Découvertes rares dans la Cité de David

Deux sceaux (empreintes de cachets et de timbres) portant des noms bibliques datant de la destruction du Premier Temple (il y a 2 600 ans) ont été découverts dans un bâtiment public lors de fouilles du parc national de la Cité de David, à Jérusalem dans le parking Givati…

Crédit: capture video Youtube

Les artefacts ont été mis au jour lors de fouilles menées par des archéologues de l’Autorité des antiquités israéliennes et de l’Université de Tel Aviv sur le parking Givati, dans le parc national de la Cité de David à Jérusalem. Selon le professeur Yuval Gadot de l’Université de Tel Aviv et le Dr. Yiftah Shalev de l’Autorité des antiquités israéliennes, ces artefacts ont été découverts dans un grand bâtiment public détruit au VIe siècle avant notre ère, probablement pendant la destruction babylonienne de Jérusalem en 586 avant notre ère.

De gros débris de pierre, des poutres de bois brûlées et de nombreux fragments de poterie calcinés témoignent que les artefacts auraient survécu à un incendie. Le premier sceau, qui mesurent environ un centimètre, déchiffré par le Dr Anat Mendel-Geberovich de l’Université hébraïque de Jérusalem, daterait du milieu du septième siècle avant notre ère.

L’empreinte du sceau porte l’inscription: « appartenant à Nathan-Melech, Serviteur du Roi ». Ce nom apparaît une fois dans la Bible, dans le deuxième livre de Rois 23:11, où il est décrit comme un fonctionnaire à la cour du roi Josias: » Il enleva les chevaux que les rois de Juda avaient donnés au soleil, à l’entrée de la maison du Seigneur, par Nathan-Melech, l’officier qui était dans l’enceinte; et il brûla au feu les chars du soleil ».

Le titre « Serviteur du roi » (Eved HaMelech) apparaît souvent dans la Bible pour évoquer un haut responsable proche du roi et d’autres sceaux ont deja été trouvés avec cette inscription dans le passé mais celui-ci est la première preuve archéologique du nom biblique de « Nathan-Melech. Le Dr. Mendel-Geberovich note que le fait que ce fonctionnaire ait été mentionné par son prénom seul indique qu’il était connu de tous, et qu’il n’était pas nécessaire d’ajouter sa lignée familiale. Selon Mendel-Geberovich, « Bien qu’il ne soit pas possible de déterminer avec une certitude absolue que le Nathan-Melech mentionné dans la Bible était en fait le propriétaire du tampon, il est impossible d’ignorer certains détails qui les unissent ».

Un deuxieme sceau a également été découvert au même endroit, en pierre d’agate bleuâtre, gravé du nom « Appartenant à Ikar, fils de Matanyahu » (LeIkar Ben Matanyahu). Selon le Dr Mendel-Geberovich, « Le nom Matanyahu apparaît à la fois dans la Bible et sur d’autres sceaux déjà mis au jour. Cependant, il s’agit de la première référence au nom « Ikar », qui était jusqu’à présent inconnue.

Des sceaux privés étaient utilisés pour signer les documents et étaient souvent placés dans des chevalières (bagues) portées par leurs propriétaires. Dans les temps anciens, ces sceaux mentionnaient l’identité, la lignée et le statut de leurs propriétaires.

Selon le prof. Yuval Gadot de l’Université de Tel Aviv et du Dr. Yiftah Shalev de l’Autorité des antiquités israéliennes, la découverte de ces deux artefacts, dans un contexte archéologique clair et datable, est très rare.

Source : tel-avivre

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