C’était mon Président, c’était ma jeunesse. François Villette

Il n’a pas changé la vie comme l’ambitionnait son prédécesseur. Le bilan de ses deux mandats  ne sera sûrement pas des plus brillants de l’histoire de la Ve République.

Mais c’était notre Président, celui d’une époque, d’une décennie entière de notre vie.

Un temps où nous étions un plus libres de faire ce que bon nous semblait, où les appartenances de toutes sortes n’appartenaient qu’à soi.

Un temps où nous faisions encore, même un peu, Nation.

Je ne sais pas si il a accéléré notre déclin, ouvert des boites de Pandore où que sais-je encore.

Mais à un moment où tant de nos pays alliés  sont partis en guerre comme seule solution aux problèmes du moment, il a dit « non » et a su rappeler que nous, français, nous ne sommes pas toujours du côté des plus forts, mais parfois du droit. Voire de la dignité.

Oui, c’était la droite « molle », la droite qui courait sans cesse  après la gauche pour certains, un extrême-centre qui n’a jamais osé affronter les grands problèmes sociaux, identitaires et économiques qui commençait à émerger à l’orée des années 2000 pour d’autres.

Mais c’était mon Président, c’était ma jeunesse, c’était mes amours, mes joies, les peines, mes emmerdes. Une vie française.

C’était notre Président, et il va me manquer .

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1 Comment

  1. Il a tout de même pris des mesures pour renforcer la laïcité et dissous le groupuscule afro-skinkead Tribu Ka. On ne peut pas dire qu’il ait totalement négligé les grands problèmes sociétaux, comme c’est le cas de Hollande et Macron. Il aurait peut-être dissous le nazisme décolonial s’il avait été plus longtemps au pouvoir : cela, on ne le saura jamais.

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