Pour le producteur Saïd Ben Saïd, le monde arabe est, dans sa majorité, antisémite

Le producteur de cinéma Saïd Ben Saïd (dont le nom figure au générique de films comme Elle, Maps to the Stars ou Aquarius) s’est aujourd’hui exprimé dans une tribune au Monde après avoir appris qu’il ne pouvait plus présider le jury des journées cinématographiques de Carthage (le JCC – du 4 au 11 novembre).

Et ceci car le producteur franco-tunisien s’occupe entre autres du prochain film du réalisateur israélien Nadav Lapid, et qu’il a notamment fait partie du jury du dernier festival de Jérusalem.

Saïd Ben Saïd indique dans sa tribune que le festival «a probablement eu raison» de lui épargner et de s’épargner un lynchage médiatique, tout en souhaitant remettre les pendules à l’heure : «Nul ne peut nier le malheur du peuple palestinien, mais il faut bien admettre que le monde arabe est, dans sa majorité, antisémite et cette haine des juifs a redoublé d’intensité et de profondeur non pas avec le conflit israélo-arabe, mais avec la montée en puissance d’une certaine vision de l’islam.

Il déplore une «certaine vision de l’Islam» nourrie d’une lecture du Coran «littérale» comportant un grand nombre de versets hostiles envers les juifs, que lui-même, enfant, apprenait par cœur. Ce qui le conduit à affirmer que «l’antisémitisme des Arabes, aujourd’hui, est le même que le vieil antisémitisme européen. Il fonctionne sur le même registre, comme une paranoïa dépourvue d’argumentation.»

Source liberation

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