Le tribunal correctionnel de Paris, n’a pas seulement relaxé, l’ex-homme d’affaires , il a fait bien plus : il a levé toutes les saisies judiciaires effectuées pendant l’enquête. La saga judiciaire « Bernard Tapie » , n’est pas qu’une question de droit, les enjeux financiers sont considérables. L’homme d’affaires assurait qu’il était « ruiné ». Plus pour longtemps. Ainsi le tribunal « rend » à l’homme d’affaires, sa villa de Saint-Tropez estimée à 48 millions d’euros et divers contrats d’assurance vie pour plus de 20 millions d’euros et des liquidités appartenant au Groupe Bernard Tapie (GBT) pour plus de 100 millions d’euros.
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Des sommes qu’il est prévu « d’affecter au financement du plan de redressement de GBT et Financière immobilière Bernard Tapie (FIBT) actuellement en procédure collective », assure-t-on dans l’entourage de l’homme d’affaires.
Procédures collectives
Ce n’est pas tout. En décembre 2015, après l’annulation de l’arbitrage qui avait octroyé à Bernard Tapie (et à ses sociétés) 404 millions d’euros (dont 45 au titre du préjudice moral), l’homme d’affaires a été condamné à rembourser 404 millions d’euros au Consortium de réalisation (CDR). La relaxe obtenue ce mardi n’a, pour l’instant, aucun impact sur cette décision de 2015. Bernard Tapie doit rembourser. Mais combien ? Et quand ? Car en novembre 2015, l’homme d’affaires a placé ses sociétés GBT et FIBT sous procédure de sauvegarde. L’affaire a été dépaysée de Paris à Bobigny, mais qu’importe : désormais toutes les créances ou demandes de remboursement devront passer par une procédure d’admission examinée par un juge.
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