L’étau se resserre autour des frères ennemis palestiniens, par Freddy Eytan

Les chefs palestiniens du Hamas comme du Fatah sont pris de panique car rien ne va plus chez eux. Dans une course contre la montre, ils devraient décider dans un délai très bref une réconciliation forcée et un règlement imposé.

A Gaza, la population étouffée par la mauvaise gouvernance, et asphyxiée par le manque de libertés fondamentales, exige en urgence un ballon d’oxygène humanitaire. Une longue trêve avec Israël, l’ouverture permanente des passages frontaliers, et un second souffle à l’économie. Sortir enfin de la crise et retrouver un salaire et une dignité, ce que les chefs parasites et égoïstes palestiniens refusent de lui offrir depuis 1948.  

Tandis que l’étau se resserre de plus en plus autour des dirigeants, le bilan sur le terrain est catastrophique sur tous les plans et rien n’a changé depuis la prise du pouvoir par le Hamas. Leur idéologie islamique demeure toujours périlleuse et sans espoir. Elle prouve que l’islamisme est incompatible avec les valeurs démocratiques du monde moderne.

Les chefs du Hamas vivent dans la clandestinité, isolés du monde arabe, et écartés par l’Autorité palestinienne, mais supplient l’Egypte, le Qatar et l’ONU d’aboutir rapidement à une trêve. La catastrophe humanitaire les poursuit comme une ombre. Ils demeurent impuissants sans pouvoir se détacher de ce lourd boulet. Lâches et peureux, ils se dérobent par tous les moyens de toute responsabilité.

A Ramallah, Mahmoud Abbas ronge son frein, furieux de la conduite des chefs du Hamas, boycotte les pourparlers avec Israël et demeure persona non grata à Gaza. Sa seule bouée de secours demeure la France de Macron qui souhaite prendre part activement au processus de paix mais n’a aucune chance face à la fermeté des Etats-Unis.

Abbas s’emporte contre Nétanyahou et Trump et recommence à divaguer en prononçant comme d’habitude des mensonges absurdes et grossiers. Conscient que ses jours à la tête de l’OLP sont comptés, il ira dans quelques semaines pleurnicher devant l’Assemblée générale de l’ONU pour relancer, une fois encore, la création imminente d’un Etat palestinien.

Les frères ennemis palestiniens: Haniyeh, Abbas et Dahlan (de g. à dr., photo al-Riyadh)

Dans ce contexte, il est scandaleux et révoltant que des députés arabes, membres de la Knesset et payés par le contribuable israélien exigent de l’ONU de condamner l’Etat juif pour avoir pratiqué l’Apartheid. Ces députés traîtres devraient être réprimandés et punis. Leur conduite malsaine dépasse l’entendement. Cela prouve plus que jamais la nécessité et l’importance de la loi Etat-nation.

Cette fois-ci, l’administration Trump et sa dynamique ambassadrice à l’ONU ne permettront plus la supercherie et la désinformation. Mahmoud Abbas devra prouver que ses intentions sont sincères et qu’il est prêt à négocier avec le gouvernement Nétanyahou sans conditions préalables, tout en acceptant la médiation et la feuille de route américaines. Un nouveau refus de sa part et la poursuite des versements de salaires aux familles des auteurs d’attentats accentueront considérablement les pressions des Etats-Unis sur l’Autorité palestinienne et aggraveront les coupures budgétaires.

Dans l’attente, des projets économiques sont à l’étude et devraient être présentés aux pays donateurs à Bruxelles. Ils ne seront réalisés que le jour où Mahmoud Abbas décidera de se réconcilier avec les chefs du Hamas.

L’expérience du passé nous enseigne que la solidarité et les efforts communs dans le monde arabe demeurent insignifiants et médiocres. Toutes les tentatives à ce jour ont été vouées à l’échec. Le seul point commun qui unit la Ligue arabe est dans le langage parlé. Toutefois même le discours chez eux demeure incohérent, arrogant et la langue de vipère domine les esprits.

Pour l’heure, la politique américaine accorde son violon avec le gouvernement israélien et la coordination demeure parfaite sur tous les dossiers.

Mahmoud Abbas pourra toujours se consoler en ayant à ses côtés une insolente jeune fille rousse aux yeux bleus que la presse française a le sacré culot de baptiser la « Jeanne d’Arc palestinienne. »

Freddy Eytan, Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape.org

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2 Comments

  1. On retiendra “langue de vipère” qui résume en trois mots ce qui fait la vraie fausse unité et fraternité du monde arabo-musulman…la haine commence entre eux et finira entre eux…
    Bien à vous tous.

  2. Macron compare cette “palestinienne ” à Jeanne d’ARC !!! Je ne savais pas que Jeanne d’ARC était une garce !! Les cathos doivent être fiers !!

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