télévision, ceux qui voient en lui le dernier recours de l’aile modérée pour empêcher la nomination de Bernie Sanders sont, et c’est le moins qu’on puisse dire: INQUIETS.

En fait, la vraie question qui se pose c’est de savoir si la nomination peut encore échapper à Sanders.
Certains pensent qu’il est trop tard pour arrêter le Sénateur de 79 ans.
Sanders n’est pas membre du parti démocrate.
Il est le plus à gauche de cette course.
Il est à l’extérieur gauche de la gauche.
Certains observateurs n’hésitent plus à affirmer que le parti démocrate et par conséquent son électorat, se situent plus à gauche qu’autrefois. Pour cause de:
-promesse d’une assurance santé pour tous.
-promesse d’une révolution démocratique.
Ce discours rencontre un écho favorable chez les américains.
Surtout ceux qui se plaignent des inégalités croissantes entre la classe moyenne et les super-riches toujours plus riches.
Sanders fédère beaucoup de jeunes et surtout un bon nombre de minorités ethniques.
Il n’imagine pas que les électeurs démocrates soient plus à gauche qu’autrefois.
Mais il parie sur le fait qu’avec un message orienté très à gauche, il mobilisera un électorat qui ne vote pas habituellement, qui ne se déplace pas pour le parti démocrate.
Ce parti qui, depuis toujours, est fixé sur une ligne très centriste.
Bill Clinton, Obama, et maintenant Joe Biden.
Il n’y a pas un candidat centriste qui pourrait stopper la marche en avant de Bernie Sanders?
C’est ce que tente de faire le nouveau venu Pete BUTTIGIEG, mais à ce stade, cela semble difficile. Il faudrait que les centristes se désistent au profit de l’un d’entres eux  mais c’est loin d’en prendre le chemin.
On sent une panique dans le camp démocrate, qui pense que Sanders, c’est la défaite totale.
Certes la Maison Blanche, mais aussi la Chambre des représentants, le Sénat et indirectement la Cour Suprême.
Sans oublier que, pour ce qui concerne ISRAEL, Sanders n’a pas vraiment tenu des propos rassurants.
Sans oublier qu’au Parti démocrate, quelques nouveaux arrivants ne voient pas à Israël un amour sans faille.

Sans oublier que le Président Trump dispose de 4 années, au cours desquelles nous lui demandons de faire autant que lors de son premier mandat.
DAYENOU.

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1 Comment

  1. Le parti démocrate US s’achemine vers l’erreur fatale qui fut commise par le Labour britannique avec Jeremy Corbyn : on suit le chemin tracé par l’aile la plus extrême des militants alors que l’élection présidentielle se gagne auprès des non-militants qui constituent la majorité ; à savoir au centre.

    C’est la recette d’une lourde défaite et la garantie d’un second mandat pour Trump.

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