Depuis 1967, la question des implantations dans les Territoires nous guette quotidiennement sans qu’aucun gouvernement n’adopte une politique cohérente ni trouve une solution adéquate.
Les Israéliens sont profondément divisés sur la nécessité de sauvegarder des implantations isolées et des avant-postes.
Chaque camp se retranche sur ses propres convictions idéologiques légitimes, mais comment assumer un fardeau sécuritaire et économique si, tôt ou tard, ces « colonies sauvages » seront démantelées dans le cadre d’un accord de paix ?
La communauté internationale s’oppose farouchement à toute construction dans les Territoires, et elle nous condamne sévèrement. Cette question risque aussi de créer des disputes inutiles et des affrontements au sein de la société israélienne, et elle nous isole, de plus en plus, sur l’arène mondiale.
Quant aux Palestiniens, ils revendiquent le « retrait total de chaque parcelle des territoires occupés » vers les lignes d’armistice d’avant juin 1967. In extremis, Mahmoud Abbas a cru trouver un soutien de la France dans le cadre d’une Conférence internationale à Paris, mais l’élection de Donald Trump a brouillé toutes les cartes.
Que faire ? Quelle serait la meilleure solution ? Y a-t-il vraiment une solution qui satisferait les deux parties ?
Le Premier ministre, Benjamin Nétanyahou, affirme avec force que les implantations ne sont pas la cause du conflit et qu’il est préférable d’aboutir à une paix régionale. En revanche, le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, pense que les implantations constituent un obstacle essentiel à la création d’un Etat palestinien, et qu’il ne pourra y avoir de paix séparée avec le monde arabe. Kerry, qui achève ces jours-ci son mandat, affirme qu’il demeure un ami sincère d’Israël, mais il nous met en garde contre la politique actuelle du gouvernement car elle coûtera, selon lui, notre majorité juive et notre démocratie. Les propos de Kerry reflètent l’opinion de tous les gouvernements occidentaux, et d’une grande partie des Israéliens.
Ces jours-ci, la Knesset a adopté un projet de loi qui arrangerait le statut des implantations construites en Cisjordanie sur des terres privées, comme celle d’Amona. Cet avant-poste fondé en 1995 sur une colline stratégique devrait être démantelé avant le 25 décembre prochain par un décret de la Cour Suprême. Pour éviter de violents affrontements, les 40 familles d’Amona seront évacuées et provisoirement logées sur d’autres terres.
Cet arrangement devrait trouver une solution provisoire aux nombreux autres avant-postes installés sans autorisation, mais tolérés par le gouvernement. Ce compromis a également évité une crise grave au sein de la coalition parlementaire et a même écarté des élections législatives anticipées.
Cet arrangement n’est sans doute pas une solution parfaite et définitive. Le gouvernement devrait, sans délai, adopter une politique claire quant à l’avenir des Territoires et des implantations.
Depuis les Accords d’Oslo aucune autre solution n’a été trouvée.
Le déracinement des implantations dans le Goush Katif et le désengagement de la bande de Gaza par Ariel Sharon n’ont pas permis de poursuivre le processus de paix.
Bien au contraire, la situation est devenue intenable avec la présence d’une entité terroriste menaçante à nos portes.
Le Premier ministre Nétanyahou devra discuter du problème avec le président élu Donald Trump, lors de sa prochaine visite à Washington, au début du mois de mars prochain. Une entente sur la sauvegarde des blocs d’implantations et un engagement formel du président américain d’imposer un veto à toute tentative de dicter une résolution au Conseil de sécurité nous rassurera quant à la marche à suivre.
50 ans après la guerre des Six-Jours, les Palestiniens refusent certes tout compromis et s’obstinent à ne pas reconnaître notre existence en tant qu’Etat-nation du peuple juif, mais pour éviter la création d’un Etat binational, nous devrions faire notre devoir pour clarifier notre objectif et notre stratégie pour le bien-être des générations futures. Un référendum devrait donc être étudié sérieusement car seuls les Israéliens décideront de leur propre destin.
Freddy Eytan
Freddy Eytan, « Un arrangement légal pour l’avenir des implantations », Le CAPE de Jérusalem: http://jcpa-lecape.org/arrangement-legal-avenir-implantations/
Après 70 ans et pour éviter la création d’un Etat binational il est grand temps qu’Israël se comporte enfin en vainqueur comme le droit de la guerre (guerres défensives faut-il le rappeler ?) le lui accorde et définisse ses frontières de façon unilatéral, quelles qu’elles soient. Si un référendum doit avoir lieu c’est sur ce point.
