La mairie de Paris l’avait promis l’année dernière. Ce dimanche, une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture « ni ici, ni ailleurs » a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux par Pénélope Komitès, adjointe aux affaires funéraires à la mairie de Paris et Henry Battner, président de l’union des sociétés juives de France.
Une cérémonie solennelle – et sous haute sécurité – qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, est d’autant plus symbolique.
« La ville a été profondément choquée et meurtrie par ce drame, reconnaît Marie-Hélène Amiable, la maire PCF. D’où la nécessité des cérémonies comme celles-ci. Pour faire ce travail de mémoire, de souvenir qui est si important pour la nouvelle génération. » L’inauguration de cette stèle de 2,40 m de haut intervient également après les différents attentats qui ont frappé le pays. « Le contexte sécuritaire actuel donne une dimension particulière à la commémoration cette année », affirme Julie Sommaruga, députée PS de la circonscription. Ne manquant de rappeler « l’importance du vivre-ensemble ».
Poster un Commentaire