Raphaël Nisand – De Toulouse à la jeune Mila la déroute de la république

Un effrayant documentaire diffusé par France 2 le 28 janvier en fin de soirée montrait le drame que vit la ville de Toulouse, une plongée sans fin dans le terrorisme islamique sans que personne ne sache comment arrêter la glissade fatale.

Cela a commencé évidemment le 19 mars 2012 avec l’assassinat commis par un toulousain musulman qui a, de sang froid, abattu Jonathan SANDLER, un professeur qui tentait de s’interposer, Aryeh et Gabriel ses fils âgés de 5 et 3 ans et Myriam MONSONÉGO abattus à bout portant dans la cour de l’école Ozar Hatorah

L’assassin a ensuite fait demi-tour, ce qui a sauvé bien des vies innocentes. Depuis lors l’assassin en question est devenu une vedette dans les quartiers de Toulouse , la communauté juive toulousaine a perdu la moitié de ses membres passant de 20 000 à 10 000 et encore , les 10 000 restant évitent soigneusement toute visibilité.On ne voit dans le documentaire aucune parole publique , ni le maire de l’époque Pierre COHEN notoirement hostile aux juifs et à Israël ni l’actuel Jean-Luc MOUDENC ni les ministres de l’intérieur successifs. L’assassin n’avait pourtant qu’à écouter le grand imam de la grande mosquée de Toulouse érigée depuis, Mohamed TATAÏ qui dans son prêche du 15 décembre 2017 en arabe citait un texte religieux disant : « les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront ô musulmans, ô serviteurs d’Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi. Viens le tuer ». La consternation de la communauté juive a été totale. L’imam de la grande mosquée participe en effet à toutes les cérémonies culturelles et cultuelles et il semblait ne pas être antisémite.

Il a d’ailleurs d’abord été défendu bec et ongles par la grande mosquée de Paris puis cet imam toulousain a fait l’objet d’une enquête préliminaire pour provocation à la haine raciale. Mais il est toujours en poste et pendant qu’un islam de terreur se répand sur Toulouse les autorités au lieu de suspendre cet imam se contentent d’attendre une décision de justice. La justice rendra sa décision de principe le moment venu mais l’antisémitisme du grand imam TATAÏ restera bien sûr le même et il va continuer à faire des émules. Le même documentaire montrait des passagers à destination d’Israël au départ de Toulouse harcelés et molestés par une foule disant agir au nom de BDS, une action là aussi pénalement sanctionnable. Mais cette action n’a pas été sanctionnée. Pendant ce temps les juifs de Toulouse s’en vont un à un famille par famille et l’on entend dans le documentaire le nouveau président du CRIF dire qu’il se considère un peu comme un syndic de faillite, il essaie de retarder la catastrophe et pare au plus pressé. La République ne peut-elle faire mieux, ne peut-elle protéger la communauté juive de Toulouse ?

Les murs érigés devant l’école Ozar Hatorah et la sécurité militaire mitraillettes au poing suffiront-ils à dissuader les terroristes encouragés par ailleurs à la grande mosquée ?

Cette situation interroge : non seulement elle ne facilite pas l’émergence d’un islam républicain et modéré mais en plus elle semble tolérer qu’on s’en prenne aux juifs contrairement au discours officiel.

Pendant ce temps la ministre de la justice blâme la jeune MILA une lycéenne homosexuelle qui a osé injurier l’islam alors que MILA est déscolarisée et doit se cacher en raison des menaces qui pèsent sur elle et ce n’est pas le CFCM qui fera émerger cet islam tolérant, un CFCM conseil français du culte musulman dont le délégué général a osé dire à propos de MILA que qui sème le vent récolte la tempête. Autrement dit MILA mérite ce qui lui arrive.

Décidément avec de tels représentants la République est plus que jamais en danger.

Raphaël Nisand
Chroniqueur le lundi matin 8H30 sur Radio Judaïca.

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