Ça n’est ni aux arabes (dont on a bien compris qu’ils voulaient tout), ni aux USA, à l’UE ou à l’ONU d’en décider.
Exactement. Sinon, Israël finira en “peau de chagrin” !
Israèl ne finira pas . Israël continuera de prospérer et DE montrer le chemin de l’excellence à ceux qui sont capables d’y parvenir.
Am Israël Haï ! A condition de ne pas céder aux exigences de l’ennemi. B”H
D’ailleurs ces territoires sont prise de guerre. Quand l’Allemagne a annexé l’Alsace et la Lorraine, tout le monde était d’accord. Il a fallu une autre guerre pour récupérer ces territoires.
Tous les territoires pris par la Russie après la guerre de 1939/41 n’ont jamais été chicanés par l’ONU ni l’UNICEF.
J’ai entendu ce soir qu’ils vont devoir quitter leurs terres pour une dizaine de mètres : non, mais on croit rêver. Tout quitter, maisons, terres, pour faire plaisir aux palos et aux Nations qui voudraient bien voir s’écrouler Israël. Entièrement d’accord avec vous Ingrid, c’est une honte ! Je ne comprends pas qu’Israël s’abaisse à cela. C’est une répétition de ce qui s’est passé à Gaza, et on voit où on en est aujourd’hui ! C’était une grande erreur de Sharon qui je n’admire absolument pas, Israël en subit les conséquences, et cela n’arrangera en rien le processus de paix, bien au contraire, il y aura de la rancoeur, et j’espère que les dits palestiniens (palestine inventée pour tuer Israël) ne profiteront pas de leurs maisons qui seront démolies. Démolir ce que les courageux construisent, pour donner aux flemmards qui prennent sans vergogne, et ce sera cela l’avenir d’Israël ? Réductions de terres jusqu’à disparition totale. Mais que les Israéliens se réveillent un peu. Il n’y aura jamais de paix dans ces conditions, car Israël devrait montrer sa force en étant ferme, et au lieu de cela elle montre sa faiblesse. Pendant la campagne électorale, j’avais entendu Bibi dire qu’il accentuera le caractère Juif de l’Etat d’Israël Juif, ben, il n’en prend pas le chemin. Je suis vraiment déçue car je l’aime bien, mais là je ne suis pas d’accord avec lui, une solution peut-être, supprimer la cour suprême mais est-ce possible ? Enfin, Chavoua Tov !
Quelque soit l’arrangement qu’Israël veut trouver avec la partie adversaire pour montrer sa bonne volonté de vivre en paix avec les autres, cet arrangement ne donnera pas le résultat escompté : la paix. Pour preuve : le retrait de Gaza qui aurait du combler les Palestiniens, ce qui n’a pas été le cas. Israël devra toujours céder plus, et encore plus. Ce ne sera jamais assez… En fait, la majorité des Palestiniens et des Musulmans veulent tout le pays d’Israël et vider ce dernier de tous les Juifs… C’est la réalité, mais qui veut la voir en face, parmi les Juifs ? Le conflit israélo-palestinien et musulman est un conflit d’ordre spirituel qui ne se résoudra que SPIRITUELLEMENT, c’est-à-dire par l’intervention divine, MESSIANIQUE…
Un signe de taille que le conflit est d’ordre spirituel, c’est qu’il est dit que la terre d’Israël resterait inculte jusqu’au rassemblement des exilés (ou téchouva, qui veut dire retour, autant à sa foi qu’à sa terre).
Or, depuis la fin du 19ème siècle, la terre reverdit sous les mains des premiers sionistes.
Oui, exactement !
D’accord avec Bibi, les implantations ne sont pas la cause du conflit, et les Nations le savent et ce pantin de Kerry également. D’ailleurs Trump est d’accord avec Bibi, et j’espère qu’il soutiendra les implantations ainsi que les futures implantations à venir. En espérant qu’il soit un allié solide pour Israël et faire échec à l’extrême gauche et la gauche qui feront tout pour porter préjudice à Israël sous l’appellation de paix : prétexte flagrant et qui ne veut plus rien dire aujourd’hui car ce mot Paix est trop bafoué. Les Israéliens ne sont pas dupes et la majorité ne peut que soutenir les implantations si Israël veut vraiment vivre dans la paix, et devra ne pas se soumettre au diktat européen qui, lui, obéit au diktat arabe ! Personne n’est plus dupe aujourd’hui, même si certains journalistes essaient de nous faire croire le contraire. Am Israël Haï avec l’aide de HCM