Contre Madjid Messaoudene, soutien total à Véronique Corraza, par Isabelle Kersimon

Véronique Corraza est la principale du collège Elsa Triolet à Saint-Denis. Elle est engagée dans la militance laïque plus que nécessaire sur ce territoire, base idéologique, faut-il le rappeler, de Tariq Ramadan en France.

Dans un post Facebook, elle a relayé un article d’un blog dénonçant les propos inacceptables d’un élu qui se réclamerait de la France Insoumise, mouvement auquel il n’appartient pas officiellement. Cet élu se nomme Majid Messaoudène. Il est ironiquement chargé de la lutte contre… les discriminations.

Très actif sur les réseaux sociaux, il est pathologiquement anti-israélien et se défend d’être antisémite, alors même qu’il feint de ne pouvoir évoquer “le lobby sioniste”. Il est un fervent soutien du BDS, organisation de boycott d’Israël réprouvée par tous les authentiques militants pour deux peuples, deux États.

Il a soutenu la Flotille dite “pour Gaza”, dont la première opération, laquelle – une enquête l’avait révélé à l’époque – transportait non pas des militants pour la paix, mais des islamistes armés entonnant des chants djihadistes.

Au moment des crimes antisémites de Mohammed Merah à l’école Ozar Hatorah, il préconisait de ne pas avoir “d’indignation sélective”.

En novembre dernier, il s’apprêtait à commémorer non pas la mémoire des victimes du Bataclan, mais… celle de l’assaut du RAID et de la BRI contre les djihadistes Akrouh et Abaaoud, propos qui ressemblent à s’y méprendre à une apologie du terrorisme.

Il considère la laïcité comme “une arme de destruction massive de l’islam” et offre ses salutations “non laïques” à une activiste connue pour ses positions similaires.

Il est contre la loi de 2010 portant sur la dissimulation du visage dans l’espace public, qu’il considère islamophobe, et apprécie bien sûr les actions du CCIF contre “l’islamophobie” (voir Islamophobie, la contre-enquête, 2014), du PIR dont il partage la haine de “la France coloniale” et de collectifs tels que “La police assassine”. Il met violemment en cause l’État en tant qu’il persécuterait les musulmans.

Il intente un procès à V. Corraza, arguant qu’elle serait soumise à un devoir de réserve et que l’article incriminé le diffamerait. Pour réponse, voici quelques captures de tweets de cet élu de la République dont on est en droit de douter de la place et des responsabilités qu’il occupe.

Isabelle Kersimon
Journaliste et essayiste 
Rédactrice en chef de islamophobie.org
https://www.facebook.com/Kersimonisa  et  @Kersimonisa

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